Pages

Samedi 2 janvier 1993, Bush: «Nous n'abandonnerons pas la Somalie»

Début du retrait des troupes américaines de «Restore Hope» vers la fin janvier
Bush: «Nous n'abandonnerons pas la Somalie»


Le président George Bush inaugure la nouvelle année en visitant un orphelinat à Baidoa

Réveillon agité à Mogadiscio: au moins 17 Somaliens ont été tués lors d'une bataille entre clans rivaux dans les faubourgs de la capitale. «L'attaque visait cinq camps autour de la ville et le but était de gâcher la visite de Bush», a déclaré un conseiller du général Mohamed Farah Aidid.

Cela n'a pas empêché le président George Bush d'inaugurer vendredi la nouvelle année en visitant un orphelinat à Baidoa, au centre de la famine en Somalie, et en souhaitant que les Etats-Unis puissent voir l'opération «Restore Hope» toucher à sa fin. «Nous n'allons pas abandonner le peuple somalien», a souligné le président en visitant cet orphelinat qui recueille quelque 800 enfants dans cette ville située à 230 km de Mogadiscio.

Autour du président, des maigres victimes de deux ans de guerre civile, de la famine et de la sécheresse, ont frappé dans leur mains et chanté à la gloire des Marines, plus impressionnées par l'important dispositif de sécurité que par un Bush en kaki qu'elles n'identifiaient pas.

M. Bush a visité Baidoa le deuxième et dernier jour de sa visite en Somalie. Il a précisé avoir voulu se rendre compte directement de la souffrance du peuple somalien et exprimé sa satisfaction devant le travail déjà accompli par tous ceux engagés dans l'opération de secours internationale «Restore Hope». Les Marines ont pris position dans Baidoa pour mettre fin au pillage et aux meurtres commis par des bandes armées ayant empêché il y a deux semaines encore l'arrivée de convois humanitaires.

Au plus fort de la famine, entre 10 et 15 enfants mouraient chaque jour dans cet orphelinat, chiffre actuellement réduit à un décès quotidien. «La situation est pour le moment sous contrôle mais si les Marines partent trop tôt, ce pays replongera dans la guerre civile et retournera d'où il vient», a dit Mark Mullen, l'un des responsables de l'Irish Charity Concern.

M. Bush a refusé de dire combien de temps l'armée américaine resterait en Somalie, mais, selon le colonel Michael Hagee, responsable à la direction des opérations de l'armée américaine à Mogadiscio, les forces américaines commenceront le processus de leur retrait de Somalie «vers la fin janvier». Les premiers partis seront probablement les membres d'unités de combat. Le commandement américain a également décidé vendredi de «ne pas envoyer en Somalie une force prévue de près 4.000 Marines.

A l'issue de sa visite à Baidoa, M. Bush devait partager le repas de nouvel an avec les Marines stationnés près de Bela Dogle puis regagner le porte-hélicoptères USS Tripoli ancré au large de Mogadiscio pour passer une deuxième et dernière nuit avant de s'envoler samedi à l'aube pour Moscou. (AFP.)



Source de l'article: http://archives.lesoir.be/
Sources des photos et dessin: Internet

GULF OF ADEN Feb. 12, 2009 : United States Navy



GULF OF ADEN (Feb. 12, 2009) Visit, board, search and seizure (VBSS) team members from the guided-missile cruiser USS Vella Gulf (CG 72) close in on rigid-hulled inflatable boats to apprehend suspected pirates. Nine suspected pirates were apprehended and brought aboard Vella Gulf. This is the second group of suspected pirates apprehended in a 24-hour period by Vella Gulf; there are currently 16 suspected pirates apprehended. Vella Gulf is the flagship for Combined Task Force 151, a multi-national task force conducting counterpiracy operations to detect and deter piracy in and around the Gulf of Aden, Arabian Gulf, Indian Ocean and Red Sea.




GULF OF ADEN (April 17, 2009) A visit, board, search, and seizure team from the guided-missile cruiser USS *****sburg (CG 64) patrols the Gulf of Aden near a suspected pirate vessel. *****sburg is deployed as part of Combined Task Force (CTF) 151, a multinational task force conducting counter-piracy operations to detect and deter piracy in and around the Gulf of Aden, Arabian Sea, Indian Ocean and Red Sea.




