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Attentat - Les présidents de la fédération de football et du comité national olympique de Somalie tués

Mercredi 04 Avril 2012

Six personnes au moins, dont les présidents de la fédération de football et du comité national olympique de Somalie, ont trouvé la mort dans un attentat à la bombe perpetré par les islamistes d'Al Chabaab, mercredi, contre le théâtre national de Mogadiscio.


L'attentant visait apparemment le Premier ministre qui est sorti indemne.
Selon un médecin de l'hôpital Madina, deux ministres et un député font partie des blessés.

Des témoins ainsi que la force de paix de l'Union africaine (Amisom), qui se bat contre les Chabaab, disent qu'une femme kamikaze a apparemment déclenché l'explosion.

Cette dernière s'est produite alors que le chef du gouvernement prononçait un discours dans ce bâtiment rouvert en grande pompe le 19 mars après avoir été fermé pendant des décennies en raison de la guerre civile et des violences.

"On dénombre jusqu'ici six morts et dix blessés, surtout des civils.L'explosion a eu lieu au moment où le Premier ministre s'adressait à l'assistance, mais il n'a pas été touché", a dit Prosper Hakizimana, porte-parole adjoint de l'Amisom.

Un journaliste de Reuters a constaté que des corps jonchaient le sol du théâtre.

Des ambulances emmenaient les victimes dans les hôpitaux de la capitale somalienne.

(...)

URL Source : http://www.babnet.net/festivaldetail-47819.asp

CVR-T SCORPION Véhicule de Reconnaissance blindé FV101

CVR-T Scorpion lors de l'arrivée dans la marine base aux "Marolles"
(photo personnelle)

Le Scorpion est la monture des unités de reconnaissance de l’Armée Britannique depuis 1971 et a été aussi celle de diverses autres armées comme de l'Armé Belge qui en a utilisé un grand nombre au coté des Scimitar

Le rôle dévolu à ces engins est celui de procurer aux PC des informations en temps réels sur l’ennemi,mais ils doivent être également capable d'harceler celui-ci et de le fixer. Pour ce rôle le Scorpion peut compter sur son canon de 76mm.


Un 'Sco" en position près de l'entrée du cantonement à l'entrée de Jilib
(photo personnelle)

Les lance-pots fumigènes (LP) de la tourelle sont de deux types 6 lance-grenades (3X2) pour les premières versions, 8(4X2) pour les plus récentes (par contre les engins belges et ceux affectés à la RAF sont toujours à 8 tubes LP. Après la Somalie, la disposition sera modifié sur les véhicules belges. Les LP seront sur une ligne horizontale de chaque côté du canon, sur l'avant de la tourelle alors que sur les Scorpion britanniques les 4 LP sont regroupés en « grappes »

La tourelle
Elle concentre toute la puissance de feu du véhicule, ses moyens de communications et 2 membres d’équipage. Elle est anguleuse .Elle possède un gros coffre de nuque, des petits coffres tout autour, ainsi qu'un spot IL (Intensificateur de Lumière) sous blindage à droite du canon. Un canon de 76 mm . La Tourelle possède aussi en armement coaxial une mitrailleuse 7.62mm MAG.


Le Châssis
C’est le même que celui du Scimitar
Il abrite le chauffeur qui se trouve à l avant gauche avec le GMP (Groupe Moteur Propulseur) à l'avant-droit. Le blindage peut résister aux armes de petit calibre et aux grenades.
Le pot d’échappement court le long du flanc droit et débouche sur l’arrière du châssis
Il possède un train de roulement à 5 galets avec le barbotin à l avant et la roue tendeuse à l’arrière
Le Scimitar possède aussi une protection NRBC lui donnant une autonomie de 48 heures


Scorpion en patrouille dans Kismayo en '93 pendant UNOSOM II (DGIPr)

Mobilité
C’est un des atouts du Scorpon. Son poids ainsi que sa très basse pression au sol lui permettent de se mouvoir dans tous types de terrains. De plus cet engin très rustique ne nécessite pas une logistique importante comme celle qui doit suivre les moyens plus lourds. Son moteur Jaguar, dans l'armée britannique, à essence identique à celui des voitures civiles a été remplacé par un Cummins diesel.



Caractéristiques


Constructeur Alvis
Equipage 3
Poids 7.8 T
Longueur 4.9m
Largeur 2.2m
Hauteur 2.1m
Motorisation Jaguar J60 6 cylindres remplacé par le Cummins BTA 5.9 diesel
Vitesse 80 kms/h

Armement principal

Le Scorpion est équipé, à l'exception des versions en 90 mm (voir plus bas), d'un canon de 76 mm d'une portée de 1 600 m contre les blindés légers et de 2 200 m contre les personnels. Il peut emporter 40 obus en phase de combat (33 pour la version en 90 mm)

Armement secondaire

  • Mitrailleuse de 7,62 mm coaxiale emportant 3 000 cartouches
  • Lance-pots fumigènes : 1 série de 4 lance-pots de chaque côté de la tourelle

Équipement

Le Scorpion est équipé pour combattre en ambiance NBC. Il est aussi équipé d'un système de visée avec intensificateur de lumière

Somalie : parade militaire pour les 52 ans de l’armée

VIDEO

25/04/2012
Al – Qarra – Près de 52 ans après son indépendance, le gouvernement et les militaires somaliens ont souhaité marquer cet anniversaire par une parade militaire malgré l’instabilité qui règne.


Les hommes et les femmes qui ont défilé dans l’uniforme vert traditionnel, sont une partie de l’armée reconstituée, qui avait volé en éclat depuis près de 20 ans.

Cette démonstration vise à montrer qu’en dépit d’une situation précaire en termes de sécurité, le pays est sur la bonne voie.

Régulièrement l’armée somalienne a besoin de l’aide de ses voisins pour parvenir à lutter contre les militants shebbab liés aux organisations terroristes.

En dépit de cela le premier ministre Abdi Wali Mohamed Ali s’est voulu confiant :
« Nous sommes vraiment reconnaissant de pouvoir célébrer notre anniversaire militaire à Mogadiscio après avoir défait notre ennemi dans notre ville »

Le président somalien Sheikh Sharif Ahmed a invité le peuple à soutenir l’armée dans sa lutte :
« Ce que nous avons vu là c’est le développement de nos forces militaires et ça n’a pas été simple parce que beaucoup d’hommes et de femmes ont perdu la vie pour permettre ce que nous voyons aujourd’hui »

Le défilé des forces militaires ne fait cependant pas oublier que la Somalie reste aujourd’hui ravagée par la guerre civile et que depuis 1991, plus de 300 000 somaliens en sont morts.

Plus de 150 000 réfugiés somaliens à Dollo Ado en Ethiopie

Articles d'actualité, 27 avril 2012
© HCR/G.Puertas
Réfugiés somaliens dans le centre de transit aride de Dollo Ado.
 
NAIROBI, Kenya, 27 avril (HCR) Le HCR a indiqué vendredi que des pluies diluviennes ont frappé les camps de réfugiés en Somalie, en Ethiopie et au Kenya. Elles ont endommagé des tentes et les routes sont inondées, ce qui entrave l'acheminement de l'aide. La population dans les camps de réfugiés au sud de l'Ethiopie s'élève désormais à plus de 150 000.

« Ces dernières semaines, Dollo Ado dans le sud de l'Ethiopie a reçu environ 450 nouveaux réfugiés somaliens par semaine en moyenne. Plus de 8 500 d'entre eux ont déjà été enregistrés cette année. La population réfugiée dans les cinq camps de la zone dépasse maintenant les 150 000 personnes », a indiqué un porte-parole du HCR.

Les nouveaux arrivants continuent à citer l'insécurité à l'intérieur de la Somalie comme principal motif de leur fuite en exil. Récemment, certains réfugiés ont expliqué avoir fui par crainte d'un recrutement ou d'une conscription forcés. D'autres citent sur de potentiels meurtres de représailles suite au renouveau des combats. Ces circonstances, combinées avec la famine de l'année dernière en Somalie, ont entamé les mécanismes traditionnels de résistance des populations locales et les ont forcés à chercher asile de l'autre côté de la frontière.

Parallèlement, des pluies diluviennes à la mi-avril ont endommagé 700 tentes à Dollo Ado. Auparavant, le personnel du HCR avait commencé à identifier les réfugiés dont les abris auraient besoin d'être renforcés contre la pluie. Les employés du HCR avaient commencé à distribuer des milliers de bâches en plastique dans les différents camps il y a deux semaines. Ils fournissent des tentes de remplacement à un petit nombre de familles dont les abris ont été complètement détruits par le vent et la pluie.

