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Sudan: Kenyan, Somali Army Clash With Al-Shabab in Lower Juba Region



March 12, 2012
Source: Shabelle Media Network/allAfrica


http://www.somaliareport.com/images_medium/Kenyan_Troops_in_Lower_juba___effected_by_rain.JPGDeadly clashes between Somali government soldiers supporting by Kenyan army and Al-shabab fighters were reported on Monday in parts of Lower Jubba region, south of the country, witnesses say.
TFG military officials said on condition of anonymity the battle that lasted for an hour broke out after the militants of Al-shabab have ambushed a military convoy belonging to Somalia and Kenya troops at undisclosed village between Taabta and Qoqani towns in southwestern Somalia, killing five militants.


News reports from the battlefields in Lower Jubba region of Somalia say that an unconfirmed number of Kenyan soldiers have been killed during their clashes with Al-Qaeda-linked Somali rebels.


No independent reports were immediately available from the fighting and the claim of Somalia government military officials in southwestern region of Somalia, but the situation in the area is reported to be calm at the moment.

Accord sur l’OpsCenter Corne de l’Afrique

Mar 12, 2012
Nicolas Gros-Verheyde (BRUXELLES2, exclusif)














Approuvé sur le principe en décembre, l’activation du Centre d’opérations (OpsCenter) pour la Corne de l’Afrique devrait désormais être entérinée dans les jours qui viennent par le Conseil des ministres de l’UE. Les « 26″ (*) se sont mis d’accord sur le texte de la décision qui devrait être adoptée par procédure écrite (ou en point A d’un futur Conseil des ministres. Ce centre aura vocation à assurer la coordination de toutes les opérations conduites dans la Corne de l’Afrique : sur mer avec la mission anti-piraterie (Eunavfor Atalanta), comme sur terre, avec la future mission pour le renforcement des capacités maritimes (Eucap – du moins pour sa partie militaire – la partie civile restera « conduite » par le commandant civil de l’UE, à la CPCC) et la mission de formation des soldats somaliens en Ouganda (EUTM Somalia). L’OpsCenter sera placé au sein de l’Etat-Major militaire de l’UE et activé pour une durée de deux ans. Une évaluation régulière de son activité sera effectuée.

(*) Le Danemark ne participe pas à cette décision. Mais la Croatie participe aux discussions à titre d’observateur.

Source: http://www.bruxelles2.eu/defense-ue/defense-ue-droit-doctrine-politique/accord-sur-lopscenter-corne-de-lafrique.html

AU Troops to replace Ethiopian Forces in key Somali Cities

March 12, 2012
Source: NewsDire Ethiopia

http://nimg.sulekha.com/others/original700/uganda-troops-2009-9-4-13-41-1.jpg

African Union troops are set to replace Ethiopian forces in two Somali cities recently taken from Shebab rebels, the AU Commissioner for the Peace and Security Council said Friday.

By the end of April this year, over 2,500 Djiboutian, Burundian and Ugandan soldiers with the AU Mission in Somalia (AMISOM) are set to move into Beledweyne and Baidoa, where rebels were forced out by Ethiopian forces in recent months.

“Ethiopian troops will not be needed anymore in both places,” AU security head Ramtane Lamamra told reporters.

Ethiopian troops and tanks rolled into Somalia in November to support the Somali transitional government in their fight against the al-Qaeda-linked Islamist militants.

Ethiopia says it will leave Somalia as soon as stability is established, although it is far from clear how long that could take.

Lamamra did not confirm whether Ethiopian troops will continue their push into Somalia. “For now, it is mission accomplished and AMISOM would be able to take over in both places,” he said.

Ethiopia’s military incursion is currently receiving no outside financial support, Lamamra added, but he did not rule out extending Ethiopia’s presence in future if greater funding could be secured.

“If we succeed to work out some support package for Ethiopia, we may be in a position to request the government to consider the possibility to help us elsewhere,” he said.

