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Somalie : Les forces éthiopiennes avancent vers une base des islamistes shebab

MOGADISCIO (© 2012 AFP) - Des centaines de militaires éthiopiens lourdement armés progressaient samedi dans le centre de la Somalie en vue d'attaquer le principale base des insurgés islamistes somaliens Shebab dans la région, selon des témoins.

Samedi 24 mars 2012

Des soldats éthiopiens, le 2 mars 2012 à Baidoa.
© AFP/ARCHIVES JENNY VAUGHAN
Un convoi de camions militaires est entré dans la ville de Dhusamareb, contrôlée par une milice pro-gouvernementale. Selon des habitants, l'objectif des troupes éthiopiennes est la ville de El Bur, importante base des Shebab dans la région et située à 100 km.

"Les troupes éthiopiennes sont entrées à Dhusamareb ce (samedi) matin à bord de 50 camions. Cette-fois-ci, l'objectif semble être le district d'El Bur", a indiqué un notable de Dhusamareb, Abdulahi Ahmed.
Le chef des Shebab dans la région, Sheik Adan Farey, a confirmé les mouvements de l'armée éthiopienne mais affirmé que ses troupes étaient prêts à la combattre.

Les troupes éthiopiennes ont pris le contrôle de deux importantes villes auparavant contrôlées par les Shebab, Baidoa et Hudur, dans le sud de la Somalie depuis leur déploiement en novembre dans ce pays de la Corne de l'Afrique, dévasté depuis 20 ans par la guerre civile.

Les shebab, qui contrôlaient encore en début d'année la majorité du sud et du centre de la Somalie, ont été contraints d'abandonner une partie de ces régions aux troupes kényanes - entrées en octobre en Somalie et depuis peu intégrées à la force de l'Union africaine - et éthiopiennes.

Malgré de récents revers militaires, les experts avertissent que les shebab sont loin d'être défaits et risquaient de privilégier désormais les actions de guérilla et les attentats.


Feu vert de l'UE à l'attaque des bases des pirates somaliens sur les côtes

BRUXELLES - Les forces européennes déployées dans l'océan Indien pour lutter contre les pirates somaliens ont vu vendredi leur mission prolongée de deux ans et seront désormais autorisées à frapper leurs repaires sur les côtes.

Réunis à Bruxelles, les ministres des Affaires étrangères de l'UE ont approuvé la prolongation jusqu'à décembre 2014 de la mission Atalante, qui déploie depuis 2008 entre cinq et dix navires de guerre et des avions de reconnaissance.

Après plusieurs mois de réflexion, ils ont également donné leur feu vert à des mesures plus énergiques sur le littoral somalien, a indiqué Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne.

Les navires d'Atalante auront désormais la possibilité de neutraliser les dépôts des pirates le long des côtes et sur les plages, à savoir leurs bateaux et leurs réserves, notamment de carburants. Pour ce faire, les navires ou les hélicoptères pourront tirer sur ces repaires dans des conditions très définies, en s'assurant de ne pas faire de dommages collatéraux, selon un responsable européen. Les hélicoptères ne pourront pas frapper à plus de quelques centaines de mètres à l'intérieur des terres.

Les attaques d'installations à terre seront autorisées lorsque des navires seront assaillis en mer, a indiqué le ministre espagnol, Jose Manuel Garcia-Margallo.

Opposés à cette initiative, les eurodéputés Verts allemands ont mis en garde contre une nouvelle étape vers la militarisation de la lutte contre les pirates. Il existe une probabilité élevée que des forces militaires de l'UE blessent voire tuent des civils ou soient confrontées à des groupes armés qui ne se réclament pas des pirates, selon eux.

L'UE a prévu un budget de 14,9 millions d'euros pour le financement des coûts communs d'Atalante, les frais liés au déploiement des navires et des 1.400 militaires engagés étant à la charge des Etats contributeurs.

Outre la protection des navires marchands, Atalante a permis l'arrestation de 117 pirates présumés et, pour la seule année 2011, le démantèlement de 27 groupes de pirates, selon l'UE.

Les ministres européens ont par ailleurs décidé d'activer, pour le première fois depuis sa création en 2003, le centre d'opérations de l'UE, basé à Bruxelles, afin de coordonner les trois missions de l'UE se déroulant dans la Corne de l'Afrique et d'en renforcer les synergies.

Outre Atalante, l'UE conduit depuis 2010 une opération de formation des militaires somaliens en Ouganda et prépare une mission civile visant à renforcer les capacités maritimes des pays de la zone afin de mieux contrôler leurs eaux territoriales.