L'accès à la route vers l'un des camps, Hilaweyn, a été inondé. Ceci a ralenti la fourniture de services, incluant l'approvisionnement en eau. Le HCR a rencontré des partenaires pour faire réparer la route et rétablir l'accès au camp. La seule piste d'atterrissage de Dollo Ado par temps sec a été également hors service durant une partie de la semaine. Elle est de nouveau utilisable. Les convois routiers continuent durant la saison des pluies, pour complémenter voire remplacer l'acheminement par voie aérienne quand c'est nécessaire.

Au nord-est du Kenya, le complexe de réfugiés de Dadaab a été également affecté par les dernières pluies. Depuis la mi-avril, le HCR distribue des bâches en plastique et des tentes aux réfugiés dont les abris ont été endommagés ou détruits par les précipitations.

« Notre personnel continue à distribuer des bâches et d'autres biens de secours, en donnant la priorité aux réfugiés les plus vulnérables et ceux dont les maisons ont été endommagées par les pluies. Le HCR et ses partenaires travaillent également à réduire l'effet d'inondations potentielles. Des évaluations des besoins et des programmes d'aide ont été développés, mais des contraintes budgétaires en entravent la mise en œuvre », a indiqué le porte-parole du HCR, Adrian Edwards.

Par anticipation des cas de paludisme, les partenaires du HCR dans le domaine de la santé ont commencé à distribuer des moustiquaires traitées à l'insecticide. 220 000 moustiquaires seront distribuées dans les quatre prochaines semaines dans les camps d'Ifo, Dagahaley et Hagadera, accompagnées de sessions de démonstrations et d'information sur leur utilisation et leur entretien. Le complexe de réfugiés de Dadaab accueille actuellement plus de 464 000 réfugiés, originaires pour la plupart de Somalie.

Des décennies de conflit et de sécheresse ont poussé près de 983 000 réfugiés somaliens dans les pays de la région. La plupart d'entre eux sont hébergés au Kenya, au Yémen et en Ethiopie. Par ailleurs, 1,36 million de Somaliens sont déplacés internes dans leur pays.

Par Vivian Tan à Nairobi, Kenya

URL Source : http://www.unhcr.fr/4f9aa22dc.html

avril 26, 2012

Incoming African Union Mission in Somalia (AMISOM) Force Commander Lt. Gen Andrew Gutti (middle-back) views surrounding terrain from the roof of Mogadishu University. Along with current Force Commander Maj. Gen Fred Mugisha, Lt. Gen. Gutti (front) visited AMISOM bases in Maslah Town, Mogadishu University and the recently taken strategic area of Deynille as part of an orientation tour of AMISOM’s area of operations where he was briefed by senior officers and commanders from the AU Mission’s Burundian and Ugandan contingents. AU-UN IST PHOTO / STUART PRICE.

Immigration clandestine dans la Corne de l’Afrique; Djibouti, lieu de transit

Les flux migratoires clandestins de la région ont nourri les débats entre les participants du colloque qui s’est tenu hier sous l’égide du Ministère de l’Intérieur dans les locaux de l’institut français Arthur Rimbaud.
Sujet d’actualité brûlant: l’immigration clandestine régionale était la thématique centrale qui s’est ouvert hier au sein de l’institut français Arthur Rimbaud, sis à Djibouti ville.
Placé sous l’égide du Ministère de l’Intérieur, l’évènement a regroupé sur place le secretaire géneral du Ministère de l’Intérieur, Dini Mohamed Bourhan, l’ambassadeur de France accrédité à Djibouti, René Forceville, de l’attaché culturel, Jean-François Bretton, des universitaires nationaux et plusieurs de leurs homologues issus du reste de la région et du monde.
Autant d’observateurs avisés se sont penchés sur les flux migratoires qui prennent des proportions alarmantes au fil des années dans la Corne de l’Afrique.
Chiffres à l’appui, on recense 12.454 personnes migrantes au Yémen pour le seul mois de février 2012, dont 84% d’Ethiopiens et 16% de somaliens, contre 7708 personnes au même mois de l’année 2011 selon les conclusions d’un récent rapport régional.
Ces statistiques parlent d’elles-mêmes. Elles ont alimenté les discussions entre les participants du colloque autour des véritables motivations, du traitement légal et humain des candidats à l’exil de plus en plus nombreux qui sont de passage sur nos contrées.
Les uns fuient les conflits et les autres la précarité pour se rendre sous des cieux plus cléments. Pour le Secrétaire général du Ministère de l’Intérieur, il est indéniable que Djibouti est confronté depuis quelques années au passage d’une marée envahissante de migrants en provenance des régions frontalières de nos voisins immédiats qui veulent gagner les eldorados de la péninsule arabique au prix parfois de leurs vies.
‘’Il est évident que leur présence sur notre sol est un lourd fardeau avec son lot de nuisance, de dégradation et d’insalubrité qui en découlent pour la sécurité et l’environnement’’ a affirmé le haut fonctionnaire.
Il a aussi mis en exergue les refoulements quasi-quotidiens des migrants illégaux vers leurs pays d’origine. ‘’Beaucoup de ces réfractaires s’organisent pour revenir en un laps de temps sur le territoire national avec l’aide des réseaux mafieux transfrontaliers’’ a-t-il indiqué en substance.
Cela dit, Dini Mohamed Bourhan s’est déclaré confiant en les recommandations issues des débats entre les éminents intervenants de ces assises qui seront porteuses d’une meilleure visibilité des causes et traçabilité des réseaux mafieux à l’origine de ce fléau devenu planétaire.
De son côté, l’ambassadeur de France accrédité à Djibouti a mentionné le caractère délicat de l’immigration.
D’où sa priorité personnelle et celle des autres acteurs de la coopération française qui est de mieux cerner un phénomène qui préoccupe de plus en plus d’institutions régionales et internationales sans polémique ni ingérence dans les affaires de politique nationale.
Une pareille mise au point souligne assez le cadre des débats entre les participants du colloque qui ont entamé hier des discussions autour de divers aspects des flux migratoires massifs auxquels Djibouti, une destination de transit, fait face ces dernières années.


Corne de l'Afrique : des pluies diluviennes frappent les camps de réfugiés - HCR





Des réfugiés somaliens à Dollo Ado, en Ethiopie.


27 April 2012

Des pluies diluviennes ont frappé les camps de réfugiés en Somalie, en Ethiopie et au Kenya, endommageant des tentes et inondant les routes, ce qui entrave l'acheminement de l'aide, a indiqué vendredi le Haut commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).

Ces pluies diluviennes ont endommagé 700 tentes à Dollo Ado, dans le sud de l'Ethiopie. Auparavant, le personnel du HCR avait commencé à identifier les réfugiés dont les abris auraient besoin d'être renforcés contre la pluie.

« Les employés du HCR avaient commencé à distribuer des milliers de bâches en plastique dans les différents camps il y a deux semaines. Ils fournissent des tentes de remplacement à un petit nombre de familles dont les abris ont été complètement détruits par le vent et la pluie », a dit un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d'une conférence de presse à Genève.

L'accès à la route vers l'un des camps, Hilaweyn, a été inondé. Ceci a ralenti la fourniture de services, incluant l'approvisionnement en eau. Le HCR a rencontré des partenaires pour faire réparer la route et rétablir l'accès au camp. La seule piste d'atterrissage de Dollo Ado par temps sec a été également hors service durant une partie de la semaine. Elle est de nouveau utilisable. « Les convois routiers continuent durant la saison des pluies, pour complémenter voire remplacer l'acheminement par voie aérienne quand c'est nécessaire », a dit Adrian Edwards.

Ces dernières semaines, Dollo Ado a reçu environ 450 nouveaux réfugiés somaliens par semaine en moyenne. Plus de 8.500 d'entre eux ont déjà été enregistrés cette année et la population réfugiée dans les cinq camps de la zone dépasse maintenant les 150.000 personnes.

« Les nouveaux arrivants continuent à citer l'insécurité à l'intérieur de la Somalie comme principal motif de leur fuite en exil. Récemment, certains réfugiés ont expliqué avoir fui par crainte d'un recrutement ou d'une conscription forcés. D'autres citent sur de potentiels meurtres de représailles suite au renouveau des combats. Ces circonstances, combinées avec la famine de l'année dernière en Somalie, ont entamé les mécanismes traditionnels de résistance des populations locales et les ont forcés à chercher asile de l'autre côté de la frontière », a dit le porte-parole du HCR.