The UN Security Council increased AMISOM troops by nearly 6,000 to 17,731 last month and agreed to provide equipment including helicopters and planes.

AMISOM forces are in Somalia to stamp out Shebab rebels and support the country’s Western-backed transitional government.

In August, they took over the capital Mogadishu from the extremists, who have continued a series of guerrilla attacks on AU forces.

In October, Kenyan militia moved in after a series of kidnappings and attacks it blamed on Shebab militants.
International leaders met in London in February to pledge greater support for the Horn of Africa country which has been embroiled in a bloody civil war for over two decades.

Somalia: Baidoa After Ethiopia’s kick out Al-Shabab

Source: The Daily Beast/ Newsweek Magazine


Ethiopian tanks and troops stand guard at the city’s airport. View photos from Somalia. , Pete Muller for Newsweek

The previous occupants of the crumbling palace left its interior covered with multicolored chalk drawings and painted graffiti. The childishly rendered pictures give the place a kind of schoolroom look. That is, except for the subject matter: AK-47s and tanks spewing bullets and flames; exploding airplanes; cellphones, complete with painstakingly detailed buttons, the detonators of choice for the roadside bombs that are used by the Islamist radicals of Al-Shabab. Guiding us through Somalia’s onetime presidential palace in Baidoa, Capt. Mahamoud Yissak seems almost regretful for the fighters, who mostly fled when the Ethiopian Army captured the city. “They’re only teenagers,” the Ethiopian officer says. “They think only about jihad.”

Plus de 4 600 soldats kenyans rejoindront la mission africaine en Somalie

Le Kenya a prévu d'envoyer 4 660 soldats en Somalie voisine dans le cadre du déploiement de la force de maintien de l'ordre de l'Union africaine dans ce pays de la Corne de l'Afrique, a déclaré lundi un responsable militaire.

Le chef des forces de défense au sein de l'armée kenyane (KDF) , le général Julius Karangi, a déclaré que son pays, situé dans l'est de l'Afrique, avait lancé une opération transfrontalière en Somalie à la mi-octobre 2011, et qu'il disposerait d'un conseil militaire dans la ville troublée de Mogadiscio comprenant 16 Kenyans et 69 ressortissants d'autres pays.

Ces 85 hommes feront partie du conseil militaire qui réunira des officiers du Kenya, d'Ouganda, de Djibouti, du Burundi et d' autres pays, et sera basé dans la capitale somalienne.

« Le commandant aura deux adjoints, l'un kenyan et l'autre burundais. Ces adjoints auront le grade de général de division », a déclaré M. Karangi au comité parlementaire sur la défense et les relations extérieures.

« Depuis notre entrée en Somalie l'an dernier, nous n'avons constaté aucun incident de piraterie maritime. Je dois dire que nous avons réussi à créer un bastion de sécurité en Somalie », a dit M. Karangi.

Il a précisé que le secteur kenyan serait dirigé par un commandant de secteur issue des KDF, ajoutant que cette mission dans la Corne de l'Afrique était jusqu'à présent un succès, et invitant les réfugiés somaliens au Kenya à se réinstaller dans les zones libérées de leur pays.

Les soldats kenyans aux prises avec les milices de Somalie doivent rejoindre officiellement la force de paix de l'Union africaine (AMISOM) cette semaine.

Les forces kenyanes entrées en Somalie depuis la mi-octobre de l'an dernier ont intensifié leur action militaire au-delà de la frontière dans le sud de la Somalie, pour repousser le mouvement shebab, auquel le Kenya attribue une série d'enlèvements transfrontaliers.

Le groupe combattant est également mis sous pression par les forces de paix de l'UA, qui les ont récemment repoussées de la périphérie de la capitale somalienne de Mogadiscio, et par l'Éthiopie, qui a capturé récemment la ville de Baidoa.

