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Le Kenya dissuadé de renvoyer des réfugiés en Somalie

Des militaires de la force Amisom durant les accrochages avec les insurgés Al Shabaab pour le contrôle du district de Daynile, au nord oust de Mogadisio
Daily Nation.

Nairobi, Kenya - Les autorités kényanes ont été invitées à ne pas renvoyer des réfugiés en Somalie en raison des combats en cours et des abus contre les civils dans les zones contrôlées par les forces kényanes et leurs milices alliées.

L'organisation de défense des droits de l'homme basée à New York, Human Rights Watch (HRW), a lancé cet appel dans un communiqué rendu public à Nairobi, en indiquant qu'au lieu d'affirmer que les 'zones nouvellement libérées' étaient assez sûres pour permettre le retour des réfugiés, les autorités kényanes devaient réouvrir le centre de contrôle à Liboi et reprendre l'enregistrement des nouveaux réfugiés pour s'assurer qu'ils reçoivent une assistance.


'Les violents affrontements dans le sud de la Somalie représentent toujours une grave menace pour les civils', indique le communiqué qui cite Daniel Bekele, directeur pour l'Afrique de HRW.


'Au lieu de répandre de fausses informations sur la sécurisation des régions frontalières, le Kenya devrait se concentrer sur l'aide et la protection aux réfugiés', estime HRW.

Selon HRW, ces derniers mois, de hauts responsables kényans ont demandé aux réfugiés somaliens de retourner dans leurs pays, en affirmant qu'ils ne courraient aucun risque.

Durant la semaine du 19 mars, le ministre des Affaires Étrangères, Moses Wetangula, et le ministre de la Sécurité intérieure, George Saitoti, ont déclaré que l'armée kényane avait sécurisé une zone sur le territoire somalien pour les réfugiés rapatriés en confirmant la déclaration du président Mwai Kibaki à la conférence de Londres sur la Somalie le 23 février.

Le ministre Saitoti a déclaré que 'suite à la libération de certaines villes par les forces de défense du Kenya et l'AMISOM (Mission de l'Union africaine en Somalie), les réfugiés pouvaient y retourner en toute sécurité'.

Cependant HRW a indiqué que les combats se poursuivaient dans les villes et les régions que le Kenya prétend contrôler et que le groupe islamiste Shebab maintient une présence significative sur place.

Pana 31/03/2012
http://www.afriquejet.com/le-kenya-dissuade-de-renvoyer-des-refugies-en-somalie-2012033136071.html

L'EU-NAVFOR réalise sa 100ème escorte d'un navire de l'AMISOM


Le Petra 1 escorté par la frégate grecque Elli
crédits : EU-NAVFOR

06/06/2011

Déployée au large de la corne d'Afrique dans le cadre de l'opération Atalante de lutte contre la piraterie, l'EU-NAVFOR a mené à bien, le 2 juin, sa 100ème escorte d'un navire assurant le soutien de la mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM). A cette occasion, la frégate grecque Elli a escorté le cargo Petra 1 jusqu'en Somalie. La première escorte au profit de l'AMISOM (chargée depuis 2007 de stabiliser la région et permettre l'acheminement d'aide humanitaire) par la force navale européenne était intervenue le 6 février 2009, avec l'accompagnement d'un convoi entre Djibouti et Mogadiscio.
En dehors de l'AMISOM, les bâtiments européens participant à l'opération Atalante assurent également la protection, contre les pirates, des navires affrétés par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) pour transporter du fret humanitaire à destination des populations somaliennes.
 
 

Piraterie : Les P-3 espagnols franchissent le cap des 2000 heures de vol


Un P-3 Orion espagnol
crédits : EU-NAVFOR

09/06/2011

Les avions de patrouille maritime espagnols P-3 Orion engagés dans la lutte contre la piraterie en océan Indien ont, récemment, franchi le cap des 2000 heures de vol pour le compte de l'opération européenne Atalante. Comme les Atlantique 2 français, le détachement Orion espagnol, qui compte 52 personnels, est basé à Djibouti, d'où il intervient dans le golfe d'Aden et au large de la Somalie. Depuis le début de l'opération Atalante, lancée en décembre 2008, l'Espagne a contribué en permanence aux moyens européens déployés sur zone, notamment avec des avions P-3 Orion et C235 Vigma.
Par ailleurs, depuis plus de deux ans, la marine espagnole déploie régulièrement sur zone des bâtiments, qui sont intégrés à l'EU-NAVFOR. C'est le cas actuellement pour la frégate Santa Maria.
 