(©AFP / 23 mars 2012 16h38)

Somalie : l’UE approuve les opérations militaires

23.03.2012
 

© Flickr.com/roberthuffstutter/cc-by-nc

Les militaires européens participeront aux opérations de lutte contre les pirates somaliens en mer et sur terre. L’Union Européenne a pris cette décision, donnant son accord pour que ses bateaux de guerre participent à l’abordage des embarcations pirates et des dépôts de combustibles sur la côte somalienne.
Parallèlement au changement de la tactique de lutte contre la piraterie, les ministres de la défense des pays européens se sont aussi mis d’accord pour poursuivre les opérations pendant encore deux ans. Aujourd’hui, plusieurs navires de guerre européens croisent sur la côte africaine.


Pirates somaliens: opération prolongée

AFP Publié

Piraterie/Somalie: Londres apprécie la présence des navires de guerre russes

Dossier: Piraterie en Somalie


Piraterie en Somalie

122/03/2012
VLADIVOSTOK, 22 mars - RIA Novosti

L'attaché de défense de l'ambassade de Grande-Bretagne en Russie Carl Scott a apprécié jeudi la lutte efficace des navires de la flotte russe du Pacifique contre les pirates au large de la corne de l'Afrique, dans le golfe d'Aden, a annoncé le service de presse de la flotte russe.

"L'attaché de défense, le général d'aviation Carl Scott a noté l'importance de la présence des navires de la flotte du Pacifique au large de la Corne de l'Afrique et a apprécié la lutte efficace des marins russes contre les pirates dans l'océan Indien. Les parties ont estimé qu'il fallait poursuivre la coopération et organiser des exercices navals conjoints des Etats qui luttent contre les pirates", a indiqué le service de presse à l'issue d'une rencontre du général Scott avec le chef d'Etat-major par intérim de la flotte du Pacifique Sergueï Rekich.

Les anciens membres d'équipage du bathyscaphe russe AS-28, Anatoli Popov et Sergueï Belozerov ont assisté à la rencontre. Ils ont remercié les marins russes pour les avoir sauvé en 2005. Le 4 août 2005, le bathyscaphe AS-28, avec à son bord sept marins, a été bloqué par 190 m de profondeur dans la baie Berezovaïa, en mer de Béring. Il s'est avéré que le mini-sous-marin s'était pris dans des câbles et un filet de pêche. L'opération de sauvetage a pris trois jours. Le AS-28 a refait surface le 7 août, délivré par le robot sous-marin téléguidé britannique Scorpio-45.

Somalie : la guerre en ligne

Source: CNTV.cn | 03-22-2012

La guerre entre Al-Shaabab et les troupes de l’Union africaine soutenues par le gouvernement fédéral de transition ne consiste pas seulement en un échange de balles, bombes et autres munitions. Elle se poursuit sur internet. Propagande diffusée sur les médias sociaux, piratage d’emails, vidéos postées sur Youtube sont caractéristiques de la guerre des médias entre les 2 côtés.


Somalie : la guerre en ligne


Les règles ont changé. Le champs de bataille désormais : Youtube et les médias sociaux. Cet homme s’appelle Abumansoor Alamriki. Il est au centre de la bataille. Samedi, dans une vidéo non datée postée sur Youtube, cet officiel américain d’Al-Saabab a dénoncé les menaces qui pèseraient contre lui, à la suite d’un différend avec ses collègues sur la stratégie du groupe et la Shariah.

"... Je suis Abumansoor Alamriki, j’enregistre ce message aujourd’hui car je sens que ma vie est menacée par Haraku Alshabab Mujahidine, à cause de nos différences de point de vue sur la Shariah et en matière de stratégie."

Al-Shaabab a tenté de contrer l’impact de cette vidéo, avec d’autres messages de propagande indiquant qu’Alamriki n’était pas en danger. Sur sa page Twitter, le groupe a indiqué : " Nous assurons à nos frères musulmans qu’Alamriki n’est pas menacé par les mujahidines et que notre frère bénéficie toujours de tous les avantages de la fraternité. " La propagande en ligne a fait les preuves de son importance vitale pour les deux côtés. La semaine dernière, un spam a circulé, mentionnant le porte-parole de l’Union africaine le colonel Paddy Ankunda. On pouvait y lire un portrait lamentable de ce dernier, désespéré et en quête d’aide financière... La thèse du piratage de la boîte mail du colonel n’a pas été confirmée pour l’instant, mais le message est passé.


Rédacteur: Jin Wensi


Somalia pirates: EU approves attacks on land bases

March 23, 2012
The European Union has agreed to expand its mission against Somali pirates by allowing military forces to attack land targets as well as those at sea.
A Somali pirate gazing at the captured MV Filitsa, 7 January 2010
The EU says fighting piracy is a priority of the mission in
the Horn of Africa
In a two-year extension of its mission, EU defence ministers agreed warships could target boats and fuel dumps.
The BBC's security correspondent Frank Gardner says the move is a significant step-up in operations, but one that also risks escalation.
Up to 10 EU naval ships are currently on patrol off the Horn of Africa.
They have policed shipping routes and protected humanitarian aid since 2008. The extension means they will stay until at least December 2014.
An EU official said the new mandate would allow warships or helicopters to fire at fuel barrels, boats, trucks or other equipment on beaches, according to Agence France-Presse.

