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Histoire de la Somalie



La Somalie fut occupée par l'Italie, le Royaume-Uni et la France. Siad Barré fut dictateur entre 1969 et 1991.

En 1993, l'ONU intervint pour tenter de mettre fin à la guerre civile somalienne. Le 3 octobre 1993, des troupes des États-Unis tentèrent d'arrêter des proches de Mohamed Farrah Aidid mais l'intervention tourna à la guérilla urbaine et à la bataille de rue; 19 soldats américains ainsi qu'un soldat malais et près d'un millier de somaliens trouvèrent la mort.

Certaines zones de Somalie furent dévastées par le tremblement de terre du 26 décembre 2004 bien qu'éloignées de 4500 km de l'épicentre. Quelques villages sur la côte de l'Océan Indien furent détruits par le tsunami et environ 110 personnes (essentiellement des pêcheurs) furent tuées.

L'indépendance de la Somalie

En novembre 1949, l'ONU accorda l'indépendance à la Somalie italienne, mais sous condition d'une tutelle préalable d'une durée de dix ans, exercée par l'ONU. Le 1er avril 1950, l'Assemblée des Nations unies plaça le pays, baptisé Somalie, sous l'administration de l'Italie. Puis, conformément aux décisions de 1949, la Somalie accéda à l'indépendance le 1er juillet 1960 et fusionna peu après avec l'ancien protectorat britannique du Somaliland, qui était indépendant depuis le 26 juin.

Au plan international, les différents pouvoirs qui se succéderont ont pour objectif plus ou moins avoué de réunir dans une «Grande Somalie» tous les Somalis vivant en Éthiopie, au Kenya et à Djibouti.

Le premier président du pays, Aden Abdullah Osman Daar, élu en 1960, fut battu en 1967 par l'ancien premier ministre Ali Shermake, qui fut lui-même assassiné le 15 octobre 1969. Un groupe de militaires conduit par le général Muhammad Siyad Barre prit le pouvoir et proclama la république démocratique de Somalie. En 1970, Barre, soutenu par l'URSS, choisit la voie socialiste pour son pays et, dans les années qui suivirent, nationalisa la plupart des secteurs économiques modernes du pays. Il mena une campagne d'alphabétisation fondée sur la transcription du somali en alphabet 
latin et tenta de réduire l'emprise des clans sur la société somalienne. La sécheresse survenue en 1974 et en 1975 causa une famine généralisée qui motiva l'adhésion de la Somalie à la Ligue arabe.


 


La guerre civile



En 1977, les Somalis vivant dans la région de l'Ogaden en Éthiopie s'engagèrent, après la chute de l'empire éthiopien d'Addis Abeba, dans une lutte armée pour leur rattachement à la Somalie. Les rebelles étaient soutenus et armés par la Somalie, qui envoyait des troupes. Dès la fin de 1977, les Somalis contrôlèrent la majeure partie de l'Ogaden. En 1978, l'Éthiopie, aidée par Cuba et l'URSS qui avait opéré un spectaculaire renversement d'alliance, lança une contre-attaque, reprit le contrôle de la région et proposa son soutien aux mouvements dissidents de Somalie, basés principalement dans le nord du pays.
Les combats ultérieurs précipitèrent un flux de réfugiés (estimé à près de deux millions en 1981) en Somalie qui servirent de masse de manœuvre au général Siad Barré. Les États-Unis apportèrent une aide à la fois humanitaire et militaire, et furent, en échange, autorisés à utiliser les installations navales de Berbera, une ancienne base soviétique. Les hostilités avec l'Éthiopie continuèrent de façon sporadique jusqu'en 1988, date à laquelle un accord de paix fut signé.

Malgré la réélection du général Barre en 1986, l'opposition (le Mouvement national somalien), opérant surtout dans l'ancien Somaliland britannique, ne désarma pas et conquit certaines parties du nord de la Somalie, s'attirant de féroces représailles du pouvoir en place qui détruisit pratiquement Hargeysa. De nouveaux mouvements d'opposition (chacun tirant son soutien d'un clan différent) émergèrent également à la fin des années quatre-vingt. La guerre civile s'intensifia et Barre s'enfuit de la capitale en janvier 1991. Dans le chaos social qui suivit, les écoles ont cessé d'exister.