Au nord-est du Kenya, le complexe de réfugiés de Dadaab a été également affecté par les dernières pluies. Depuis la mi-avril, le HCR distribue des bâches en plastique et des tentes aux réfugiés dont les abris ont été endommagés ou détruits par les précipitations. « Notre personnel continue à distribuer des bâches et d'autres biens de secours, en donnant la priorité aux réfugiés les plus vulnérables et ceux dont les maisons ont été endommagées par les pluies. Le HCR et ses partenaires travaillent également à réduire l'effet d'inondations potentielles. Des évaluations des besoins et des programmes d'aide ont été développés, mais des contraintes budgétaires en entravent la mise en œuvre », a expliqué M. Edwards.

En anticipation des cas de paludisme, les partenaires du HCR dans le domaine de la santé ont commencé à distribuer des moustiquaires traitées à l'insecticide. 220.000 moustiquaires seront distribuées dans les quatre prochaines semaines dans les camps d'Ifo, Dagahaley et Hagadera, accompagnées de sessions de démonstrations et d'information sur leur utilisation et leur entretien. Le complexe de réfugiés de Dadaab accueille actuellement plus de 464.000 réfugiés, originaires pour la plupart de Somalie.

Des décennies de conflit et de sécheresse ont poussé près de 983 000 réfugiés somaliens dans les pays de la région. La plupart d'entre eux sont hébergés au Kenya, au Yémen et en Ethiopie. Par ailleurs, 1,36 million de Somaliens sont déplacés internes dans leur pays.


Une dispute sur la frontière entre le Kenya et la Somalie menace l'exploration

20 avril 2012

Une dispute entre le Kenya et la Somalie sur leur frontière maritime peut dissuader les compagnies pétrolières multinationales pour l'exploration pétrolière et gazière au large des côtes d'Afrique orientale, et un officiel de la Somalie a averti que la dispute pourrait dégénérer.

Les deux nations côtières sont en désaccord sur l'emplacement de leur frontièredans l'océan Indien. L'enjeu est donc sur leurs revendications juridiques pour lavente des droits d'exploration et la perception des recettes de toute découverte.

-Source: Reuters-

Une personne tuée et dix autres blessées au cours des émeutes au sein de la

21 Avril 2012
Les autorités pénitentiaires disent qu’au moins 1 personne a été confirmée morte et 10 autres blessées vendredi lors d'une rupture de prison qui s’est suivie des tirs meurtriers au centre de détention de Mogadiscio. Selon des témoins, l'affrontement a éclaté quand quelques militaires ont essayé de libérer deux autres militaires qui étaient détenus dans la prison par le gouvernement somalien. Les militaires ont également utilisé des grenades et des tirs au cours de leur attaque qui a duré plusieurs minutes, tuant un prisonnier et blessant dix autres détenus qui ont été transférés vers les hôpitaux dans la capitale.

-Source: Radio Shabelle, Somalia Report

Al Shabaab force les employés du port de Kismayo à rejoindre la guerre

22 avril 2012

Des sources crédibles au port de la ville somalienne de Kismayo suggèrent que les
combattants d'Al-Shabaab sont en train de recruter par force des travailleurs du port
pour rejoindre leur "Jihad" contre l'Armée Nationale Somalienne. La source indique
également que les travailleurs du port sont enlevés et d'autres conduits dans des
camps d'entraînement d'Al Shabaab à Kismayo et à Middle Shabelle.

Source: Radio Mogadiscio, Sonna

Des fortes pluies frappent des familles déplacées dans la capitale somalienne

MOGADISCIO (Xinhua) - Des pluies torrentielles ont frappé des familles déplacées dans la capitale somalienne de Mogadiscio car les crues éclairs ont inondé les abris de gens dans les camps de réfugiés, les autorités sanitaires ont mis en garde contre une propagation possible de maladies.


27/04/2012 |

Des milliers de familles déplacées par le conflit civil en Somalie et la récente sécheresse et la famine qui ont frappé le sud et le centre du pays continuent de vivre dans des abris de fortune dans la capitale somalienne, Mogadiscio.

Les fortes pluies qui ont duré pendant plus de quatre heures ont causé des crues éclairs qui ont inondé des abris de fortune des personnes déplacées qui vivaient dans les édifices gouvernementaux désertes dans la capitale somalienne de Mogadiscio.

Les autorités sanitaires ont averti que de fortes pluies et les crues éclairs peuvent provoquer une propagation de maladies de la peau et d'autres infections si les personnes affectées ne reçoivent pas le soutien dont ils ont besoin pour prévenir une telle éventualité.

Le gouvernement somalien et les organisations humanitaires ont entrepris ces derniers mois le rapatriement volontaire des personnes forcées de quitter leurs maisons par la récente famine dans le sud et le centre du pays.

L'ONU a annoncé la fin de la famine en Somalie en fin 2011 et le programme de rapatriement volontaire est en train d'aider les gens à retourner dans leurs villages d'origine pour leur permettre de redémarrer leurs activités agricoles et de gagner leurs vies.

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Les procédures anti-piraterie retardées au Kenya ?

avr 27, 2012
(BRUXELLES2) C’est un nouveau coup dur pour les procédures judiciaires engagées contre les pirates au Kenya. Un pays qui accueille cependant une bonne majorité des suspects de piraterie transférés par les forces européennes et anglo-saxonnes. La magistrature kenyane vient en effet de subir un vigoureux coup de balai, qui pourrait avoir des conséquences indirectes sur les affaires en cours, en particulier de piraterie. Quatre magistrats de la Cour d’appel viennent ainsi d’être démis de leur fonction. Ils ont été jugés inaptes à exercer leurs fonctions, n’ayant pas réussi le test d’intégrité. Certains ont été considérés comme acceptant trop facilement des « cadeaux », d’autres trop engagés de façon politique ou fermant les yeux sur les tortures dont ont été victimes des accusés. Une décision qui s’inscrit dans le cadre d’une vérification de compétences des hauts magistrats et d’une réforme plus générale de la justice. Trois des cinq juges en charge des affaires de piraterie ont ainsi été renvoyés à leurs études. Cela qui devrait non seulement entraîner une surcharge de travail pour les 11 juges restants mais aussi obliger à reprendre à zéro certaines auditions selon nos confrères kenyans. Avec un ralentissement des procédures en cours à la clé…


Les 11 pirates du Nivose condamnés à 20 ans de prison au Kenya

avr 27, 2012
(BRUXELLES2) Appréhendés début mai 2009 par les marins français, 11 suspects viennent d’être récemment condamnés, à 20 ans de prison, à Mombasa (Kenya). Une peine qu’on peut relativement lourde par rapport aux peines habituellement infligées au Kenya. La « Magistrate » kenyane a eu la main lourde dans son jugement prononcé le 19 avril dernier. Dans une affaire similaire, arrêtés par la même frégate au même moment, les suspects n’avaient été condamnés qu’à 5 années de prison. Mais il faut dire que les circonstances ne plaidaient pas pour les accusés.

Les pirates sont repérés d’abord par un avion de patrouille maritime espagnol. Alertée, la frégate française Nivose dans une manoeuvre digne des manuels de bataille navale, se place alors face au soleil pour aveugler les pirates. Ceux-ci se laissent prendre au piège et s’apprêtent à lancer une attaque sur le Nivose. Ils se rapprochent à grande vitesse quand le capitaine du bord décide de les intercepter. Après survol par l’hélicoptère Panther, les équipes d’abordage trouvent à bord des armes, preuve évidente, d’une implication dans la piraterie.

URL Source : http://www.bruxelles2.eu/piraterie-maritime/les-11-pirates-du-nivose-condamnes-a-20-ans-de-prison-au-kenya.html

L'AMISOM prend le contrôle du district de Banadir

20 avr. 2012

L’AMISOM affirme aujourd’hui avoir pris le contrôle du district de Banadir, qui comprend notamment la zone de Deynile et son aéroport, chassant les rebelles shebabs de la banlieue de Mogadiscio hier dans la soirée. « Cette opération était nécessaire afin d’enlever aux extrémistes une plate-forme leur permettant d’atteindre la population de Mogadiscio », a fait savoir la mission africaine dans un communiqué. L'AMISOM avait récemment pris le contrôle de la zone avant de le reperdre aux mains des shebabs.

(Source : AFP)

LES BELGES RESPONSABLES DE TOUT LE SUD SOMALIEN, Samedi 6 mars 1993

Une étendue qui couvre près de deux fois la Belgique
Les Belges responsables de tout le Sud somalien

Le commandant du contingent belge engagé dans l'opération «Rendre l'espoir», le colonel Marc Jacqmin, a repris vendredi le commandement opérationnel du «secteur sud» de la Somalie. Et c'est un amiral américain, Jonathan Howe, qui est désigné comme le représent spécial de l'ONU en Somalie.