 

Le président Museveni offre ses condoléances au peuple somalien


COMMUNIQUE DE PRESSE

Le président Museveni offre ses condoléances au peuple somalien

(Mogadiscio-Le 25 Mars)-J’exprime mes condoléances et celles du peuple Ougandais à l’occasion de la mort de Son Excellence Abdullahi Yusuf que je n’ai apprise que ce matin. Le Président Yusuf était un patriote et a beaucoup souffert pour cela. Il a été emprisonné à plusieurs reprises en Somalie et à l’extérieur.

Il a encore démontré ce patriotisme, il y a seulement quelques années quand il a démissionné de la présidence afin de créer l’harmonie. Je salue sa contribution à la cause africaine.
Que son âme repose en paix éternelle.


 
Reuters, 30 janvier 2012

par Duncan MIRIRI et Jean-Stéphane BROSSE

Des membres d’Al-Shabaab

Les Chabaab, rebelles islamistes somaliens, ont expulsé les employés du Comité international de la Croix-Rouge des régions qu’ils contrôlent dans le centre et le sud de la Somalie.

 

Le 12 janvier 2012, le Comité international de la Croix-Rouge a annoncé la suspension de l’aide alimentaire à destination de 1,1 million d’habitants du centre et du sud de la Somalie, en raison des entraves de rebelles d’Al-Chabaab. Selon l’organisation internationale, l’une des rares encore actives en Somalie, les autorités locales bloquaient l’acheminement de cette aide, depuis la mi-décembre 2011, dans les régions de Shabelle et de Galgadud, aux mains des miliciens islamistes. Le Comité international de la Croix-Rouge avait précisé avoir engagé des pourparlers avec Al-Chabaab, un groupe affilié à Al-Qaïda, en vue de résoudre le problème le plus rapidement possible. "Le Comité international de la Croix-Rouge a trahi de nombreuses fois la confiance de la population locale et, ces dernières semaines, accusé à tort les moudjahidine (chabaab) d’entraver la distribution alimentaire", ont expliqué les rebelles dans un communiqué publié lundi 30 janvier 2012.
Duncan MIRIRI et Jean-Stéphane BROSSE
Des membres d’Al-Shabaab
Source : www.interet-general.info

Somalia : La reine du Khat

Infosud, 2 janvier 2012

par Philipp HEDEMANN


Un arbuste de khat

Au Somaliland, rares sont les choses qui fonctionnent. Cette république située au nord de la Somalie, qui s’est déclarée souveraine, est toujours en attente d’une reconnaissance internationale. Mais dans ce chaos, on peut compter sur une chose : les camions de Suhura Ismail. Chaque nuit, ces véhicules débarquent leur cargaison de khat avec la régularité d’une horloge suisse, après avoir avalé des kilomètres de routes de terre à une vitesse vertigineuse.


Somalia

Au Somaliland, le business du khat -une drogue le plus souvent interdite en Europe- est légal et surtout il est en plein essor. Près de 80 % des hommes du pays sont accros à cette drogue. Si Suhura Ismail avoue n’avoir jamais mâché de ces feuilles amères, elle en fait sa richesse, et dans son pays natal, l’Éthiopie, elle est une entrepreneure respectée. « Je viens tout juste d’être élue femme d’affaires de l’année », confie-t-elle. « Mais juste après, le gouvernement n’a pas hésité à m’envoyer une facture pour des arriérés d’impôts s’élevant à 48 millions de Birr (2,3 millions de francs suisse). Mais nous allons trouver une solution. J’ai de bonnes relations avec le Premier ministre. »
 A 49 ans, cette mère de dix enfants est devenue la plus grande vendeuse de khat au monde. Mais, à part une dent en or clinquante, elle ne possède pas les attributs habituels des gros bonnets de la drogue : aucun garde du corps, pas de fausses identités, aucune menace des autres dealers de drogue ou de la police –mise à part le fisc en embuscade. Et de toute manière, elle ne se considère pas comme une trafiquante de stupéfiants. La fervente musulmane venue d’Ethiopie se voit simplement comme une entrepreneure à la tête d’une société familiale qui vend entre 30000 et 40000 kilos de khat chaque jour.
 Dans les années 1990, quand le prix du café a chuté, de nombreux agriculteurs, en Éthiopie, se sont tournés vers la culture de ces feuilles aux effets euphorisants et psychotropes. Depuis lors, cette drogue est devenue l’un des produits d’exportation les plus importants du Somaliland. Et le gouvernement du 12e pays le plus pauvre au monde veut sa part du gâteau. Avec son commerce, Suhura Ismail fait rentrer des devises étrangères, du moins quand elle paye ce qu’elle doit à l’Etat, soit environ 30 % de ses bénéfices.


