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Le Parlement apostrophe les institutions sur la piraterie : que faites-vous ?



le RFA Fort Victoria et le HMS Somerset forçant un dhow à s'arrêter
(crédit : UK Royal Navy)

Le Parlement européen a décidé de porter la question de la piraterie maritime en posant une question aux instances européennes responsables (Commission et Conseil des ministres). Ce sujet devrait être inscrit à l’ordre du jour d’une prochaine session du Parlement, sans doute mercredi 14 mars. C’est Brian Simpson, le président de la commission « transports et tourisme », qui a été chargé de poser la question, estimant que devant la menace de la piraterie dans l’Océan indien, les institutions européennes n’ont pas encore donné leur pleine mesure. L’eurodéputé travailliste britannique, passionné de rugby et cricket, demande ainsi au Conseil de l’UE et à la Commission européenne de bien vouloir lui dire :
  • « 1. Quelles mesures ont-elles été prises ou est-il envisagé de prendre: a) pour s’attaquer aux causes terrestres du problème dans les pays d’origine des pirates, b) pour obtenir la libération des (…) gens de mer sont actuellement détenus en otage par les pirates, c) en ce qui concerne une approche harmonisée de l’Union européenne relative à l’utilisation de personnel armé compétent à bord ?
  • 2. Quels sont les projets d’avenir en ce qui concerne la mission Atalanta de l’UE-NAVFOR, en particulier pour ce qui est d’assurer l’efficacité de la réponse de l’UE à la piraterie en mer, compte tenu du fait que le nombre de navires engagés est tombé de plus de 35 en 2009 à seulement 10 en 2011?
  • 3. Quelles sont les mesures qui devraient être prises au niveau international, en particulier au sein des Nations unies et de l’OMI, pour renforcer la coopération internationale en matière de lutte contre la piraterie en mer?
  • 4. Quelles sont les mesures qui ont été prises pour assurer la traçabilité et la confiscation des montants versés sous forme de rançon et déposés sur des comptes bancaires dans les États membres de l’Union? Comment le Conseil entend-il convaincre les pays tiers de prendre des mesures équivalentes afin que les rançons ne puissent plus être déposées sur des comptes bancaires de pays tiers? »
Des questions plutôt judicieuses. Car, pour l’instant, sur ce qui constitue certaines de ses compétences communautaires (transport, justice…), la Commission européenne et le Conseil sont, pour le moins, plutôt silencieux… voire abstinents.


Mercredi 27 janvier 1993, Un deuxième Marines tué en Somalie

Alors que Kismayo et les paras belges s'apaisent, un deuxième Marines tué en Somalie

Le Marines américain mortellement blessé, dans la nuit de lundi à mardi à Mogadiscio, a vraisemblablement été tué par un tireur isolé, a indiqué, mardi, un porte-parole des forces américaines. Selon lui, la patrouille dont le Marine faisait partie, «est tombée, à près de 23 h 15, heure locale, sous le feu de ce que nous croyons être un tireur isolé qui était sur le toit d'une maison à un étage».

Photographe: D. Richie
Il a ajouté que la patrouille avait riposté et que les Marines pensaient que le «tireur avait été soit blessé, soit tué». Cependant, quand ils sont revenus sur les lieux, après avoir transporté le soldat blessé à l'hôpital, où il est décédé une heure plus tard, ils «n'ont pas pu avoir confirmation du fait». C'est le deuxième Marine - et le troisième Américain - tué depuis le début de l'opération «Rendre l'espoir» en Somalie, le 9 décembre dernier.

Le porte-parole américain a également fait état de nouveaux incidents qui se sont produits, lundi, à Mogadiscio. En fin de matinée, un convoi du Comité international de la Croix-Rouge, escorté par des forces italiennes, a été attaqué par des pillards près du vieux port. Les pillards ont réussi à voler partiellement le contenu d'un camion avant que les soldats italiens ne puissent intervenir. Par ailleurs, aucun nouvel incident n'a été mentionné à Kismayo, où de violents affrontements entre forces américano-belges et somaliennes avaient fait, lundi, plusieurs morts du côté somalien. (AFP.)

Source: http://archives.lesoir.be/

Samedi 28 août 1993, LEURS ACTIONS POSITIVES SONT PASSEES SOUS SILENCE, SOMALIE: LES PARAS BELGES ONT LE SPLEEN

Rentrer en Belgique ou rester à Kismayo? Les paras se posent la question. Non sans amertume.