Le colonel Jacqmin commandait jusqu'içi le contingent belge de 900 hommes contrôlant la ville portuaire de Kismayo, dans le sud-est de la Somalie et composé principalement de para-comandos. Le colonel belge remplace le général américain Macgruder. Le colonel Marc Jacqmin devient ainsi responsable d'une zone couvrant 1,8 fois la superficie de la Belgique.

Cette remise de commandement avait initialement été prévue pour la fin du mois de février et devait se dérouler en présence du chef d'état-major de l'armée belge, le lieutenant-général José Charlier. La reprise des combats entre clans rivaux du général Mohamed Said Hersi, dit «Morgan» (le gendre de l'ancien dictateur Siad Barre) et du colonel Omar Jess avaient modifié ce scénario, «contraignant» les Américains à demeurer quelques jours de plus à Kismayo. Les rapports militaires parvenus à Bruxelles font état d'un «calme relatif» à Kismayo. On annonçait toutefois vendredi soir dans la cité portuaire que, dans la journée, cinq «bandits» somaliens qui attaquaient, en groupe d'une dizaine d'hommes, un camp de personnes déplacées - le cadavre d'une Somalienne y a été trouvé - avaient été tués par les forces belges. Des incidents avaient eu lieu précédemment entre partisans des clans de Morgan et de Jess, se traduisant par des jets de pierres ou de grenades. Trois enfants ont été blessés par l'explosion d'une grenade. Ces incidents ne visent pas les paras belges qui, pour le moment, poursuivent leurs patrouilles dans la ville de Kismayo le long d'une «ligne verte», ligne de démarcation entre les clans de «Morgan» et du colonel Jess.

Le colonel Jacqmin (ici de dos, deuxième en partant de la gauche) s'est entretenu une nouvelle fois avec les deux chefs de clans

Le colonel Jacqmin s'est entretenu une nouvelle fois avec les deux chefs de clans en vue de les persuader de maintenir leurs «troupes» dans des zones délimitées. Le chef du contingent belge s'emploie également à trouver un règlement pour la restitution des armes lourdes. Vendredi, les hommes de la 21e compagnie du 1er bataillon parachutiste de Diest, renforcés par un peloton du 3e lanciers paras de Stockem (Arlon) ont relevé une compagnie américaine basée à Bandaar Salaam, entre Kismayo et Jilib à 80 km plus au nord.

Selon le lieutenant-colonel Marinus, les militaires belges ont également mis en place un dispositif contre les infiltrations. C'est ainsi qu'ils contrôlent en permanence l'ancien aérodrome situé à quelque kilomètres au nord de Kismayo pour éviter que des partisans de Jess ne parviennent à s'infilter de nouveau dans la ville.

La tâche des para-commandos belges consiste encore à escorter des convois. Jeudi, ils ont accompagné un convoi de l'Unicef vers Kansuma, un village dans la vallée de Juba, à 50 kilomètres au nord de Kismayo.

D'autre part, le navire de commandement et de soutien logistique «Zinnia» de la Force navale a quitté vendredi le port de Mombasa au Kenya. Il est attendu avec un chargement de vivres à Kismayo le 7 ou le 8 mars prochain.

Entre-temps, des hommes de la Force navale ont procédé au balisage du port de Kismayo et y ont installé un radar de navigation. Une reconnaissance des fonds marins a également été effectuée en vue d'améliorer à terme l'accès du port aux navires transportant de l'aide. Ainsi, l'arrivée du «Sea Pearl» transportant 3.500 tonnes de vivres et d'aides diverses est prévue pour samedi à Kismayo.

D'autre part, la marine américaine a arraisonné au large des Seychelles, dans l'océan Indien, un bateau serbe qui transportait des armes apparemment destinées à la Somalie.

(Belga et AFP.)

Atalante : le Nivôse rejoint la force européenne de lutte contre la piraterie

20/04/2012

La frégate de surveillance (FS) Nivôse a quitté la base navale de Port-des-Galets (Ile de La Réunion) pour rejoindre l’opération Atalante le 16 avril 2012.


Crédits : EMA / Marine nationaleLe Nivôse et l'équipe de visite (à droite) - Ministère de la Défense et des anciens combattants

Le dispositif français engagé dans l’opération Atalante compte désormais les deux frégates Aconit et Nivôse [lien vers la brève sur la dernière action de l’Aconit], le bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne qui embarque l’état-major de la force, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2) basé à Djibouti [lien vers la brève déploiement d’un ATL 2], ainsi que les bâtiments de la mission Jeanne d’Arc (Dixmude et Georges Leygues) qui apportent leur soutien à l’opération depuis le 23 mars 2012 [lien vers la brève].

Par ailleurs, la Marne a débuté le 15 avril dans le nord-est de l’océan Indien l’escorte du MV Sunrise V, affrété par le Programme alimentaire mondial (PAM). Elle sera relevée dans cette tâche par la frégate Aconit à l’ouvert du Golfe d’Aden, où elle patrouille depuis plusieurs jours.

L'opération Atalante a donc pour mission de :
·    fournir une protection aux navires affrétés par le PAM;
·    protéger les navires marchands;
·    recourir aux moyens nécessaires, y compris à l'usage de la force, pour dissuader, prévenir et intervenir afin de mettre fin aux actes de piraterie ou aux vols à main armée qui pourraient être commis dans les zones où ceux-ci s'exercent.

Sources : EMA
Droits : Ministère de la Défense et des anciens combattants

Un navire de guerre espagnol aide à libérer neuf pêcheurs yémenites capturés par des pirates somaliens

SANAA (Xinhua) - Un bâtiment de guerre espagnol a aidé à libérer neuf pêcheurs yéménites capturés la semaine dernière par des pirates somaliens en mer Arabique, a annoncé jeudi le ministère de l'Intérieur.

Jeudi 19 avril 2012

Navire controlé dans le cadre de la lutte contre
la piraterie maritime.

Navire controlé dans le cadre de la lutte contre la piraterie maritime
"Un bâtiment de guerre espagnol a intercepté dans le golfe d'Aden plusieurs pirates somaliens et libéré neuf membres d'équipage d'un bateau de pêche", selon le ministère de l'Intérieur.

Le bateau de pêche avait été capturé par des pirates le 15 avril en mer Arabique.

Le ministère de l'Intérieur n'a pas dit quant les pêcheurs ont été libérés, disant seulement que les gardes-côtes du Yémen ont pris contact avec le navire espagnol pour accueillir les pêcheurs libérés.


Somalie : Un traducteur de l'ambassade turque abattu à Mogadiscio

MOGADISCIO (Xinhua) - Un traducteur local de l'ambassade turque dans la capitale somalienne Mogadiscio a été abattu jeudi par un tireur non identifié, a déclaré la police somalienne.

19/04/2012
 
Yusuf Ibrahim Sheikh Hussein a été abattu de plusieurs balles par un tireur isolé qui a attaqué le personnel de l'ambassade turque à un carrefour principal connu sous le nom K4.

La Turquie a rouvert son ambassade dans la capitale Mogadiscio au début de l'année suite à la visite de son Premier ministre Recep Tayyip Erdogan à la fin de l'année dernière.

La Turquie a joué un rôle clé en fournissant des aides humanitaires et de développement au pays de l'Afrique de l'Est ravagé par la guerre. Le geste a mis en colère le groupe radical shebab qui a accusé le gouvernement turc d'exporter laïcité dans le pays.

Aucun groupe n'a revendiqué la responsabilité de l'assassinat du membre du personnel de l'ambassade de Turquie, et ni le gouvernement somalien, ni l'ambassade de Turquie a jusqu'ici commenté sur l'incident.


La capitale de Somalie payera $500 pour chaque islamiste tué ou capturé

MOSCOU, 19 avril - RIA Novosti

La mairie de Mogadiscio, capitale de la Somalie, payera à ses habitants une prime de 500 dollars US pour la mort ou la capture de chaque militant du groupe islamiste Al-Shabbaab, lié à la nébuleuse terroriste Al-Qaïda, rapportent jeudi les médias internationaux citant le maire de Mogadiscio Mohamud Ahmed Nur.

"Vous pouvez désormais considérer chaque membre d'Al-Shabbaab comme une sorte de marchandise qui vous permettra de gagner un peu d'argent", a déclaré le maire.

La plupart des militants d'Al-Shabbaab ont quitté Mogadiscio en août 2011, mais le mouvement continue à y perpétrer régulièrement des attentats visant des institutions gouvernementales, les policiers et les habitants de la ville.