Une botte de khat

C’est avec ses parents qu’elle a appris les ficelles du métier. Petite, elle travaillait avec eux sur leur petit stand de rue à Djidjiga, à environ une heure de la frontière éthiopienne avec la Somalie. Mais à l’époque, le commerce du khat n’était pas particulièrement rentable. Personne ne devenait riche. C’est seulement une fois qu’elle a atteint ses 18 ans et qu’elle a épousé son mari somalien, Mohammed Ismail Tarabi, que la situation s’est débloquée. Ensemble, ils ont commencé à exporter cette drogue vers la Somalie où la demande était grande et continue de l’être. La plupart des hommes pris dans la guerre civile qui déchire la Somalie depuis des décennies sont dépendants aux feuilles de cet arbrisseau de la famille des célastracées qui peut atteindre trois mètres de haut. Or, il se cultive extrêmement mal dans ce pays trop sec. 

Le meilleur khat pousse dans les régions montagneuses de l’est de l’Éthiopie, près d’Awaday, la capitale du khat. A « khat city », c’est durant les premières heures de la matinée que les affaires se font. Le khat se mastique frais, le temps presse. Les femmes vendent les feuilles coupées pendant la nuit et les hommes les chargent par gros paquets dans des pick-up qui trépignent, le moteur allumé. La plupart de ces véhicules appartiennent à Suhura Ismail -elle en détient une quarantaine. Une fois l’arrière de ces pick-up plein à ras bord, les conducteurs, tout en mâchant une masse épaisses de khat, démarrent en trombe dans un nuage de poussière.
 La jeune fille qui à l’époque colportait au bord de la route pour vendre du khat est maintenant une cheffe d’entreprise à la tête de plus de mille employés, et qui possède sa propre compagnie aérienne, Suhura Airways. « Dans le commerce mondial du khat, elle est incontestablement la numéro un », analyse Ephrem Tesema, qui a écrit une thèse à l’Université de Bâle sur la production, la distribution et l’utilisation du khat. « Et en Éthiopie, on pense qu’elle contrôle plus de 50 % du marché. »
Suhura Ismail Khan

Le khat est un stimulant, proche de la feuille de coca. Au début, son goût est amer, mais après une demi-heure, juste au moment où des traces de mousse verdâtre commencent à apparaître au bord des lèvres, les effets de l’amphétamine et de la cathine se libèrent. La sensation de faim disparaît, le consommateur devient légèrement euphorique, mais reste alerte, concentré, et aussi bavard. Toutefois, pour maintenir cet état, l’utilisateur doit continuellement remplir sa bouche de nouvelles feuilles. Une dépendance qui a un coût : de nombreux hommes ont dilapidé tous leurs biens familiaux pour cette accoutumance. En Éthiopie, une botte de khat coûte entre un et huit euros. Alors que ces travailleurs gagnent souvent moins d’un euro par jour. « Chaque jour je travaille dur », confie Hussein les joues pleines, « c’est pourquoi j’ai besoin de khat. Il me donne de la force. » Le jeune homme est agriculteur à Awaday. Il possède environ un millier d’arbustes de khat. « Mon père cultive des céréales, des fruits et des légumes. Je ne fait pousser que du khat, ça rapporte plus d’argent », explique-t-il, en ajoutant quelques feuilles dans sa bouche. A long terme, des problèmes d’anxiété, de dépression et d’insomnie peuvent se manifester. Sans compter des troubles sexuels, une conséquence que peu osent avouer en Éthiopie. Mais pas Hussein. « Le khat rend léthargique. Il freine votre libido. » Il a interdit à ses 4 enfants d’en mâcher, car sinon « ils risquent de ne pas travailler aussi dur que je l’ai fait. »


