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1er mai 2012

(BRUXELLES2)

Etat de la flotte européenne anti-piraterie
La force européenne compte actuellement une dizaine de bâtiments : trois français (le bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne, le Guépratte et le Nivôse), deux espagnols (la frégate Reina Sofia F-84 et la corvette Infanta Elena), un allemand (un navire ravitailleur FGS Berlin), un italien (ITS Scirocco), un néerlandais (HNLMS Van Amstel, F-831), un portugais (le NRP Corte Real). Il est renforcé temporairement par les bâtiments français de la mission de formation « Jeanne d’Arc » – le BPC Dixmude (L-9015) et le Georges Leygues (D-640). Au niveau aérien, il comprend un nombre conséquent d’avions, cinq en tout : un P3 Orion allemand, un Casa CN 235 espagnol, un Atlantique 2 français, deux Swearingen Merlin luxembourgeois – basés aux Seychelles.

Tentative en mer rouge et dans le détroit d’Ormuz
Deux navires marchands ont été la tentative d’attaques de pirates. Le premier a été approché, dimanche (29 avril), alors qu’il naviguait dans le sud de la mer rouge (12° Nord et 42 est) par trois skiffs de couleur gris, remplis d’hommes en armes. Le second l’a été, le 30 avril, dans le détroit d’Ormuz entre l’Iran et les Emirats arabes unis ; les pirates ont tenté de s’en prendre au tanker koweïtien Al Riqqa (de la KOTC Koweït Oil Tanker Company) et l’équipage a repoussé l’attaque a précisé son propriétaire à l’agence Kuna.

La frégate Guépratte dans l’Océan indien
La frégate française Guépratte (F-714) a pris le relais de sa frégate soeur Aconit (F-713) dans l’Océan indien au sein de la force anti-piraterie de l’UE (Eunavfor Atalanta). Lors de son engagement, la frégate Aconit et son équipage ont neutralisé deux groupes de pirates les 27 mars et 7 avril derniers, précise-t-on à l’Etat-Major français des armées.

Peine de mort pour les pirates en Inde
La nouvelle loi anti-piraterie présentée au parlement indien, mardi, punit d’emprisonnement à vie tout acte de piraterie, et de la peine de mort si l’acte a causé la mort d’une personne. Cette loi s’applique à tout acte commis dans la zone économique exclusive (jusqu’à 200 miles des côtes). La tentative, l’aide ou la complicité de pirates peuvent être punies d’une peine jusqu’à 14 ans de prison et d’une amende. Le code pénal indien souffrait d’une lacune : la piraterie n’était pas en soi réprimée. La loi ne se contente pas de fixer les peines, nous apprend le Times of India, elle prévoit aussi des sessions spéciales des tribunaux, de procédure rapide, pour l’extradition.

Source: bruxelles2


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