Depuis plusieurs décennies, la Somalie est ravagée par une guerre civile. Le pays est dépourvu d'autorité centrale et est divisé en plusieurs factions hostiles. Le gouvernement fédéral, reconnu par la communauté internationale, ne contrôle que la capitale, Mogadiscio, ainsi que quelques régions voisines, et est constamment attaqué par les islamistes d'Al-Shabaab.

Source : RIA Novosti

La conférence de Londres au chevet de la Somalie

22/02/2012

Près de vingt ans après le terrible échec des Etats-Unis et de l'opération Restore Hope (« Restaurer l'espoir »), la Somalie est toujours l'un des « pires drames du continent africain », comparable à celui du Soudan, souligne un diplomate européen. Ce jeudi 23 février, une conférence internationale à Londres qui réunira les représentants de quelque 40 pays et organisations multilatérales, se penche sur le sort de ce pays de la Corne de l'Afrique. Diplomates et experts dressent un tableau relativement sombre de la situation de la Somalie, qui est, selon un rapport publié hier par International Crisis Group, « l'exemple type de l'Etat défaillant ». Certes les soldats de l'Union africaine (Amisom), ougandais et rwandais, ont « libéré » Mogadiscio des shebab. De plus, certains diplomates ont noté un certain retour de la diaspora, comme le Premier ministre Abdiweli Mohamed Ali, qui a également la nationalité américaine. En dépit de ces progrès, les militants islamistes, qui se sont rapprochés récemment d'Al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), « continuent à faire sauter des bombes dans la capitale » et l'opération de reconquête ne concerne que Mogadiscio et quelques zones.

L'un des objectifs de la conférence de Londres est de porter les effectifs de l'Amisom de 12.000 à 17.000 soldats en intégrant un contingent kényan et quelques militaires djiboutiens. L'une des interrogations porte aujourd'hui sur le financement de cette force, qui est assuré actuellement pour 300 millions de dollars (226 millions d'euros) par l'ONU. En outre, 130 millions d'euros sont versés par l'Union européenne pour payer les soldes. Un montant qui pourrait être augmenté de 90 millions pour couvrir la hausse des effectifs. L'un des enjeux de la conférence sera de trouver de nouvelles sources de financement, notamment auprès des pays du Golfe. Mais le grand enjeu sera de demander au gouvernement fédéral de transition de s'impliquer plus fortement dans le processus. Le peut-il vraiment ? En tout cas, la piraterie au large de la Somalie est la conséquence de l'instabilité du pays. Or quelque 20.000 navires par an transitent par le golfe d'Aden...
JACQUES HUBERT-RODIER, Les Echos

Source: http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/0201910855342-la-conference-de-londres-au-chevet-de-la-somalie-292680.php

La Directrice générale demande une sécurité renforcée pour les journalistes en Somalie et dénonce le meurtre du reporter Mahad Salad Adan

16.04.2012 - UNESCOPRESS
La Directrice générale de l’UNESCO, Irina Bokova, a déploré aujourd’hui le meurtre de Mahad Salad Adan, également connu sous le nom de Mahad Jamal, survenu au début du mois d’avril dans la région d’Hiran, dans le centre de la Somalie. Elle a également demandé que des mesures soient adoptées pour améliorer la sécurité des journalistes travaillant dans le pays.

[Translate to francais:] “I condemn the murder of Mahad Salad Adan in Somalia where all too many journalists are paying with their life for exercising their profession and trying to uphold the fundamental human right to free expression,” the Director-General said. “I call on the authorities and on the belligerent factions in Somalia to respect the civilian status of journalists and let them provide their essential contribution to public debate.”

« Je condamne le meurtre de Mahad Salad Adan en Somalie, où trop de journalistes payent de leur vie pour exercer leur profession et défendre le droit fondamental à la liberté d’expression », a déclaré la Directrice générale. « J’en appelle aux autorités et aux factions belligérantes en Somalie pour respecter le statut civil des journalistes et leur permettre d’apporter leur contribution essentielle au débat public ».
Mahad Salad Adan, correspondant au Shabelle Media Network, aurait été tué par trois hommes armés à proximité de son domicile dans le village de Howlwadag, à l’ouest de Beledeweyne, la capitale du Hiran, le 5 avril.

Le meurtre de Mahad Salad Adan porte à dix-sept le nombre de journalistes et de professionnels des médias tués en Somalie depuis 2008. Ils sont recensés sur la page du Mémorial UNESCO des journalistes assassinés 


En 2011, l’UNESCO a fourni du matériel et assuré des formations sur les questions de sécurité, sur la couverture des conflits et des crises humanitaires à plus de 40 professionnels des médias en Somalie. L’objectif de cette assistance est de renforcer la qualité et le flux des informations humanitaires dans le pays et les camps de réfugiés voisins. L’année dernière, l’UNESCO, en collaboration avec le Centre de formation de Radio Netherlands, a formé 20 journalistes de radio communautaires afin de les aider à améliorer leur capacité à travailler dans un environnement conflictuel.

***
Contact média : Sylvie Coudray, +33 (0) 1 45 68 42 12


L’UNESCO est l’agence des Nations Unies dont la mission consiste à défendre la liberté d’expression et la liberté de la presse. En vertu de l’Article premier de son Acte constitutif, l’Organisation est tenue « d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue, ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples ». À cette fin, elle « favorise la connaissance et la compréhension mutuelle des nations en prêtant son concours aux organes d’information des masses ; elle recommande, à cet effet, tels accords internationaux qu’elle juge utiles pour faciliter la libre circulation des idées, par le mot et par l’image ».



Somalie: un soldat tué dans une attaque-suicide dans le sud du pays

MOGADISCIO — Un kamikaze a tué mardi un soldat somalien à Baïdoa, ex-bastion des rebelles islamistes shebab dans le sud de la Somalie, en tentant de pénétrer dans un bâtiment tenu par les forces de sécurité du gouvernement, ont indiqué un responsable somalien et un témoin.

Des soldats somaliens, le 30 mars 2012 près de Mogadiscio
(AFP/Archives, Abdurashid Abdulle Abikar)

"Un homme portant une ceinture d'explosifs a tenté de pénétrer dans un bâtiment où est postée l'agence de sécurité (somalienne) à Baïdoa ce matin. Le soldat l'a arrêté et alors qu'il tentait de le contrôler, le kamikaze s'est fait exploser," a affirmé Mohamed Samow, un responsable sécurité présent sur place.

"Le kamikaze est mort sur le coup et le soldat, d'abord gravement blessé, est décédé plus tard à l'hôpital", a-t-il ajouté.

"Il y a eu une forte explosion, je suis sorti pour voir ce qui se passait," a raconté le témoin, Said Nure, qui dit avoir vu le corps du Kamikaze. "La zone a été scellée par les forces du gouvernement pendant environ une demi-heure," a-t-il poursuivi.

Baïdoa, située à quelque 250 km au nord-ouest de la capitale Mogadiscio, a été prise en février par l'armée éthiopienne aux shebab, un mouvement récemment intégré à Al-Qaïda.

Un mois et demi plus tard, début avril, la force de l'Union africaine (UA) en Somalie (Amisom), qui intervient en soutien des fragiles autorités de transition du pays contre les shebab, y envoyait à son tour un groupe d'hommes. Il s'agissait du premier déploiement de la force pan-africaine hors de Mogadiscio, depuis le début de son intervention en Somalie il y a 5 ans.

L'Ethiopie, dans la foulée du Kenya, a envoyé des troupes en Somalie fin 2011. Les deux armées ont renforcé la pression militaire sur les insurgés islamistes, qui ont juré la perte des autorités somaliennes de transition mais avaient déjà dû abandonner leurs positions clés à Mogadiscio en août, sous la pression de l'Amisom et des forces gouvernementales somaliennes.

Dans la capitale, les insurgés continuent de lancer des attaques de type guérilla depuis leur retrait. A Baïdoa, la semaine dernière, ils ont aussi revendiqué un attentat à la bombe sur un marché qui a fait au moins 11 morts, en majorité des femmes et des enfants.

Les insurgés assurent qu'ils n'ont pas été affaiblis ces derniers mois et préfèrent parler de changement de stratégie. Ils semblent, depuis quelque temps, vouloir ouvrir un front plus au nord et ont, à cette fin, commencé à envoyer des combattants dans la région auto-proclamée autonome du Puntland.