GULF OF ADEN (May 13, 2009) Members of a visit, board, search and seizure (VBSS) team from the guided-missile cruiser USS *****sburg (CG 64) and U.S. Coast Guard Tactical Law Enforcement Team South Detachment 409 approach a suspected pirate mothership after responding to a merchant vessel distress signal while operating in the Combined Maritime Forces (CMF) area of responsibility as part of Combined Task Force (CTF) 151.



GULF OF ADEN (May 13, 2009) Members of a visit, board, search and seizure (VBSS) team from the guided-missile cruiser USS *****sburg (CG 64) and U.S. Coast Guard Tactical Law Enforcement Team South Detachment 409 capture suspected pirates after responding to a merchant vessel distress signal while operating in the Combined Maritime Forces (CMF) area of responsibility as part of Combined Task Force (CTF) 151.




GULF OF ADEN (May 13, 2009) Members of a visit, board, search and seizure (VBSS) team from the guided-missile cruiser USS *****sburg (CG 64) and U.S. Coast Guard Tactical Law Enforcement Team South Detachment 409 capture suspected pirates after responding to a merchant vessel distress signal while operating in the Combined Maritime Forces (CMF) area of responsibility as part of Combined Task Force (CTF) 151.



GULF OF ADEN (May 26, 2009) Members of the visit, board, search and seizure team and U.S. Coast Guard Law Enforcement Detachment 409 from the guided-missile cruiser USS *****sburg (CG 64) respond to a Yemeni dhow that had been drifting at sea for two days due to engine problems. *****sburg is part of Combined Task Force (CTF) 151, a multinational task force established to conduct counter-piracy operations.

Source : MP.net

ON LUI PROMET UNE AIDE CONSÉQUENTE, La Somalie priée de lutter contre Aqmi et la piraterie




La communauté internationale s'engage à aider le pays et à former ses forces de sécurité.

La communauté internationale s'engage à intensifier les actions contre les pirates
La communauté internationale s'engage à intensifier les actions
contre les pirates
Réunissant une quarantaine de pays et une dizaine d'organisations internationales dont l'ONU, l'UE, l'Union africaine et la Ligue arabe, la conférence sur la Somalie tenue jeudi à Londres, a finalement dressé une longue liste d'engagements. Le but annoncé de cette initiative est l'espoir de «rétablir la sécurité et la stabilité» dans ce pays, et de neutraliser «les pirates et les terroristes».
Alors qu'une réunion de suivi est prévue en juin à Istanbul, le communiqué final de la rencontre de jeudi, dresse le catalogue de promesses de soutien politique, financier et humanitaire, accompagnées de mises en garde et de strictes conditions. L'urgence et l'ampleur de la tâche ont été soulignées par tous. «Il s'agit d'une opportunité que nous ne pouvons pas nous permettre de rater», a ainsi souligné le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon. Ainsi, la communauté internationale s'engage, selon le texte «à injecter un nouvel élan dans le processus politique, à renforcer l'Amisom (force de l'Union africaine en Somalie). Il promet d'aider le pays à former ses forces de sécurité «et à intensifier les actions contre les pirates» - qui sévissent dans l'océan Indien- et «le terrorisme qui pose une menace sérieuse sur la sécurité en Somalie, dans la région et au niveau international». Sur la recommandation express de la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, le texte souligne la détermination de la communauté internationale «à agir contre ceux qui s'opposent au processus de paix». «Nous nous sommes entendus sur le fait que le mandat des institutions fédérales de transition se termine en août 2012. Il ne peut pas y avoir d'autres prolongations», soulignent les signataires en insistant pour que la future «Assemblée soit représentative des vues du peuple somalien de toutes les régions». Echaudés par les échecs de plans de règlement précédents, des diplomates familiers du dossier n'ont pas caché un certain scepticisme, en privé. Hillary Clinton a toutefois, prudemment qualifié «d'ambitieux» le projet politique somalien. Pour sa part, le Premier ministre britannique, David Cameron, hôte de la conférence, a commenté la création d'un «fonds de stabilité locale» en précisant qu'il aurait notamment pour tâche de vérifier que l'aide internationale n'est pas détournée. Le président somalien Sharif Cheikh Ahmed présent également jeudi au sein de l'hétéroclite délégation somalienne, aux côtés des représentants des régions sécessionnistes du Puntland et du Galmudug, a déclaré: «Nous voulons le retour à la sécurité. Nous avons peur du lendemain.» Tandis que son Premier ministre Abdiweli Mohamed Ali a fait valoir le premier les déclarations de son président Sharif. Tandis que le second souhaitait un plan Marshall, pour aider son pays sur la voie de «la paix, la stabilité et la normalité». Il souhaitait un plan Marshall, pour aider son pays sur la voie de «la paix, la stabilité et la normalité».