L'AMISOM, déployée dans ce pays de la Corne de l'Afrique depuis 2007 et comprenant depuis longtemps des troupes ougandaises et burundaises, a récemment connu une vague de succès contre les milices islamistes shebab qui s'étaient auparavant emparées d'une grande partie du centre et du sud de la Somalie.
Source: xinhua

Somalie : offensive des shebab


10 mars, 2012

L'emprise des insurgés islamistes shebab sur le centre
et le sud du pays a été reduite.
Des insurgés islamistes shebab ont lancé samedi une offensive contre des positions arrière de l'armée éthiopienne au sud-ouest de la Somalie. Le bilan serait lourd.

Tôt samedi matin, des insurgés islamistes shebab ont attaqué des positions arrière de l'armée éthiopienne dans le village de Yurkut au sud-ouest de la Somalie.

Yurkut est une position clé sur la route d'approvisionnement des forces éthiopiennes qui tiennent aujourd'hui Baïdoa.

Les affrontements, qui ont duré près de quatre heures, ont été intenses selon des témoins. Il s'agit des combats les plus intenses depuis l'entrée des forces éthiopiennes en Somalie en novembre dernier précisent les mêmes sources.

Les responsables des deux camps donnent des bilans divergents des combats.

Un chef des insurgés a affirmé que soixante-dix-sept soldats éthiopiens avaient été tués et deux capturés.
Le gouvernement somalien lui fait état de quarante cinq combattants shebab tués.

Guérilla

Depuis plusieurs mois, les shebab ont perdu du terrain face aux forces gouvernementales appuyées par les forces de l'Union africaine.

Les shebab ont été chassés tour à tour de Mogadiscio, Beledweyne et Baïdoa.

Somalie: la force de l'Union africaine se prépare à la bataille d'Afgoye

12/02/2012

Un soldat de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom)
le 20 janvier 2012 à Mogadiscio

La force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) se prépare à la bataille d'Afgoye, un des principaux bastions des insurgés islamistes de ce pays, à une trentaine de kilomètres au nord-ouest de la capitale Mogadiscio, a indiqué dimanche le commandant en second de cette force.

"La bataille d'Afgoye, c'est pour très bientôt. Nous allons effectuer des attaques à Afgoye très bientôt, cela dépend de la conjoncture à ce moment-là", a déclaré le général burundais Audace Nduwumunsi.


"Nous allons éviter les victimes civiles", a assuré le commandant en second de l'Amisom, interrogé sur la présence dans ce secteur de dizaines de milliers de déplacés, ayant fui la sécheresse et la famine qui ont sévi ces derniers mois en Somalie.

L'Amisom, composée aujourd'hui de 9.700 soldats, en quasi-totalité ougandais et burundais, estime contrôler 14 des 16 arrondissements de Mogadiscio, que les islamistes shebab, ralliés à al-Qaïda, ont abandonné pour l'essentiel en août dernier.

Elle prévoit de se déployer pour la première fois de sa création en 2007 hors de Mogadiscio, dans des secteurs du sud et du centre du pays arrachés ces derniers mois aux shebab par des soldats du Kenya et de l'Ethiopie, entrés en Somalie respectivement en octobre et en novembre dernier, selon un plan en cours d'examen aux Nations Unies.

L'Union africaine a demandé le mois dernier à l'ONU de l'autoriser à déployer 17.731 hommes, contre un maximum aujourd'hui de 12.000, dans le cadre de sa force destinée à protéger les fragiles institutions de transition face aux insurgés islamistes.

Aux termes de ce plan, "Le Burundi et l'Ouganda vont augmenter leurs effectifs, qui seront déployés à Baïdoa", une fois ce bastion shebab du sud somalien conquis, a indiqué le général burundais. Des forces djiboutiennes "se rendront à Beledweyne", localité du centre déjà conquise par les soldats éthiopiens, et les Kényans seront responsables du secteur sud, y compris de Kismayo, le grand port du sud du pays actuellement sous contrôle shebab.