J.F. vient de rentrer de Somalie. Il a le spleen: C'est alors que nous commençons à voir les résultats de notre présence que les critiques se multiplient. Nous ne sommes cependant pas des cow-boys, nous sommes étroitement contrôlés...

J. F., qui dirigeait un peloton à Kismayo et vient de rentrer en Belgique, ne cache pas une certaine amertume devant les révélations qui se multiplient. Il souligne qu'au cours des dernières semaines on a pu constater une amélioration très nette de la situation à Kismayo: Les marchés ont repris, les gens circulent dans les rues... Nous-mêmes, nous avons multiplié les micro-projets: reconstruit des ponts, réparé des routes... Notre spleen est dû aux critiques, mais aussi à des questions de fond: nous nous demandons pourquoi on envoie des paras accomplir des tâches de police ou des missions de coopérant, et surtout, nous avons la certitude que, après notre départ, tout recommencera comme avant.

LÉGITIME DÉFENSE


Photographe : Domange Fernand @ DG Ipr
 J. F. revient aussi sur les difficultés pratiques de la mission: Si nous fouillons les femmes, cela provoque un scandale. Cependant, lorsque Morgan a repris Kismayo, c'est parce que les femmes avaient transporté des grenades sous leurs vêtements. A la fin, nous étions tellement désireux d'éviter les ennuis éventuels que, lorsque nous prévoyions d'aller rechercher des caches d'armes dans un village, nous envoyions un interprète en émissaire, pour prévenir les gens. Autant dire qu'à notre arrivée, toutes les armes avaient été déplacées en brousse... Si le substitut de l'auditeur militaire, M. Franskin, a communiqué à Frédéric François de la RTBF la liste des 36 dossiers relatifs à des dommages causés à des Somaliens, dont 15 affaires qualifiées d'assassinats, de meurtres ou d'homicides involontaires, les paras tiennent à préciser qu'ils n'ont jamais agi qu'en état de légitime défense, ou lorsqu'ils se considéraient menacés: Lorsque nous voyons un Somalien sur un toit, qui semble viser notre convoi et qui ne répond pas à nos sommations, nous avons peu de temps pour décider de ce que nous allons faire, précise J.F., qui rappelle que les Somaliens, outre les pierres quotidiennement jetées, n'hésitent pas à tirer dans le dos des Casques bleus...

Criminel de guerre somalien responsable de Crimes contre l’humanité

28/02/2012

Juste days ago, Somali général Mohamad Ali Samantar, ancien ministre de la défense et commandant des Forces armées somaliennes, apparaît dans une Cour fédérale de Virginie et a fait quelque chose qu’aucune personne de haut rang de l’ancienne dictature militaire de Siad Barre n’a jamais fait–il a accepté la responsabilité d’exécution extrajudiciaire, torture, crimes contre l’humanité, crimes de guerre, et autres violations des droits de l’homme commises contre la population civile de la Somalie dans les années 1980. C’est la première fois que quiconque a été jugé que le compte n’importe où dans le monde pour les atrocités commises par le général Samantar et la dictature militaire qui a régné sur la Somalie depuis plus de 20 ans.
Samantar général a été le plus gradé militaire officielle dans cette dictature et il a reconnu donnant les ordres qui ont entraîné la mort de milliers de civils innocents et le déplacement de centaines de milliers de deuxième plus grande ville de la Somalie, Hargeisa. Beaucoup de ceux qui ont été déplacées sont devenus des réfugiés et par la suite déménagé aux États-Unis. En fait, il y a plus de 85 000 Somaliens vivent aujourd’hui aux États-Unis. Et remarquablement, général Samantar également parmi les 85 000–ayant déménagé à Fairfax, en Virginie, où il a vécu confortablement, connaît les avantages et les privilèges de résidence U.S., depuis 15 ans.