Après être officiellement sorti de l'état de famine, le pays fui par environ 1 million de ses habitants, est miné par la corruption et accueille sur son sol quatre armées africaines engagées contre les rebelles islamistes Shebab, affiliés à Al Qaîda. Le Royaume-Uni, qui accueille une large communauté somalienne, n'a pas caché que son investissement dans le dossier somalien était notamment dicté par la présence «d'un nombre substantiel de Britanniques dans les camps d'entraînement des Shebab».

Source : http://www.lexpressiondz.com/internationale/148895-la-somalie-priee-de-lutter-contre-aqmi-et-la-piraterie.html

Kenya-Somalie: situation de l'armée kenyane en Somalie

vendredi 24 février 2012   
Par Stéphanie Braquehais

Une jeep remplie de soldats somaliens à côté d'un blindé de l'armée kenyane.
Une jeep remplie de soldats somaliens à côté d'un blindé de l'armée
kenyane.
RFI/Stéphanie Braquehais
Quatre mois après le début de son intervention en Somalie, l’armée kenyane n’a pas avancé beaucoup par rapport aux premières semaines de l’offensive Linda Nchi, « protéger le pays ».

La saison des pluies en novembre avait ralenti l’avancée, mais désormais, il semble que la prise de Kismayo selon des déclarations politiques récentes ne peut se faire sans un soutien international plus important.

L’augmentation des troupes de l’Amisom et du mandat aura des conséquences positives, mais la concrétisation risque de prendre plus de temps.


Source: http://www.rfi.fr/emission/20120224-defense-situation-armee-kenyane-somalie

Somalie: les islamistes essuient un revers majeur avec la perte de Baïdoa

22/02/12
Source : http://www.lamontagne.fr/france-monde/actualites/a-la-une/international/2012/02/22/somalie-les-islamistes-essuient-un-revers-majeur-avec-la-perte-de-baidoa-188292.html

Les forces pro-gouvernementales somaliennes, appuyées par l'armée éthiopienne, ont annoncé avoir pris mercredi le contrôle de la ville de Baïdoa, bastion des islamistes shebab, sans avoir rencontré de résistance.</br>Credit : Abdurashid Abikar
Les forces pro-gouvernementales somaliennes, appuyées par l'armée éthiopienne,
ont annoncé avoir pris mercredi le contrôle de la ville de Baïdoa, bastion
des islamistes shebab, sans avoir rencontré de résistance.
Credit : Abdurashid Abikar
Les insurgés islamistes shebab ont subi mercredi leur plus grand revers depuis leur retrait de Mogadiscio en août, contraints, sans combattre, de déserter leur bastion de Baïdoa face à l'avancée des troupes éthiopiennes et du gouvernement somalien.
A la veille d'une conférence internationale à Londres sur l'avenir de la Somalie, les forces somaliennes ont annoncé avoir pris le contrôle de cette ville stratégique aux côtés des troupes éthiopiennes, entrées dans le pays en novembre.
"L'une des plus importantes villes du sud-ouest de la Somalie, Baïdoa, vient juste d'être reprise aux shebab", a déclaré depuis la capitale britannique le Premier ministre somalien, Abdiweli Mohamed Ali.

Somalie: l'ONU porte les effectifs de l'Amisom à 17.000 hommes

mercredi 22 février 2012

(Belga) Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé mercredi à l'unanimité une résolution portant les effectifs de la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom) à un maximum de 17.731 hommes, au lieu de 12.000 actuellement.