Le marché du khat, à Awaday, en Ethiopie



Le nombre de trafiquants de khat arrêtés en Europe va croissant. « C’est rare qu’un avion de ligne ou de fret ne quitte Addis-Abeba sans un peu de khat à bord », confie un expert qui souhaite rester anonyme. En partance d’Amsterdam, où la drogue est légale, les livreurs acheminent le khat dans des camions surchargés à destination de la Scandinavie ou d’autres pays européens ou les migrants d’Afrique de l’Est sont nombreux. En 2010, en Suisse, l’Administration fédérale des douanes a saisi plus 1442 kilos de khat. Au début du mois de septembre 2011, des gardes-frontière ont arrêté, à Allschwill, dans la banlieue bâloise, un ressortissant français transportant près 330 kilogrammes de cette feuille verte, une saisie record. Mais Suhura Ismail se défend d’avoir tout lien avec cet aspect du business. « Est-ce ma faute si le khat est illégal en Suisse ou en Allemagne ? Vous n’appelez pas vos brasseurs de bières des trafiquants de drogue, non ? », s’insurge la femme qui affirme n’avoir jamais touché une goutte d’alcool dans sa vie. Reste que la cheffe d’entreprise souhaite développer son commerce en Europe, et espère bien que le plus grand marché du continent, l’Allemagne, va bientôt légaliser cette drogue. Un pays qu’elle connaît bien. Lorsque son mari a commencé à avoir des ennuis avec ses dents, ils se sont envolés pour Francfort afin de consulter un dentiste. Rentré depuis en Ethiopie, Mohammed Ismail Tarabi peut à nouveau mastiquer en toute quiétude des kilos de feuilles vertes.
Philipp HEDEMANN
Le marché du khat, à Awaday, en Ethiopie
Source: www.interet-general.info

Tous les protagonistes coupables d'abus en Somalie, selon HRW

15/08/2011 à 22:04
Tous les protagonistes coupables d'abus en Somalie, selon HRW


Tous les protagonistes du conflit en Somalie, y compris la force africaine de maintien de la paix (Amisom), les troupes gouvernementales et les rebelles islamistes d'Al Chabaab, ont commis des crimes de guerre et tué des civils, a déclaré lundi Human Rights Watch (HRW).


Dans un document de 58 pages, intitulé "On ne sait pas qui est responsable: crimes de guerre en Somalie", l'ONG accuse les insurgés, les soldats gouvernementaux somaliens ainsi que les militaires de l'Amisom d'ouvrir le feu sans discernement sur des zones habitées par des civils lors de combats.
Selon HRW, la force de maintien de la paix de l'Union africaine a régulièrement riposté à des attaques d'Al Chabaab en ouvrant le feu sur des zones résidentielles.

Le gouvernement somalien a démenti les accusations, affirmant que les rebelles étaient responsables de la plupart des crimes de guerre. Du côté de l'Amisom, aucun porte-parole n'était disponible lundi pour réagir au rapport de HWR.

"Les abus commis par rebelles Chabaab et les forces pro-gouvernementales ont accru les souffrances de la population dues à la famine", a déclaré Neela Goshal, chercheur en poste à Nairobi à la division Afrique d'HRW.

"HRW appelle toutes les parties prenantes à prendre des mesures urgentes pour arrêter ces attaques illégales, laisser transiter l'aide humanitaire et en finir avec le cauchemar humanitaire."
Plus de 12 millions de personnes, en Somalie et dans d'autres zones de la corne de l'Afrique, sont touchées actuellement par la sécheresse, l'une des plus graves enregistrée depuis des décennies selon les Nations unies.
L'aide humanitaire est bloquée par les rebelles islamistes Al Chabaab, en lutte contre le gouvernement de transition.