La Somalie est ravagée par la guerre civile depuis la chute du président Siad Barré en 1991. La situation chaotique a permis l'explosion de milices, seigneurs de guerre et groupes de pirates, qui contrôlent de plus ou moins grandes parties du territoire.

Atalante : la Marne et le commandant de la TF 465 à la rencontre des autres bâtiments de la force

16/04/2012

Du 9 au 11 avril, la Marne a procédé au ravitaillement à la mer de cinq bâtiments de la force européenne Atalante. A cette occasion, le commandant de la TF 465 a pu s’entretenir avec les commandants des bâtiments.


Crédits : EMA / Marine nationaleDe gauche à droite, la frégate
espagnole Reina Sofia, la Marne et la frégate portugaise Corte Real
procède à un ravitaillement à la mer simultané - Ministère de
la Défense et des anciens combattants

Navire amiral de la Task Force 465 depuis le 7 avril, la Marne a rapidement été engagé en soutien des autres bâtiments de la force européenne en réalisant cinq ravitaillements à la mer en trois jours. Ils ont bien entendu pour objectif d’approvisionner les bâtiments en carburant ou en vivres et pièces détachées, mais ils ont également été mis à profit par le contre-amiral Dupuis et son état-major pour rencontrer les commandants et officiers opérations de ces bâtiments placés sous ses ordres pour conduire des opérations de lutte contre la piraterie.

Du 9 au 11 avril, le contre-amiral Dupuis s’est entretenu avec le commandant de la frégate portugaise Corte Real ainsi que ceux des bâtiments français Georges Leygues, Aconit et Dixmude.

Les ravitaillements à la mer, parfois doubles comme celui réalisé simultanément au profit des frégates espagnole et portugaise le 10 avril, ainsi que les transferts concomitants de personnes par hélicoptère nécessitent des manœuvres complexes et coordonnées entre les équipages des bâtiments. Ce jour là, il ne manquait qu’un navire italien pour réunir les 4 pays constituant la force maritime européenne (EUROMARFOR) qui participe à l’opération Atalante depuis le mois de décembre.

Le dernier bâtiment rencontré, le 11 avril, était le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Dixmude à bord duquel le contre-amiral Dupuis a également donné une conférence sur la lutte contre la piraterie au profit des officiers élèves de la mission Jeanne d’Arc. Cette dernière, composée du Dixmude et de la frégate Georges Leygues apporte un soutien à la force européenne de lutte contre la piraterie à l’occasion de son passage dans la zone (vidéo).

Pour favoriser la coordination avec les autres acteurs internationaux de la lutte contre la piraterie, d’autres rencontres auront lieu avec les autres forces internationales (OTAN et Combined Maritime Forces) ou les nations indépendantes déployées dans l’océan Indien.

 
Crédits : EMA / Marine nationaleRavitaillement à la mer avec la Marne de la frégate espagnole Reina Sofia (à droite) et de la frégate portugaise Corte Real (à gauche) - Ministère de la Défense et des anciens combattants


L'ambassade américaine craint des attentats à Nairobi

L'armée kényane avance près de Liboi, à la frontière avec la Somalie, pour combattre les islamistes shebab, le 15 octobre 2011
L'armée kényane avance près de Liboi, à la frontière avec la Somalie,
pour combattre les islamistes shebab, le 15 octobre 2011 (Photo Tony Karumba. AFP)

 
23 avril 2012
 

Les Etats-Unis mettent de nouveau en garde contre un risque d'attentat pesant sur les hôtels et bâtiments officiels de la capitale kényane.

L’ambassade des Etats-Unis à Nairobi a mis en garde lundi les ressortissants américains au Kenya contre une menace d’attentat sur des hôtels et bâtiments officiels de la capitale kényane.

L’ambassade «a reçu des informations crédibles sur un attentat possible contre des hôtels et des bâtiments gouvernementaux kényans d’importance», explique la représentation américaine dans un «message de sécurité».

«Le moment de l’attentat n’est pas connu, néanmoins l’ambassade a des raisons de penser que l’attentat potentiel est dans les phases ultimes de préparatif», poursuit le message.

Le 23 octobre, l’ambassade américaine à Nairobi avait déjà mis en garde ses ressortissants contre le risque d’attaques contre des étrangers au Kenya, après le lancement d’une offensive militaire kényane contre les insurgés islamistes shebab dans le sud de la Somalie.

L’ambassade avait même conseillé de «reporter» les voyages au Kenya.

Le 4 novembre, elle avait mis en garde les ressortissants américains contre les déplacements au Kenya, après une série d’enlèvements contre des ressortissants européens dans le pays.

Les shebab, récemment intégrés au réseau Al-Qaeda, ont a plusieurs reprises menacé de frapper le Kenya en représailles à l’intervention militaire kényane en Somalie.

Le Kenya accueille sur son sol une forte population de Somaliens qui ont fui la famine et le chaos dans lequel est plongé leur pays, livré aux chefs de guerre, groupes criminels et milices islamistes depuis la chute du régime du président Siad Barre en 1991.

Par ailleurs, environ 1% des Kényans sont d’ethnie somali.

En 1998, 213 personnes avaient été tuées au coeur de Nairobi, frappé par un sanglant attentat visant l’ambassade américaine et perpétré par Al-Qaeda.

(AFP)

L’Ethiopie annonce qu'elle va bientôt retirer ses troupes de la Somalie

18 avril - Source: Radio risaala, Kulmiye - 195 mots

Le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi a annoncé que les forces
éthiopiennes en Somalie vont bientôt retourner dans leur pays. Il a déclaré que
les zones sous contrôle des forces éthiopiennes seront remises aux forces de
l'Ouganda, du Burundi, du Kenya, du Djibouti et du Rwanda. Le Rwanda ne
dispose actuellement pas de troupes en Somalie, mais tous les quatre autres
pays forment la mission de l'Union africaine en Somalie.

Les forces éthiopiennes sont entrées en Somalie au début de cette année et le
premier ministre éthiopien a dit que leur mission a été accomplie avec succès
jusqu'à présent. Le Premier ministre a indiqué qu'ils ont gagné la guerre contre
Al Shabaab, mais il n'a pas donné une date exacte pour le retrait des troupes.
"La raison pour laquelle nous avons envoyé nos troupes en Somalie est d'aider
le Gouvernement fédéral de transition de la Somalie pour lutter contre les
insurgés et nous avons réussi,"Zenawi l’a déclaré au parlement de son pays.
Il a déclaré que les troupes éthiopiennes ont rencontré peu de résistance d’Al
Shabaab, et il a également déclaré que leurs troupes ont été la cible à plusieurs
reprises avec les mines terrestres. Zenawi a également déclaré devant le
parlement qu'ils ne se battaient pas avec l'Erythrée. C'était le mois dernier
lorsque les troupes éthiopiennes ont été frappées sur plusieurs positions, selon
elles, elles ont été attaquées de l'intérieur de l'Érythrée.

Raid aérien vraisemblablement contre une base de pirates en Somalie

MOGADISCIO - Des avions militaires ont mené mardi un raid visant vraisemblablement une base de pirates dans la région auto-proclamée autonome du Puntland, au nord de la Somalie, a-t-on appris auprès de témoins et d'un responsable local.




Deux appareils ont attaqué une localité côtière, entre Hafun et Bargal, a affirmé un chef coutumier local, Muse Jama. Je pense qu'ils visaient des pirates, a-t-il poursuivi.

Un garde-côtes a confirmé l'information, sans donner plus de détails sur les frappes, ni l'origine des avions.

Nous avons reçu une information selon laquelle un appareil militaire non identifié a largué plusieurs missiles près de la localité de Gumah, des chefs coutumiers locaux nous ont dit que deux civils avaient été blessés mais nous n'avons pas plus d'informations, a précisé le garde-côtes, Mohamed Abdirahman.

Gumah se situe sur la côte nord du Puntland, à quelque 220 km à l'est du port de Bossaso, le plus important de cette région infestée de pirates. Les pirates somaliens opèrent de plus en plus loin dans l'océan Indien, pour prendre en otage des navires étrangers qu'ils tentent ensuite de monnayer contre des rançons de plusieurs millions de dollars.

Pour lutter contre le phénomène, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont autorisé fin mars les forces européennes déployées dans l'océan Indien à frapper les repaires de pirates somaliens sur les côtes.

La mission européenne contre la piraterie dans l'océan Indien, Atalante, déploie depuis 2008 entre cinq et dix navires de guerre et des avions de reconnaissance. L'idée est désormais de permettre à ses navires de neutraliser les dépôts des pirates le long des côtes et sur les plages.