Somalie: l'ONU porte les effectifs de l'Amisom à 17.000 hommes
Somalie: l'ONU porte les effectifs de
l'Amisom à 17.000 hommes

L'Amisom est composée aujourd'hui en quasi-totalité de soldats ougandais et burundais. Elle doit incorporer des soldats kenyans combattant en Somalie et le Conseil de sécurité appelle dans sa résolution d'autres pays africains à contribuer à la force. La résolution, adoptée à l'unanimité des 15 membres du Conseil, doit permettre à l'Amisom de se déployer pour la première fois vers des zones du sud et du centre de la Somalie prises ces derniers mois aux islamistes shebab par des soldats envoyés par le Kenya et l'Ethiopie en octobre et novembre derniers. La résolution, adoptée à la veille de la Conférence de Londres sur la Somalie, prévoit aussi d'accroitre de manière importante le financement de cette opération militaire, qui est conduite par l'Union africaine mais financée par l'ONU. Selon des diplomates, l'augmentation des effectifs doit faire passer ce budget de 300 à 550 millions de dollars par an environ. L'Union européenne est le principal bailleur de fonds de l'Amison. La résolution demande aussi l'interdiction du commerce du charbon de bois venu de Somalie, qui est utilisé par les shebab somaliens pour se financer et menace l'environnement. La Somalie est privée de gouvernement central depuis la chute de Siad Barre en 1991. (VIM)
Source: Belga
 

UK to double military aid for Somalia

Source: The Independent UK
February 24, 2012

MDG : Somalia : British Foreign Secretary William Hague in Mogadishu reviews AMISOM troops
UK foreign secretary William Hague with officials at Mogadishu airport. Hague puts remittances
from the Somali diaspora at £1bn a year.
Photograph: Stuart Price/UN

 
British backing for African forces tackling Islamist insurgents will be doubled today as more than 50 countries head to London to discuss ways of stabilising the country.

David Cameron will open the conference with a warning that the turbulence in the failed state threatens the security both of Africa and of Western nations.

Kenya-Somalia: 2,500 KDF soldiers to join Amisom

Source: Daily Nation
February 23, 2012


The United Nations Security Council is on Wednesday expected to formally approve the integration of 2,500 Kenyan troops to the African Union forces battling Al-Shabaab militia.

This comes as the world’s focus shifts to London on Thursday, where lasting peace and stability to the war-ravaged Somalia will be sought.

Al-Shabaab recently announced it had joined world terror gang, Al-Qaeda.

This integration would save Kenya billions of shillings, with donor nations taking over the cost of maintaining Kenyan forces in southern Somalia.

Kenya’s UN ambassador Macharia Kamau says he expects the council to approve the plan despite misgivings about its cost by France, one of the council’s five permanent members.

Full burden

“Kenya has been carrying the full burden of the international community’s responsibility,” Mr Kamau told the Nation last week.

On Tuesday, President Kibaki led a delegation including Internal Security minister George Saitoti and Defence’s Yusuf Haji to the conference hosted by British Prime Minister David Cameron.

Also expected at the talks are UN Secretary-General Ban Ki-moon, Uganda’s President Yoweri Museveni and Ethiopia’s Prime Minister Meles Zenawi.

The UN appropriated $304 million (Sh24 billion) to support Amisom in the fiscal year ending this June. The US and EU cover most of that cost.

The UN also oversees an Amisom Trust Fund to which other donors had contributed $39 million between 2009 and 2011.

By LUCAS BARASA and KEVIN KELLY

Somalia air strike ‘kills foreign al-Shabab militants’

Source: BBC News
24/02/2012


An air strike in al-Shabab-held southern Somalia has killed four people, including three foreigners, eyewitnesses have told the BBC.
The strike destroyed two vehicles in a convoy in an area known as K60 because it is around 60km (35 miles) south of the capital, Mogadishu, they say.
It is not clear who fired the missiles, reportedly shot from five helicopters.
Al-Shabab recently announced it was joining al-Qaeda and is said to have some 200 foreign fighters.
The BBC's Mohamed Dhore in the capital says the blast is far bigger than any carried out by Kenyan forces which have recently moved into some of the areas of southern Somalia controlled by al-Shabab.
Eyewitnesses say the missile strike at 03:00 local time (00:00 GMT) was heard many miles away.
Earlier reports said six people had been killed.
Deserters?
The US military, which has a base in neighbouring Djibouti, has previously carried out drone strikes in Somalia.
It has also launched air strikes against alleged al-Qaeda militants in the country.
BBC East Africa correspondent Will Ross says a number of air strikes have been reported in recent months but for now no-one seems prepared to own up to them - possibility because of the potential backlash should civilians be killed.
Somali Prime Minister Abdiweli Mohammed Ali on Thursday called for air strikes against al-Shabab as long as civilians were not harmed.
He was speaking at a major conference in London to discuss ways of ending two decades of conflict in Somalia.