Selon HRW, les travailleurs humanitaires ont toujours beaucoup de mal à acheminer l'aide. "C'est un combat de tous les jours pour faire parvenir cette aide à des populations qui se trouvent dans un besoin extrême. La situation des travailleurs humanitaires reste très peu sûre", a affirmé Goshal.

Yara Bayoumy, Hélène Duvigneau pour le service français

Par
 
While Somalia recently has been in the news for its notorious pirates, back on-shore the country continues to struggle through a years-long war that has intensified lately, and to seek some sort of functional unifying government. Back in January, the Transitional Federal Parliament of Somalia elected moderate Islamist Sharif Sheikh Ahmed as President. Ahmed has gained international backing in his efforts to bring an end to 18 years of civil conflict. However, hard-line Islamist groups such as al Shabaab, Hezb al-Islamiya and others continue to reject the government and have been attacking its forces and civilians for years now, most of the fighting taking place in the capital city of Mogadishu. The African Union Mission in Somalia (AMISOM) provides over 3,000 troops to maintain security where it can. Since the start of this insurgency in December 2006, nearly 17,000 civilians have lost their lives. (32 photos total)
 

Militiamen run in a street during a firefight against Government troops in the Somali capital of Mogadishu on March 30, 2009. Somalia's new President Sharif Sheikh Ahmed, a moderate Islamist cleric, has signed up to a UN-sponsored national reconciliation process and received international backing. Meanwhile the Shabaab faction, which control much of southern and central Somalia, appear to have little political or popular backing, their ability to destabilise the country remains high and they have reportedly received the support of hundreds of foreign jihadists in recent months. Somalia has had no effective central authority since the 1991 ouster of former president Mohamed Siad Barre touched off a bloody cycle of clashes between rival factions. (MOHAMED DAHIR/AFP/Getty Images)
 

A Somali islamist militant loyal to Hezb al-Islamiya is pictured at a frontline position near the Hodan district in Mogadishu on May 23, 2009. The Shabaab and Hezb al-Islamiya fighters are the main insurgent groups trying to topple President Sharif Sheikh Ahmed's internationally recognised transitional government. Government forces encountered fierce resistance as they tried unsuccessfully yesterday to drive the Islamist insurgents from the Somalian capital of Mogadishu. (MOHAMED DAHIR/AFP/Getty Images) #
 

Islamist fighters ride in the back of a cut-out SUV in Mogadishu during fierce clashes May 22, 2009. Battles left at least six people dead as Somali government forces attempted to drive Islamist rebels out of the capital, officials and witnesses said. Troops attacked the rebels in three positions in southern Mogadishu which they wrested from the government during recent heavy clashes. (ABDIRASHID ABDULLE/AFP/Getty Images) #
 

A young girl is rushed to a waiting ambulance and later died after arriving at Medina Hospital in Mogadishu, Somalia, on May 10, 2009. A mortar shell landed in the girl's house in the Wardiglay neighborhood killing 6 people on the spot and wounding three others. (MOHAMED DAHIR/AFP/Getty Images) #
 

Nasro Barow (right) tends to her wounded brother Muse, a Somali government soldier, as he lies in a cot in a medical tent set up by Ugandan soldiers at one of their bases in Mogadishu, Somalia on May 24, 2009. Muse was injured while fighting Al-Shabaab militias during a fight in the streets of the Somali capital. (ROBERTO SCHMIDT/AFP/Getty Images) #
 

Children run past the dead body of a man in Mogadishu, Sunday, May 10, 2009. Rival Islamist groups clashed in Somalia's capital Sunday, killing at least 10 people and wounding dozens in renewed fighting in the seaside city, witnesses and hospital officials said. (AP Photo/Farah Abdi Warsameh) #
 

Armed men ride the back of a pick-up truck near the roundabout called "km 4" and renowed for being a particularly violent place in downtown Mogadishu on May 26, 2009. (ROBERTO SCHMIDT/AFP/Getty Images) #
 

Two boys look at the bodies of two government soldiers killed during clashes between Islamic fighters and government soldiers, in Mogadishu, Somalia, Friday, May 22, 2009. (AP Photo/Farah Abdi Warsameh) #
 