Puis le dictateur Barre fut remplacé à la tête de l'État par Ali Mahdi Mohamed Farah Aïdid, également membre du CSU (Congrès de la Somalie unifiée). Pendant les deux ans qui suivirent, quelque 50 000 personnes furent tuées lors de violents combats, menés de façon continue entre les factions rivales (de novembre 1991 à mars 1992). Du fait de la rupture des lignes d'approvisionnement dans ce pays ravagé par la guerre, environ 300 000 personnes moururent de faim.

 
En décembre 1992, le président américain G. Bush (père) décida, dans le cadre de l'opération Restore Hope, d'envoyer des troupes américaines. Des marines, relayés par la suite par une force internationale de maintien de la paix des Nations unies (Onusom), débarquèrent à Mogadiscio. Les agences internationales tentèrent de reprendre la distribution de nourriture et fournirent une assistance humanitaire. Cependant, les combats entre clans continuèrent de plus belle. Les forces de maintien de la paix et les civils furent victimes de ces luttes. Face à l'échec des négociations avec les différentes factions, notamment avec celle du général Aïdid, et face aux importantes pertes humaines tant internationales que somaliennes, les Américains, puis les Français, se retirèrent et l'ONU restreignit ses actions à la seule aide humanitaire. Les Casques bleus de l'Onusom se retirèrent définitivement de Somalie en mars 1995.

Depuis, le morcellement politique a conduit à l'éclatement du pays, qui n'eut plus de représentant officiel et qui fut exclu de toutes les instances internationales. Le général Mohammed Farah Aïdid, décédé en août 1996, fut remplacé par son fils Hussein Mohammed Aïdid, dont les troupes tinrent une partie du centre et du sud du pays. Le Nord-Ouest, l'ancien Somaliland, fut solidement contrôlé par Mohammed Ibrahim Egal, qui fut élu par ses partisans président de la République autoproclamée du Somaliland, le 23 février 1997. Le Nord-Est resta sous le contrôle d'Abdullah Youssouf Ahmed. Le général Morgan tint la région de Kismayo, tandis que l'extrême Sud devint le fief d'Omar Hadj Massale.


Quant à Mogadiscio, elle fut disputée par Ali Mahdei, Aïdi, Omar Jess et Morgan. L'Éthiopie et le Kenya organisèrent sous leur égide une réunion de conciliation entre les principales factions à Sodere, qui aboutit à un accord de gouvernement, le 3 janvier 1997, sans pour autant régler le problème du désarmement des milices et de la reconstruction de l'État. Le 26 août 2000, on apprenait que le Parlement de transition en exil avait élu un nouveau président en la personne de Abdulkasim Salad Hassan, dans un contexte particulièrement difficile. Le pays reste aux prises avec des rivalités claniques.


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Situation géographique de la Somalie

Entourée par le Golfe d'Aden, l'Océan indien et l'Éthiopie, la Somalie possède 3 025 km de côtes et 2 366 km de frontière dont plus de la  moitié avec l'Éthiopie
Le sous-sol contient des réserves d'uranium, de minérai de fer, de bauxite et de cuivre.
       La Somalie est divisée en 18 régions : Awdal, Bakool, Banaadir, Bari, Bay, Galguduud, Gedo, Hiiraan, Jubbada Dhexe, Jubbada Hoose, Mudug, Nugaal, Sanaag, Shabeellaha Dhexe, Shabeellaha Hoose, Sool, Togdheer, Woqooyi Galbeed


Langue officielle:
Somali, arabe

Capitale:
Mogadiscio

Les institutions en exil siègent à Nairobi (Kenya).

Plus grande ville:
Mogadiscio

Président:
Abdullah Yusuf Ahmed (10 octobre 2004)

Superficie:
- Totale 637 657 km²

Population
- Totale (2003): 8 025 190 hab.
- Densité: 8,51 hab./km²


Indépendance:
- Déclarée et reconnue
Indépendante du Royaume-Uni et de l'Italie, depuis le 1er juillet 1960


Monnaie:
Shilling somali (SOS)


Fuseau horaire:
UTC +3 (été +4)

Historique du Régiment (4 Chasseur à Cheval)