La Somalie ne se résume pas au terrorisme et à la piraterie

Asha collecte de l'eau fournie par Oxfam et son partenaire SAACID, à Lafole, Somalie. Photo : Oxfam

Ce 23 février 2012, des chefs d'État, de hauts responsables et Ban Ki-moon se réunissent à Londres pour discuter des menaces à la sécurité que pose la Somalie et de l'avenir de son gouvernement.

Les problèmes que connaît la Somalie trouvent leur origine essentiellement à l'intérieur du pays où les factions belligérantes sont accusées d'entraver et de détourner l'aide humanitaire. Pourtant, les politiques d'autres États ont également eu une influence considérable. Davantage axées sur la sécurité internationale que sur les besoins, les intérêts et les souhaits de la population somalienne, ces politiques ont malencontreusement attisé le conflit et la crise humanitaire.

Peut-être avez-vous vu les images de ces gens aux prises avec la pire crise alimentaire que la Somalie ait connue depuis des années. Bien que ces images n'apparaissent plus guère sur nos écrans, les chiffres de la crise révèlent la terrible réalité à laquelle les Somaliens et Somaliennes font face. Des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie au cours des deux derniers mois. Ils sont encore 2,4 millions à nécessiter des secours d'urgence tandis que 325 000 enfants continuent à souffrir de malnutrition aiguë.

 

La conférence de Londres sur la Somalie

Il n'est pas nouveau que la Somalie suscite l'inquiétude internationale : le pays n'a plus de gouvernement opérationnel depuis une vingtaine d'années. Le peuple somalien a bien essayé d'organiser son pays, mais les violences et les conflits de pouvoir ont malheureusement éclipsé ces tentatives et l'on ne fait aucun cas des intérêts de la majeure partie de la population. Les participants à la conférence de Londres se proposent d'aborder toute une série de questions : sécurité, processus politique, stabilité de la région, lutte contre le terrorisme, piraterie, situation humanitaire et coordination internationale.

Hélas, ce faisant, les ministres et autres hauts responsables internationaux répètent l'erreur qu'ils commettent depuis des dizaines d'années, celle de ne pas prêter l'oreille au peuple somalien. La Somalie ne se résume pas au terrorisme et à la piraterie.

 

Ce que le peuple somalien souhaite

Les Somaliens et Somaliennes que nous rencontrons affirment vouloir vivre leur vie, sans les redoutables perturbations de la guerre et de la famine. Ils aspirent à un travail et des revenus stables pour nourrir leur famille tous les jours et envoyer leurs enfants à l'école. Ils demandent à la communauté internationale de s'efforcer en priorité de satisfaire les besoins élémentaires et immédiats des habitant-e-s pour leur permettre de reconstruire leur vie, retrouver la dignité et relever leur pays de vingt années de conflit.

Déjà résolue à intervenir encore, la communauté internationale devrait au moins écouter les priorités de la population somalienne. Par exemple, selon Hadija*, une femme de 50 ans originaire de la région de Galgadud, ils "devraient aider les jeunes au chômage : créer de l'emploi et dispenser des formations professionnelles afin de les dissuader de verser dans la criminalité. Nous avons besoin d'aide pour renforcer les administrations locales et communautaires et pour construire des écoles et des hôpitaux. Ce dont les Somaliens ont besoin, c'est d'une paix durable et de sécurité pour permettre aux femmes et aux enfants de vivre à l'abri de la peur."

 

Changement de priorité

Dans un nouveau rapport intitulé Changement de priorité – Faire passer en premier les intérêts du peuple somalien, Oxfam réoriente l'ordre du jour de la conférence qui doit se concentrer, non plus sur les problèmes de sécurité, mais sur l'adoption de mesures concrètes afin d'apporter une solution politique inclusive au conflit et à la crise.