Ugandan soldiers serving in Somalia under the African Union mission in Somalia load their machine guns at a firing range on one of their bases in Mogadishu on May 27, 2009. (ROBERTO SCHMIDT/AFP/Getty Images) #
 

Somalia's President Sharif Sheikh Ahmed speaks during a press conference at the Presidential palace in Mogadishu on May 27, 2009. Ahmed on Wednesday accused Eritrea of arming hardline Islamists fighting to oust his government, a day after his own palace came under a barrage of mortar shells. (ROBERTO SCHMIDT/AFP/Getty Images) #
 

Teenage hard-line Islamist fighters man a checkpoint at a road near the presidential palace in Mogadishu, on May 14, 2009. Insurgents have been redeploying many forces from across the country to launch an unprecedented offensive, while Ugandan and Burundian African Union peacekeepers held the fort for Sharif's beleaguered administration. Government forces-backed AU peacekeepers controlled only the presidential compound, a handful of other government institutions in adjacent buildings, the airport and the seaport, witnesses and an AFP correspondent said. (MUSTAFA ABDI/AFP/Getty Images) #
 

Islamist militants from the Hizb-al-Islamiya take positions at Wardhiglay Police station in Mogadishu on May 10, 2009. (MOHAMED DAHIR/AFP/Getty Images) #
 

An Islamist fighter opposed to the Somali government mans a position near the presidential palace in Mogadishu on May 17, 2009. (MOHAMED DAHIR/AFP/Getty Images) #
 

A Ugandan Army soldier serving in Somalia under a contingent of the African Union Mission in Somalia (AMISOM) rides atop an armored vehicle near the port of Mogadishu on May 26, 2009. (ROBERTO SCHMIDT/AFP/Getty Images) #
 

A Somali insurgent loyal to Hezb al-Islamiya communicates on his cellular telephone while manning a frontline position next to the Bakara market in Mogadishu on May 23, 2009. (MOHAMED DAHIR/AFP/Getty Images) #
 

A Somali policeman holds his weapon as he sits inside his vehicle while he and others provide security at the port in Mogadishu on May 26, 2009. (ROBERTO SCHMIDT/AFP/Getty Images) #
 

Released by the US Navy on May 25, 2009, this photo shows Somali migrants who were fleeing their country in a disabled skiff as they wait for assistance from Sailors aboard the cruiser USS Lake Champlain. The skiff, originally ferrying 52 passengers, was spotted in distress by helicopter pilots assigned to the "Wolfpack" of Helicopter Anti-Submarine Squadron Light 45 while patrolling the area. (MC2 DANIEL BARKER/AFP/Getty Images) #
 

Cargo ships sit anchored off the shore of Mogadishu as they wait their turn to come into port to be unloaded, on May 27, 2009. Although Mogadishu has been ravaged by constant fighting between warring factions vying for power, business in the country has never really stopped. Dozens of ships come weekly to the port to deliver imported goods and much needed humanitarian aid. (ROBERTO SCHMIDT/AFP/Getty Images) #
 

A Somali dock worker leans against sacks of food aid loaded on to a truck as they recently arrived by ship at Mogadishu's port on May 26, 2009. The UN says that Somalia has become a massive humanitarian crisis with over three million people in "acute need" of aid. (ROBERTO SCHMIDT/AFP/Getty Images) #
 
 

Residents bury the body of an Islamist loyal to the government killed during clashes with hardline Islamist fighters in southern Mogadishu May 11, 2009. (REUTERS/Feisal Omar (SOMALIA CONFLICT POLITICS) #
 
 

Hardline Islamist militants from Hezb al-Islamiya patrol a deserted road in southern Mogadishu May 25, 2009. (REUTERS/Feisal Omar (SOMALIA CONFLICT POLITICS IMAGES OF THE DAY) #
 
 

A fighter belonging to the Al-Shabaab militia runs with his weapon during clashes with Somali government troops in the streets of Somalia's capital, Mogadishu on May 22, 2009. (MOHAMED DAHIR/AFP/Getty Images) #
 

A Somali insurgent mans a position next to a road at Tribune area in Hodan district on May 23, 2009. (ABDIRASHID ABDULLE/AFP/Getty Images) #
 