"Kismayo est un objectif crucial car les shebab retirent beaucoup d'argent de ce port. On va prendre Kismayo, qu'il pleuve ou qu'il vente", a assuré le général Nduwumunsi, précisant que cette tâche incombait aux forces kényanes, qui ont sollicité leur intégration au sein de l'Amisom.

"Les Ethiopiens sont en train de progresser vers Baïdoa", mais au contraire des soldats kényans, ces troupes n'ont pas demandé à être intégrées à la force de l'UA et "les soldats de l'Amisom prendront le relais" des troupes éthiopiennes si et quand ces dernières auront conquis ce bastion islamiste.

Le contrôle des shebab sur le centre et le sud de la Somalie a été grignoté par les avancées des forces kényanes et éthiopiennes, mais les milices islamistes répliquent par des attaques ponctuelles, notamment à Mogadiscio, et elles ont massé un nombre considérable de combattants à Afgoye et à Kismayo, selon le général Nduwumunsi.

La Somalie est privée de gouvernement central depuis la chute de Siad Barre en 1991. Le gouvernement britannique va organiser le 23 février à Londres une conférence internationale pour tenter d'accélérer la mise en place d'une solution politique durable pour ce pays pauvre de la Corne de l'Afrique.


AFP

Quelques détails sur l’extension territoriale d’Atalanta

13 mars 2012
Nicolas Gros-Verheyde

(BRUXELLES2, exclusif) Selon un projet de décision que j’ai pu consulté, l’extension territoriale de l’opération anti-piraterie de l’Union européenne (Eunavfor Atalanta) porterait sur trois points opérationnels ainsi que sur le transfert des suspects. Cette décision devrait être adoptée rapidement, après que le Royaume-Uni lèvera sa réserve parlementaire, ce qui devrait être fait rapidement, m’ont confirmé un diplomate européen et britannique. Cette décision va permettre au commandant de l’opération, le contre-amiral Duncan Potts d’adapter le plan d’opération de manière plus offensive.

Opérations et surveillance

• Les forces déployées pourront « opère(r) en Somalie » et non plus seulement « au large des côtes de la Somalie et des pays voisins dans les zones maritimes de la région de l’océan Indien ».

• La surveillance des zones au large des côtes de la Somalie comprendra également « ses eaux territoriales et ses eaux intérieures », présentant des risques pour les activités maritimes, en particulier le trafic maritime.

• Atalanta pourra fournir une « protection » des navires affrétés par le programme alimentaire mondial (PAM), « y compris lorsqu’ils naviguent dans les eaux territoriales et intérieures de la Somalie ». Jusqu’à présent, ils s’arrêtaient aux abords du port de Mogadiscio où le relais était pris par les forces de l’AMISOM. Ce qui n’était pas toujours évident. Cette protection comprend l’escorte par un navire ou/et « la présence à bord des navires concernés d’éléments armés d’Atalanta ».

Arrestation et transfert des suspects

• Les suspects, ayant l’intention de commettre, commettant ou ayant commis des actes de piraterie ou des vols à main armée pourront être appréhendés et retenus par Atalanta dans les « eaux intérieures » de Somalie comme en « Haute mer.

• Les suspects interceptés « dans les eaux territoriales, les eaux intérieures ou les eaux archipélagiques d’autres États de la région, en accord avec ceux-ci, ainsi que les biens ayant servi à accomplir ces actes » pourront être « transférés aux autorités compétentes de l’État concerné ou, avec le consentement de ce dernier, aux autorités compétentes d’un autre État. » Ce qui donne la base juridique à l’organisation d’un accord de transfert direct vers les autorités de Somalie (central, Puntland ou Somaliland) ou permet le transfert de personnes arrêtées dans ces zones à l’Ile Maurice ou à l’ile des Seychelles pour jugement par exemple (avant le retour en prison en Somalie)

Source : http://www.bruxelles2.eu/piraterie-maritime/quelques-details-sur-lextension-territoriale-datalanta.html