La conférence doit avant tout reconnaître que la Somalie demeure confrontée à une situation humanitaire catastrophique, des millions de personnes nécessitant des secours d'urgence. Si la sécheresse régresse dans certaines parties du pays, une recrudescence des combats oblige de nouveau les habitants à abandonner leur maison et leur ferme pour se réfugier dans les pays voisins ou d'autres régions du pays. Le monde ne doit pas détourner son attention de cette crise humanitaire.

La communauté internationale doit en outre remédier au fait que la frontière entre intervention humanitaire et intervention militaire s'est brouillée, ce qui compromet l'indépendance indispensable aux organisations humanitaires pour apporter une aide vitale à ceux et celles qui en ont besoin. Nous avons besoin d'une nouvelle dynamique internationale qui permette aux organisations humanitaires d'accéder librement aux victimes pour sauver des vies et les aider à se reconstruire.
Il faut de toute urgence renouveler l'approche de la Somalie. Les Somaliens et Somaliennes demandent à avoir davantage voix au chapitre dans les efforts de pacification et de sécurisation de leur pays. Après l'échec de vingt ans d'intervention extérieure, la communauté internationale doit soutenir un processus de paix qui associe la population locale et tienne compte de ses besoins, ses intérêts et ses souhaits. La réponse du monde au terrorisme ne doit pas aggraver la situation d'une population qui s'évertue à vivre une vie normale. Une escalade de la violence ne résoudra pas le conflit.

Une solution aux problèmes de la Somalie ne peut être durable que si la population somalienne se l'approprie. Des années d'une ingérence internationale essentiellement axée sur la sécurité et la lutte contre le terrorisme ont involontairement accru l'instabilité et exacerbé les besoins humanitaires. La communauté internationale peut jouer un rôle positif, mais doit favoriser les solutions qui, pilotées par la Somalie, font passer les intérêts de la population en premier.

* Nom fictif

Source : http://blogs.oxfam.org/fr/blog/12-02-22-somalie-resume-pas-terrorisme-piraterie

La conférence de Londres allie aides et pressions pour aider la Somalie

23/02/2012




Un soldat islamiste Shebab, le 13 février 2012 à Elasha Biyaha, 20 km au sud-ouest ouest de Mogadiscio AFP/Archives Mohamed AbdiwahabLes participants à la conférence sur la Somalie à Londres ont endossé jeudi une longue liste d'engagements dans l'espoir encore ténu de "rétablir la sécurité et la stabilité" dans ce pays dévasté par 20 ans de guerre civile, et de neutraliser "les pirates et les terroristes".

Le Premier ministre britannique David Cameron --hôte de la conférence qui a réuni une quarantaine de pays et une dizaine d'organisations internationales dont l'ONU, l'UE, l'Union africaine et la Ligue arabe-- s'est déclaré encouragé par "les premiers signes de fragiles progrès" dans le cadre "d'un cheminement qui promet d'être long".

Après être officiellement sorti de l'état de famine, le pays qu'environ un million de ses habitants ont fui est miné par la corruption et accueille sur son sol quatre armées africaines engagées contre les rebelles islamistes shebab, affiliés à Al-Qaïda.

Le communiqué final de la conférence dresse le catalogue de promesses de soutien politique, financier et humanitaire, accompagnées de mises en garde et de strictes conditions.

Jeudi 24 mars 1994, Affrontement près de Kismayo

Jeudi 24 mars 1994
Affrontement près de Kismayo
Échec des pourparlers entre factions somaliennes


Lansana Kouyaté en 2006

Six Somaliens ont été tués et sept blessés dans une bataille entre clans, mardi soir près de Kismayo, alors que le représentant spécial par intérim des Nations unies en Somalie, Lansa Kouyate, a annoncé mercredi l'«échec» des pourparlers entre les leaders des factions somaliennes, organisés depuis dix jours à Nairobi par l'Opération des Nations unies en Somalie (Onusom).

Après que l'Onusom eut vainement attendu, depuis le début de la semaine, que les chefs de guerre promulguent une déclaration sur la réconciliation nationale, M. Kouyate a indiqué que les Nations unies n'étaient plus capables d'assurer leurs bons offices auprès des représentants des factions somaliennes, afin qu'ils poursuivent leurs actuelles consultations, qui sont apparemment appelées à demeurer vaines. M. Kouyate s'est déclaré attristé d'en arriver à cette conclusion, en raison de l'impact, inévitablement tragique, de l'échec de l'effort de réconciliation entre leaders des factions somaliennes en ce moment.