Spanish Foreign Minister Jose Manuel Garcia-Margallo told reporters: "The EU plan is to allow attacks on land installations when ships are assaulted at sea," adding that "much care" would be taken to avoid civilian deaths.

Rear Admiral Duncan Potts, the operation commander for the EU Naval Force in Somalia, said it had already made considerable progress targeting the pirates at sea.

"If you look at last year, 30 ships and up to 700 hostages were held - today that is eight [ships] and around 200 [hostages]," he told the BBC's 5Live.

"At sea we've had an effect on the pirates' ability to operate but we haven't changed the strategic conditions, which is why we want to target every stage of their operations."
'Robust action'
A two-decade war has wrecked Somalia, leaving it without a proper government.

The transitional government only controls the capital Mogadishu, while al-Shabab militants, who recently joined with al-Qaeda, hold large swathes of territory.

The EU says the main tasks of the mission are the protection of vessels of the World Food Programme delivering food aid to displaced people in Somalia, and the fight against piracy off the Somali coast.

"Today's important decision extends [Operation] Atalanta's mandate for two more years and allows it to take more robust action on the Somali coast," the EU's foreign policy head Catherine Ashton said in a statement.

The statement said the EU would be working with Somalia's transitional federal government and other Somali organisations to support their fight against piracy from the coastal area.

Brussels also said the Somali government had told the UN secretary general that it accepted its new offer of collaboration.

The statement also said "a budget of 14.9m euros (£12.4m; $19.7m) is provided for the common costs of the prolonged mandate".

In February world leaders agreed to boost support for measures to fight piracy, terrorism and political instability in Somalia, at a conference held in London.

The summit agreed a seven-point plan promising more humanitarian aid, support for African Union peacekeepers and better international co-ordination.

On Wednesday British woman Judith Tebbutt was freed by Somali pirates after being held hostage for more than six months.

The Times newspaper claims her family paid a ransom of $1.3m (£800,000), which was dropped from an aircraft.

Somalia pirate attacks map
 

Analysis

Taking the fight against Somali piracy to bases on land is a major step-up for EU operations. Until now, pirates have been able to operate from coastal bases in towns like Eyl, Haradhere and Hobyo with relative impunity, returning from lengthy raids at sea to enjoy the spoils back home, though many drown or return empty-handed.
Now, it seems, the paraphernalia of piracy will all become fair game, hitting the pirates where it hurts and trying to disrupt what an EU admiral described to me as "the pirates' business model".
But this new, aggressive policy comes with significant risks. Pirates who see their bases destroyed are likely to protest they were innocent fishermen. It's also possible that, over time, innocent Somali fishermen really will be hurt.
Either way, its likely to enrage the pirates who may be tempted to take out their frustration on the hapless merchant sailors they regularly kidnap for ransom.

Source : http://www.bbc.co.uk/news/world-africa-17487767

AFFRONTEMENT PRES DE KISMAYO ECHEC DES POURPARLERS ENTRE FACTIONS SOMALIENNES, 24 mars 1994

Six Somaliens ont été tués et sept blessés dans une bataille entre clans, mardi soir près de Kismayo, alors que le représentant spécial par intérim des Nations unies en Somalie, Lansa Kouyate, a annoncé mercredi l'«échec» des pourparlers entre les leaders des factions somaliennes, organisés depuis dix jours à Nairobi par l'Opération des Nations unies en Somalie (Onusom).

Après que l'Onusom eut vainement attendu, depuis le début de la semaine, que les chefs de guerre promulguent une déclaration sur la réconciliation nationale, M. Kouyate a indiqué que les Nations unies n'étaient plus capables d'assurer leurs bons offices auprès des représentants des factions somaliennes, afin qu'ils poursuivent leurs actuelles consultations, qui sont apparemment appelées à demeurer vaines. M. Kouyate s'est déclaré attristé d'en arriver à cette conclusion, en raison de l'impact, inévitablement tragique, de l'échec de l'effort de réconciliation entre leaders des factions somaliennes en ce moment.

Embarquement de l'Escadron Foxtrot belge à bord de l'avion de
ligne de la FAéB, pour leur retour en Belgique.
Les troupes américaines et occidentales achèvent leur départ de Somalie, dont beaucoup redoutent qu'il ne précipite à nouveau le pays dans la guerre civile. Selon M. Kouyate, les efforts des Nations unies ont échoué en raison de l'incapacité des leaders des factions somaliennes à résoudre le problème de la représentation du Mouvement national de la Somalie du sud (SSNM), allié au général Mohamed Farah Aïdid au sein de l'Alliance nationale somalienne (SNA).