Les autorités américaines ont pour leur part déjà revendiqué dans le passé avoir déclenché des raids aériens menés par des avions de chasse contre des responsables islamistes somaliens shebab, un mouvement récemment intégré à Al-Qaïda.

Les Etats-Unis opèrent également des vols de drones dans la Corne de l'Afrique, mais assurent que ces appareils ne sont pas armés, contrairement à des informations de la presse américaine.

La Somalie est en état de guerre civile depuis la chute du président Siad Barré en 1991. La situation chaotique a favorisé l'émergence de milices, seigneurs de guerre et autres groupes de pirates qui contrôlent de plus ou moins grandes parties du territoire.


(©AFP / 17 avril 2012 17h09)

Somalie: la force de l'Union africaine avance en périphérie de Mogadiscio

20/04/2012


Des soldats de l'Amisom, le 13 février 2012 à Mogadiscio, en Somalie (© AFP)
La force de l'Union africaine (UA) en Somalie (Amisom) a affirmé vendredi avoir encore avancé en périphérie de Mogadiscio et pris de nouvelles bases aux rebelles islamistes shebab.
Des soldats burundais de l'Amisom ont pris le contrôle jeudi soir du district de Banadir, qui comprend notamment une piste d'atterrissage stratégique, celle de Deynile.

La prise de Banadir "était nécessaire pour priver les extrémistes d'une base pour viser la population de Mogadiscio," a déclaré la force panafricaine dans un communiqué.

Aucun responsable shebab n'était dans l'immédiat disponible pour commenter l'information.
Sous la pression de l'Amisom et des forces des fragiles autorités de transitions somaliennes, que l'UA soutient dans leur combat contre les shebab, les insurgés islamistes avaient été contraints d'abandonner leurs positions clés à Mogadiscio en août dernier.

Mais les rebelles, récemment intégrés à Al-Qaïda, continuent depuis de mener des attaques de type guérilla dans la capitale somalienne.

Deynile est aussi stratégique parce qu'elle ouvre les portes du couloir d'Afgoye, encore contrôlé par les shebab au nord-ouest de Mogadiscio et qui abrite la plus grande population de déplacés au monde.
En début d'année, quelque 410.000 personnes, soit le tiers du nombre total de déplacés en Somalie, s'y trouvaient encore, selon des chiffres des Nations unies.

Sous pression dans et autour de la capitale somalienne, les shebab sont pris en étau par une offensive régionale dans le sud et le centre de la Somalie, où les armées éthiopienne et kényane interviennent aussi depuis fin 2011.

Les insurgés nient pourtant tout affaiblissement et affirment avoir changé de stratégie. Ils ont commencé à installer de nouvelles bases plus au nord, dans la région autoproclamée autonome du Puntland.

La Somalie est en état de guerre civile et sans gouvernement effectif depuis la chute du président Siad Barre en 1991. La situation chaotique a permis l'émergence de milices, seigneurs de guerre mais aussi de groupes de pirates qui contrôlent de plus ou moins grandes portions du territoire.

© 2012 AFP

L’AMISOM capture la piste d’atterrissage de Daynille

Mogadiscio, le 20 Avril 2012: Le contingent burundais de l’AMISOM, hier soir, a lancé une opération pour récupérer des zones importantes du distict de Banadir en Somalie que les extrémistes utilisaient pour cibler la population dans la capitale, Mogadiscio.

L’opération a abouti à la capture de la piste d’atterrissage de Daynille qui était auparavant contrôlée par le groupe extrémiste Al Shabaab.

Le Général de Brigade Audace Nduwumunsi, Commandant Adjoint de la Force de l’AMISOM, a déclaré que l’opération était nécessaire pour nier aux extrémistes une plate-forme pour cibler les gens de Mogadiscio.

« La communauté internationale a mandaté l’AMISOM pour sécuriser la Somalie pour que ses habitants aient la possibilité de choisir une forme de gouvernement qui leur convient le mieux. En récupérant l’aérodrome d’importance stratégique de Daynille, nous avons fait un grand pas vers rendre cela une réalité et contribuer à créer les conditions nécessaires à la réconciliation et la reconstruction « , a-t-il dit.

Au mois de Février, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adopté une résolution qui renforce le mandat de l’AMISOM et qui augmente son effectif autorisé jusqu’à 17 731. Depuis lors, l’AMISOM a étendu sa présence dans toutes les régions du sud et du centre du pays et, aujourd’hui, ses forces sont présentes dans plusieurs régions de la Somalie, y compris Banadir, Baidoa, Lower Juba et Gedo.

Source : AMISOM

La force de l'Union africaine (UA) en Somalie (Amisom) a affirmé vendredi avoir encore avancé en périphérie de Mogadiscio et pris de nouvelles bases aux rebelles islamistes shebab.

20 avril 2012

Des soldats burundais de l'Amisom ont pris le contrôle jeudi soir du district de Banadir, qui comprend notamment une piste d'atterrissage stratégique, celle de Deynile.

La prise de Banadir "était nécessaire pour priver les extrémistes d'une base pour viser la population de Mogadiscio," a déclaré la force panafricaine dans un communiqué.

Aucun responsable shebab n'était dans l'immédiat disponible pour commenter l'information.
Sous la pression de l'Amisom et des forces des fragiles autorités de transitions somaliennes, que l'UA soutient dans leur combat contre les shebab, les insurgés islamistes avaient été contraints d'abandonner leurs positions clés à Mogadiscio en août dernier.

Mais les rebelles, récemment intégrés à Al-Qaïda, continuent depuis de mener des attaques de type guérilla dans la capitale somalienne.

Deynile est aussi stratégique parce qu'elle ouvre les portes du couloir d'Afgoye, encore contrôlé par les shebab au nord-ouest de Mogadiscio et qui abrite la plus grande population de déplacés au monde.
En début d'année, quelque 410.000 personnes, soit le tiers du nombre total de déplacés en Somalie, s'y trouvaient encore, selon des chiffres des Nations unies.

Sous pression dans et autour de la capitale somalienne, les shebab sont pris en étau par une offensive régionale dans le sud et le centre de la Somalie, où les armées éthiopienne et kényane interviennent aussi depuis fin 2011.

Les insurgés nient pourtant tout affaiblissement et affirment avoir changé de stratégie. Ils ont commencé à installer de nouvelles bases plus au nord, dans la région autoproclamée autonome du Puntland.
La Somalie est en état de guerre civile et sans gouvernement effectif depuis la chute du président Siad Barre en 1991. La situation chaotique a permis l'émergence de milices, seigneurs de guerre mais aussi de groupes de pirates qui contrôlent de plus ou moins grandes portions du territoire.

Source : http://www.rnw.nl/afrique/bulletin/somalie-la-force-de-lunion-africaine-avance-en-p%C3%A9riph%C3%A9rie-de-mogadiscios

Des affrontements forcent des centaines de Somaliens à fuir la ville

18 avril - Source: Shabelle - 169 mots

Dans les dernières heures, des centaines de Somaliens ont fui leurs maisons
craignant des affrontements meurtriers après que les troupes somaliennes et
kényanes ont fait des progrès militaires vers les positions des militants d’Al
Shabaab près de la ville d'Afmadow contrôlée par les rebelles dans le sud du
pays ravagée par la guerre.

Des familles avec leurs petits enfants, se dirigeaient à pieds dans la ville Dhoblay
à la frontière entre la Somalie et le Kenya à partir de la périphérie de la ville
d'Afmadow, depuis que les forces de la coalition ont occupé des positions
qu'elles ont saisies des rebelles liés à Al-Qaïda ce mois après de violents
combats.

«Ces gens qui fuient se seraient dirigés dans une zone au centre de la ville
Dhoblay et n'ont pas d'abri adéquats pour les protéger contre le froid et le soleil
accablant», a déclaré un résident de Dhoblay. Beaucoup de résidents
d’Afmadow avaient fui vers les villes frontalières proches du Kenya, qui
accueillent des dizaines de milliers de personnes déplacées, dans des combats
intenses entre les troupes de l'UA et les rebelles ces dernières années.


Et un bateau-mère de moins. Libération d’un dhow sri-lankais



(crédit : marine espagnole)

(B2) Le patrouilleur espagnol « Infanta Elena » – qui fait partie de la force européenne anti-piraterie – a intercepté un dhow sri lankais, le « Nimesha Duwa » « bien connu dans la région ». Depuis qu’il avait été capturé par les pirates somaliens, il y a six mois, il servait en effet de bateau mère et est fortement soupçonné d’avoir mené une attaque manquée sur un navire marchand dans le canal du Mozambique le week-end dernier.