Les troupes américaines et occidentales achèvent leur départ de Somalie, dont beaucoup redoutent qu'il ne précipite à nouveau le pays dans la guerre civile. Selon M. Kouyate, les efforts des Nations unies ont échoué en raison de l'incapacité des leaders des factions somaliennes à résoudre le problème de la représentation du Mouvement national de la Somalie du sud (SSNM), allié au général Mohamed Farah Aïdid au sein de l'Alliance nationale somalienne (SNA).

Le major Chris Budge, porte-parole militaire de l'Onusom, a par ailleurs confirmé que deux employés cambodgiens de l'entreprise australienne Morris Catering avaient été tués mardi par des «bandits» à une cinquantaine de km de Mogadiscio. Un employé britannique de la société a été blessé dans l'attaque.
Les incidents entre clans se sont produits à Jilib, au nord de Kismayo, et sont, selon le major Budge, un incident isolé, une bagarre entre deux personnes qui a dégénéré en bataille rangée entre membres des clans Sheegal et Gaelgel. Des Ogadeni sont intervenus dans la querelle et ont pris parti pour les Sheegal. Après plus d'une heure d'affrontements, six Gaelgel avaient été tués et 2 blessés, tandis que 4 Sheegal et un Ogadeni avaient été blessés.

D'autre part, les derniers soldats américains présents en Somalie achevaient mercredi leurs préparatifs de départ, qui aura lieu sans parade ni cérémonie, quinze mois après le débarquement très médiatique sur la plage de Mogadiscio des Marines venus sauver les Somaliens de la famine. Deux navires, chargés l'un de matériel - l'American Condor - l'autre d'environ 450 soldats - le paquebot Empire State -, appareilleront du port de Mogadiscio à la première heure jeudi, a indiqué le colonel Steve Rausch, de l'armée américaine à Mogadiscio.

Nous partons, mais ce que nous laissons est triste, a estimé le sergent David Monsey, chef de la brigade des pompiers de l'US Air Force installée à l'aéroport de Mogadiscio depuis décembre 1992. (D'après AFP.)

Source: http://archives.lesoir.be/

UN MILITAIRE BELGE BLESSE A KISMAYO SOMALIE: L'ONU PREND LE RELAIS, MARDI 4 MAI 1993

L'ONU va prendre, mardi, le commandement des troupes étrangères en Somalie, cinq mois après le début de «Restore Hope», dans un pays où la famine a été jugulée mais où tout reste à reconstruire. Baptisée Onusom II, cette opération, de 1,55 milliard de dollars sur un an, va prendre le relais de la Force multinationale sous commandement américain (Unitaf). Onusom II, commandée par le général turc Cevik Bir, 54 ans, doit engager 28.000 militaires - dont 70 % déployés au sein de l'Unitaf - et 2.800 civils.

Autorisés à recourir à la force, ces Casques bleus vont devoir continuer à assurer la sécurité et protéger l'acheminement de l'aide humanitaire dans les zones déjà contrôlées par l'Unitaf - 40 % du territoire, dans le Centre et le Sud - puis se déployer dans le reste du pays. Nous avons une énorme mission, a souligné l'amiral Jonathan T. Howe, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, M. Boutros-Ghali.

GULF OF ADEN Feb. 9, 2009 : Russian Navy



GULF OF ADEN (Feb. 9, 2009) The Russian destroyer Admiral Vinogradov (DDG 572) is underway near the guided-missile cruiser USS Vella Gulf (CG 72) while conducting operations in the Gulf of Aden. Vella Gulf is the flagship for Combined Task Force 151, a multi-national task force conducting counter piracy operations to detect and deter piracy in and around the Gulf of Aden, Arabian Gulf, Indian Ocean and Red Sea.






A Russian Helix KA-27 helicopter assigned to the Russian destroyer Admiral Vinogradov (DDG 572) investigates a fishing trawler. The helicopter and Admiral Vinogradov are working with the guided-missile cruiser USS Vella Gulf (CG 72) while conducting operations in the Gulf of Aden. Vella Gulf is the flagship for Combined Task Force 151, a multi-national task force conducting counter piracy operations to detect and deter piracy in and around the Gulf of Aden, Arabian Gulf, Indian Ocean and Red Sea.

Source : MP.net