Le 4 Régiment de Chasseurs à Cheval est constitué en 1913. Il participe à la campagne 1914-1918 comme troupe de reconnaissance au profit de la 2 Division d'Armée. Du 30 août au 8 octobre 1914, le régiment se distingue au cours de la bataille d'Anvers. Le 4 Chasseurs à Cheval arrive dans les environs de Louvain, et le pelotons du sous-lieutenant Van Camp, entre dans Blauwpert, faubourg de Louvain. Pour cette action, le Roi Albert fera citer le peloton Van Camp à l'ordre de l'Armée. Le 12 octobre 1914, pendant la retraite d'Anvers, le Régiment reste en défense sur le canal de la Lys, aux environs de Zomerghem. Il contient l'ennemi au prix de lourdes pertes, ce qui permet à la Division de rejoindre, sans encombre, Bruges et d'échapper à l'ennemi. Sur l'Yser, le 4 Chasseurs à Cheval s'adapte à la guerre des tranchées et remplit avec ardeur le rôle de fantassin pour lequel il n'est pas préparé. Il est dissous en février 1918.



En 1919, le 4 Régiment de Chasseurs à Cheval est reconstitué et est caserné à Mons. Lors de la réorganisation de l'Armée en 1923, il est à nouveau dissous le 3 août. Il ne sera pas reconstitué lors de la mobilisation de 1939.
Le 1 février 1961, le 4 Régiment de Chasseurs à Cheval est reconstitué en tant que Régiment de Reconnaissance du 1 Corps Belge et est caserné à Werl. En juillet 1964, il quitte cette ville pour s'installer à Arnsberg. En 1992, d'avril à octobre, l'Escadron A participe à la première opération extérieure du régiment, BELBAT I, en ex-Yougoslavie. Opération au cours de laquelle le brigadier Richard Goedert décède suite à l'explosion d'une mine. D'autres missions suivent. En février 1993, l'Escadron B, sous le nom d'Escadron F, remplit pendant quatre mois, en Somalie, la mission RESTORE HOPE, qui devient UNOSOM II - après remise du commandement américain à l'ONU. L'Escadron A poursuit la mission UNOSOM II - UNOSOM III, de juin à octobre. Le 8 avril 1994, l'Escadron A est engagé sans préavis, dans l'opération SILVER BACK, opération qui vise à extraire les ressortissants belges et étrangers ainsi que les troupes belges de la MINUAR du Rwanda où dix para commandos viennent d'être assassinés.

 Touché par la restructuration des Forces Armées en 1994, le Régiment devient l'Escadron 4 ChCh Indépendant de la 1 Division Mécanisée. Le 3 juin 1994, lors d'une prise d'armes, l'unité fait ses adieux à Arnsberg qui l'a hébergé pendant trente années. Ce même jour, l'Escadron 4 Chasseurs à Cheval est officiellement constitué et déménage à Altenrath. A peine installé, il s'envole pour la Baranja afin d'y remplir la mission BELBAT VIII. Il y retourne pour BELBAT XII en 1996 et BELBAT XVI en 1997. Le 4 Chasseurs à Cheval reste en caserne jusqu'en 2000, lors de BELKOS II au Kosovo qui sera suivi de BELUROKOS VIII en 2001. Le 1 janvier 2002, le 4 Chasseurs à Cheval devient l'unité de reconnaissance de la 7 Brigade Mécanisée. Ensuite, retrait des Forces Belges en Allemagne amène l'Unité à Saive le 3 juin 2003,  en ayant retrouvé son statut de Régiment. En mars 2004, l'Escadron A s'envole vers l'Asie pour assurer la sécurité de l'aéroport de Kabul en Afghanistan lors de la mission ISAF V/1. Le 29 septembre 2004, lors d'une prise d'armes, le Régiment intègre l'Escadron 2 Chasseurs à Cheval, Escadron de surveillance du champ de bataille équipé de radars, et adopte la dénomination de « 2/4 Régiment de Chasseurs à Cheval »..
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En octobre 2011, dans le cadre de la finalisation de la transformation de la Défense, le 2/4 Chasseurs à Cheval changera de cantonement, de Saive (Liège) à Heverlee (Louvain-Leuven) pour y fusionner avec le 1JP/G. Cette nouvelle unité prendra l'appelation de Bn ISTAR (Bataillon de Chasseurs à Cheval).


Des belges dans la Corne de l'Afrique

"Il était une fois... un pays de la Corne de l'Afrique qui n'avait jamais été attaqué ni envahi par personne.

Convoité, colonisé, puis abandonné de tous, il préféra retourner au Moyen-Age, donc au néant."




André BOEVER
"VERS L'AVENIR" du 28 avril 93