Al-Shabaab militiamen fire on Somali government troops in the streets of Somalia's capital, Mogadishu on May 22, 2009. (MOHAMED DAHIR/AFP/Getty Images) #
 
 

A Ugandan soldier serving in somalia under the African Union Mission in Somalia (AMISOM) provides security during his convoy's stop at the port of Mogadishu on May 26, 2009. (ROBERTO SCHMIDT/AFP/Getty Images) #
 

Somali women sit on the ground as they patiently wait for medical attention under the sun outside a military base used by Ugandan peacekeepers on May 25, 2009. Hundreds of Somali men and women come to an outpatient clinic inside the base three times a week to receive free medical care. (ROBERTO SCHMIDT/AFP/Getty Images) #
 
 

A boy and a girl stand next to a makeshift tent at a camp for Internally Displaced People, on the outskirts of Mogadishu on May 21, 2009. The lives of more than 50,000 severely malnourished children are at risk after Islamist militants looted medical and relief stocks in a town in central Somalia, UNICEF said this week. (MOHAMED DAHIR/AFP/Getty Images) #
 

A Somali man too sick to walk lies on a wooden cart as he waits to be screened by security personnel at the entrance of a military base used by Ugandan peacekeepers on May 25, 2009. (ROBERTO SCHMIDT/AFP/Getty Images) #
 
 

A Somali woman tends to her seven year-old son who was wounded by a stray bullet on May 24, 2009 as they sit inside a medical tent that was set up by Ugandan soldiers at one of their bases in Mogadishu, Somalia. (ROBERTO SCHMIDT/AFP/Getty Images) #
 
 

Somali Islamists loyal to the transitional federal government walk past bullet-riddled buildings during a patrol in northern Mogadishu, May 26, 2009. (REUTERS/Ismail Taxta (SOMALIA CONFLICT SOCIETY) #
 

Local journalists take pictures at the scene of the killing of a Somali government soldier near Mogadishu stadium, on May 11, 2009. Remains of dead soldiers littered an area around the stadium following heavy exchanges with Al-Shabaab militia the day before. (MOHAMED DAHIR/AFP/Getty Images) #
 

A Ugandan soldier serving in somalia under the African Union Mission in Somalia (AMISOM) rides atop an armored vehicle during a convoy in the streets of downtown Mogadishu on May 26, 2009. (ROBERTO SCHMIDT/AFP/Getty Images) #
 
 
 
 

Atalante : formation de militaires burundais à Mombasa

Les 16 et 17 mars 2012, à Mombasa au Kenya, l’équipage de l’Aconit et l’équipe de protection estonienne embarquée à son bord ont dispensé une formation de deux jours au profit de 25 militaires burundais des forces de l’AMISOM (mission de l’Union africaine en Somalie). Cette instruction s’est déroulée à quai, à bord de l’Aconit pour la partie théorique et sur un porte conteneurs régulièrement affrétés par l’AMISOM et le Programme alimentaire mondial (PAM), pour la partie pratique.

Le capitaine de corvette Reinbach, commandant le détachement estonien, et son équipe ont transmis aux militaires burundais les enseignements nécessaires pour assurer la protection des navires civils en transit. Un officier français de l’Aconit assurait la coordination de cette formation.

Lors de la première journée, les différents aspects de la piraterie, l’organisation d’une équipe de protection et les différentes situations et réactions possibles ont été abordés. La deuxième journée à bord du porte conteneurs a permis de mettre en situation l’équipe de protection burundaise en les confrontant à une attaque de skiff puis à un assaut sur le navire.

La formation a été clôturée par la remise des diplômes par le capitaine de vaisseau Ivo Värk, chef d’état-major de la marine estonienne et du capitaine de vaisseau Olivier de Saint Julien commandant la frégate Aconit. Madame Kadri Humal-Ayal, consul d’Estonie au Kenya ainsi que des représentants de l’ONU qui assurent le soutien de l’AMISOM étaient présents à la cérémonie.

Les moyens engagés dans Atalante conduisent des actions de formation des forces de l’AMISOM depuis 2011.

Elles doivent permettre à l’AMISOM d’assurer la protection des navires qu’elle affrète entre le Kenya et la Somalie pour acheminer son ravitaillement.

Source: www.ecpad.fr