Le major Chris Budge, porte-parole militaire de l'Onusom, a par ailleurs confirmé que deux employés cambodgiens de l'entreprise australienne Morris Catering avaient été tués mardi par des «bandits» à une cinquantaine de km de Mogadiscio. Un employé britannique de la société a été blessé dans l'attaque.

Les incidents entre clans se sont produits à Jilib, au nord de Kismayo, et sont, selon le major Budge, un incident isolé, une bagarre entre deux personnes qui a dégénéré en bataille rangée entre membres des clans Sheegal et Gaelgel. Des Ogadeni sont intervenus dans la querelle et ont pris parti pour les Sheegal. Après plus d'une heure d'affrontements, six Gaelgel avaient été tués et 2 blessés, tandis que 4 Sheegal et un Ogadeni avaient été blessés.
 
American Condor (AKR-9673)
D'autre part, les derniers soldats américains présents en Somalie achevaient mercredi leurs préparatifs de départ, qui aura lieu sans parade ni cérémonie, quinze mois après le débarquement très médiatique sur la plage de Mogadiscio des Marines venus sauver les Somaliens de la famine. Deux navires, chargés l'un de matériel - l'American Condor - l'autre d'environ 450 soldats - le paquebot Empire State -, appareilleront du port de Mogadiscio à la première heure jeudi, a indiqué le colonel Steve Rausch, de l'armée américaine à Mogadiscio.

Nous partons, mais ce que nous laissons est triste, a estimé le sergent David Monsey, chef de la brigade des pompiers de l'US Air Force installée à l'aéroport de Mogadiscio depuis décembre 1992. (D'après AFP.)

Source : archives.lesoir.be

NOUVELLES ATTAQUES DES PARTISANS D'AIDID CONTRE LES FORCES DE L'ONU - L'ITALIE POURRAIT QUITTER MOGADISCIO, jeudi 15 juillet 1993

Alors que les méthodes musclées des Casques bleus en Somalie ont débouché sur une crise ouverte entre l'ONU et l'Italie, les partisans du général Aïdid ont lancé, mercredi soir, plusieurs attaques contre les forces des Nations unies à Mogadiscio.

VCC-1 italien dans les rues de Mogadiscio
Des combats intenses ont notamment éclaté dans la zone de l'aéroport, durant une vingtaine de minutes et d'autres, moins violents, dans le secteur du quartier général de l'ONU où est située l'ambassade américaine dans la capitale somalienne. Des soldats italiens, entre autres, ont été attaqués et ont dû riposter.

On ne connaît pas encore le bilan de ces affrontements du côté somalien mais les porte-parole militaires de l'Onusom II ont indiqué ce jeudi matin qu'il n'y avait pas eu de victimes parmi les troupes étrangères. Ils ont ajouté que l'attaque menée par les partisans du général Aïdid contre l'aéroport de Mogadiscio n'avait fait que des dégâts matériels minimaux.

Hier dans la journée, des tracts avaient été distribués à Mogadiscio, incitant à attaquer les soldats américains. Ces tracts, portant une signature inconnue, «la Voix musulmane», avertissaient: Nous appelons tous les ressortissants de la force multinationale à demeurer à l'écart des sites américains à Mogadiscio. Nous allons lancer une attaque contre les casernements américains.

Général italien Bruno LOI, commandant des Forces
italiennes en Somalie. Ici, portant le béret rouge des
Folgores au lieu du bleu de l'ONU.
Ces attaques sont intervenues alors que le climat entre Rome et les Nations unies s'est encore dégradé hier avec la demande de l'ONU de rappel en Italie, pour insubordination, du général Bruno Loi, commandant de la force italienne en Somalie. Le gouvernement italien, dont le ministre des Affaires étrangères s'est dit «stupéfait» de la demande onusienne, a pris la défense du général Loi tout en confirmant ses menaces de retirer ses 2.400 Casques bleus de Mogadiscio si les raids militaires entrepris contre le clan Aïdid ne cessaient pas.

Un différend oppose en effet les militaires italiens à leurs homologues américains, les Italiens étant en désaccord avec le lancement de raids dans des zones densément peuplées. Ils estiment en outre que l'action humanitaire doit être privilégiée. Le gouvernement italien a donc demandé, dès mardi, aux Nations unies l'autorisation de redéployer son contingent hors de la capitale somalienne si un accord n'est pas conclu sur la mission des 21.000 Casques bleus représentant 29 pays au sein de l'Onusom II.

Par ailleurs, le porte-parole du Vatican a exprimé la crainte qu'une tendance fondamentaliste ou intégriste ne se développe en Somalie à la suite des actions militaires. On ne peut passer impunément d'une logique humanitaire à une logique de guerre, a déclaré M. Navarro. (AP et AFP.)

Source : archives.lesoir.be