Deux navires avait été repérés par la marine tanzanienne peu avant, près d’un gisement de gaz naturel, qui a demandé l’aide de la marine mozambicaine ou sud-africaine. En fait, c’est le navire espagnol qui était le plus près et est intervenu.

L’interception a eu lieu à une cinquantaine de miles au large de la côte de la Tanzanie, entre les îles de Pemba et Mafia, au coucher du soleil, mercredi (17 avril). Les Espagnols ont trouvé à bord du dhow sept pirates somaliens suspects et six pêcheurs. Ils ont tous été examinés par le médecin de bord espagnol. Tandis que la marine tanzanienne intervenait contre un skiff et arrêtait 5 autres suspects. Les pirates ont été transférés en Tanzanie pour y être incarcérés.

La neutralisation des bateaux-mères utilisés par les pirates somaliens est une des priorités de la nouvelle stratégie offensive définie par les forces européennes et de l’Alliance Atlantique, il y a plus d’un an. Un autre navire a été récupéré récemment. Lire : Un dhow yémenite, servant de bateau-mère, libéré


Un chef d'Al-Shabaab s’évade de Garissa, au nord-est du Kenya

18 Avril - Source: Star (Nairobi) - 105 mots

Un commandant supérieur Al Shabaab s'est mystérieusement échappé de la
prison de police, à Garissa. Nordeen Mburugu est un commandant supérieur
charge de la formation Al Shabaab et est accusé d’être derrière l'attaque à la
grenade d’Uhuru Parc en Juin 2010 dans laquelle six personnes sont mortes et
des dizaines ont été blessées. Il s'est évadé de la prison du tribunal de Garissa
Lundi alors qu’il attendait une audience sur son affaire. Les cellules de prison
sont tenues par la police. Les gardiens de prison ont transportés Mburugu de la
prison de Garissa où il a été placé devant les tribunaux pour l'audience. Ils ont
découvert qu'il manquait quand son nom fut appelé pour être entendu

Les présumés pirates perturbent l'audience sur l'affaire à Mombasa

16 avril - Source : The star (Nairobi) - 33 3 mots

L'audience sur l'affaire de piraterie dans lequel 24 suspects Somaliens, a été
ajourné après que les présumés aient menacé de sortir de la cour dans la
protestation. L’avocat des 24, Jared Magolo, était contre une décision faite par le
juge président de Mombasa Stephen Riech que l'audience continue après avoir
écarté une application par Magolo que l'audience soit arrêtée.

Magolo a soutenu que la procédure via vidéo- conférence au Kenya et à Téhéran
en Iran était illégale car les lieux utilisés à Téhéran étaient l'ambassade danoise
au lieu de l'ambassade kényane en Iran comme l’avait été plus tôt ordonné par le
magistrat local Timothy Gesora. “L'intégrité du procès de cette procédure est en
question parce qu'il a été détourné par les Danois et il peut être remarqué qu'il
est encore conduit dans l'ambassade danoise,” a-t-il expliqué. Il a voulu que
l'audience soit arrêtée à moins qu'un changement de lieux de l’ambassade
Danoise à l'ambassade kényane en Iran n'ait été effectué.

Le prolongement du plan contre les pirates Somaliens crée des vagues

18 avril - Source : the local - 202 mots

La mission anti piraterie de l'Union Européenne “Atalanta” qui depuis les trois
dernières années est en patrouille autour de la Corne de l'Afrique, implique
actuellement jusqu'à dix navires – dans une zone océanique à peu près la taille
de l'Europe.

Prolonger le mandat pour inclure les missions aéroportées jusqu'à deux
kilomètres à l'intérieur pour viser “l'équipement logistique des pirates” comme le
texte le décrivent, a exaspéré les partis d'opposition allemands.

L'expert de défense de Green Parti Omid Nouripour a dit que c'est “une
aventure mauvaise, insensée,” pendant que son homologue des Sociauxdémocrates,
Rainer Arnold a dit que son parti voterait contre ou s'abstiendrait
dans un sondage parlementaire. Si assez de membres du parti au pouvoir
conservateur et libéral se rebellent contre Angela Merkel, ils pourraient compromettre la participation allemande dans l’extension du mandat.

Qui était derrière l'attentat suicide au Théâtre de la Somalie et l'Hôtel

17 avril - Source: All Gedo - 399 mots
Sans aucun doute al-Qaïda est responsable des récents assassinats au Théâtre
National et les précédents dont celui de l’Hôtel Shamo. Je ne peux pas pénétrer
dans les regards vides de ceux qui voudraient tuer des innocents avec une telle
cruauté. La question cruciale ici est de savoir qui leur a donné l'accès au
théâtre?
Le 8 Avril, 2012, M. Sharif, le président somalien s’adressant à la VOA sur
l'incident. Il n'a offert ses condoléances à aucune personne. Au contraire, il a
critiqué le ministère de l'Information, les accusant de l'horrible incident. M. Sharif
a déclaré: Le Ministère n’a pas informé les autorités sur l'événement. Au cours
de la période des questions, M. Sharif a mentionné que, même s'il fut invité à cet
événement, il n'a pas pris la peine de participer. Il savait que la sécurité n'était
pas renforcée.
"La Somalie doit apprendre que l’intervention étrangère ne satisfait pas leur
intérêt, le Liban étant un bel exemple servant de leçon. Le Liban a fait face à des
interventions les unes après les autres, des guerres par procuration ont été
lancées et une nation et son peuple ont été dévastés. La Somalie a besoin de ne
pas chercher d’assistance à l’étranger car l’assistance engendre d’autres
souffrances et l’effusion de sang. "

Quelle leçon la Somalie peut-elle tirer du Liban?

17 avril - Source: The Real Issues Blog - 448 mots

La Somalie et le Liban partagent les mêmes caractéristiques sans doute. Les
deux sont des pays musulmans, les deux sont des anciennes nations coloniales,
et les deux ont tous fait face à une guerre civile. E bien la Somalie traverse
encore cette guerre aujourd'hui. La malédiction de la guerre civile est venue du
Liban, pour l'instant. Aujourd'hui, le Liban est un pays qui tente de guérir les
blessures qu'elle a subies dans la dévastatrice guerre civile de16 ans.

Le Liban a un système politique, la sécurité et l'ouverture. Il ya de la place pour
le débat sur la façon dont le Liban est ouvert et sécurisé, je crois qu'il vise mieux
que les temps sombres auxquels il était confronté au cours de la guerre civile.
Aujourd'hui, je recherche sur Google les nouvelles sur la Somalie et je ne
découvre rien à part des nouvelles terribles. "Un kamikaze tue des soldats en
Somalie", "les troupes éthiopiennes vont quitter la Somalie" et ainsi de suite.
La Somalie a été-en proie à la violence durant 21 ans. Pourtant, ce que j'ai
constaté entre les conflits du Liban et de la Somalie est le facteur sous-jacent
que les interventions étrangères ont sur la situation. Laissez-moi être clair, je ne
suis pas entrain de mettre l’intervention humanitaire sur cette liste, l’assistance
alimentaire à la suite de la grande famine.

"La diaspora somalienne, appuyée par la communauté internationale a organisé
ce forum pour initier le processus d'élaboration d'un plan à long terme sur la
Somalie- un mécanisme de planification stratégique

NUSOJ soutient l'appel à la libération du journaliste au Puntland

17 Avril - Source: Markacadeey - 326 mots
L'Union nationale des journalistes somaliens (NUSOJ) soutient l'appel à la
libération de Awke Abdullahi, directeur de Radio Voice of Peace à Bosaso, qui
est en prison il y a 46 jours dans la ville portuaire commerciale de Bosaso.
L’ administration de Puntland a détenu Abdullahi Awke après que la station de
radio qu’il dirigeait a diffusé la voix du porte-parole d’al-Shabaab au cours
d'affrontements entre l'administration de Puntland et les militants - affilié à al-
Shabaab, luttant contre l'administration de Puntland dans les montagnes de
Galgala près de Bosaso dans la région de Bari .
L'épouse du journaliste, Mme Istahil Abdi Garad Istahil et ses enfants, qui ont été
visités à leur résidence dans la ville portuaire commerciale de Bosaso par les
journalistes de la région de Bari dirigés par le coordonnateur de NUSOJ au
Puntland, Omar Said Mohamed la semaine dernière a appelé au gouvernement
de Puntland de libérer son mari. "Mon mari est détenu depuis plus de 6
semaines et n'a pas été traduit devant un tribunal" a dit Mme Istahil Abdi Garad
«Par conséquent, je fais appel au gouvernement pour libérer mon mari, dès que
possible."