général Samantar

Lorsque le général Samantar a intensifié le podium salle de Cour et personnellement admise la responsabilité de ses crimes en face des quatre demandeurs qui ont déposé plainte contre lui et les autres membres de la diaspora somalienne, il a marqué un fin poignante d’une quête de sept ans pour la justice. Pour ces demandeurs, c’était un superbe revers de fortune voir général Samantar, qui une fois que le pays avec une poigne de fer, a présidé l’humble lui-même en face d’un juge fédéral. Dans les mots du demandeur Bashe Abdi Yousuf, “pour nombreuses années, j’ai été la recherche de la justice–pour ma journée en Cour et non pas seulement pour moi personnellement, mais pour les milliers de personnes en Somalie qui ont été torturés et assassinés. Il a été de nombreuses années et exige beaucoup de patience, mais aujourd’hui Samantar est enfin être tenu responsable pour commander ces crimes horribles. Il est difficile de mettre en mots ce que cela signifie pour moi et tant d’autres qui ont été touchés par le régime de Siad Barre. Il me donne beaucoup de réconfort que je peux mettre ce chapitre de ma vie derrière. »

Les quatre demandeurs représentant dans ce cas un échantillon représentatif de la société somalienne, d’un éleveur de chèvre rural d’éminents hommes d’affaires ; ils étaient Unis par trois threads courants–elles et leurs familles étaient tous membres du clan Isaaq ; ils ont tous subi un traitement brutal aux mains des armées du général Samantar ; et ils sont tous croyaient fermement qu’ils pourraient atteindre la justice dans une salle d’audience de la U.S.. Grâce à leur persévérance, ces quatre demandeurs courageuses a réalisé que la justice.

Ils ont également atteint un autre objectif important : l’arrêt envoie un message fort et sans équivoque que d’anciens responsables étrangers ne peuvent pas venir à la responsabilité des États-Unis et évasion pour les crimes commis dans leur pays d’origine des droits de l’homme flagrante. Les demandeurs espèrent que ce message se répercute dans les pays où les dictateurs continuent de commettre des atrocités des droits de l’homme contre leurs propres citoyens. Ce type de dissuasion devrait marquer la victoire finale.

Source : http://www.crea-news.com/criminel-de-guerre-somalien-responsable-de-crimes-contre-lhumanite.html

Les islamistes somaliens chassent les « seigneurs de guerre » de Mogadiscio

7 juin 2006

En février 2006, les combats s’engagent entre les principaux chefs de guerre qui tiennent le pays et les milices des tribunaux islamiques, soutenus par la population. Quatre mois plus tard, ces derniers prennent la capitale somalienne. Les nouveaux maîtres de Mogadiscio disent vouloir mettre en place un Etat islamique et juger les exactions commises par les chefs de guerre. Les Etats-Unis, qui considèrent les tribunaux islamiques comme des mouvements terroristes, s’inquiètent de la possible implantation de groupes proches d’Al-Qaeda dans la région.

Vidéo : http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/3107661001007/les-islamistes-somaliens-controlent-mogadiscio.fr.html

Source: http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article6260

Disaster in Somalia, 1992-94; State Collapse, 1995-2010

At the end of the Cold War, Americans hoped for a New World Order, and for a time put emphasis on multilateral actions authorized by the United Nations to build world peace. In Somalia, these hopes were dashed. This timeline summarizes the key facts:
1969 Mohammed Siad Barre seized power.
January 1991: Long running inter-clan violence leads to fall of Barre regime. Chaos follows. U.S. closes embassy
Nov. 1991: U.S. Department of State: no “functioning government” in Somalia.
1992:
Feb. 1992: Somali factions agree at UN to a cease fire.
March 1992: U.N. Security Council passes Resolution 751, authorizing 50 military "observers" be sent. UNOSOM I is begun.
April 24, 1992: April 24: U.N. sends first 50 military observers to monitor cease fire in Somalia and UNOSOM I begins. These first arrivals are from the Pakistani Armed Forces. An arms embargo against Somalia also is begun. Militias impede the movement of the observers. Observers are augmented to 500 in following months.

July 27, 1992: Secretary General reports that 4.5 million are malnourished, and 1 million children are iin danger of imminent starvation. U.N. Sec. Council Resolution 767 authorizes urgent military deployment to protect delivery of food supplies.
August: The U.S. Congress, through S. Con. Res. 132, advises Bush to lend US support for aid to Somalia (Senate acts on August 3; House on the 10th). Pres. G. H.W. Bush approves U.S. participation in the airlift on Aug. 14.
August 28, 1992: US begins limited food airlift to Somalia, "Operation Provide Relief," which chiefly is a U.S.-run airlift under the command of the US Central Command. Warlords continue to attempt to disrupt distribution to hungry. Also in August, U.N. Sec. Council Resolution 775 authorizes 3000 more troops, bringing total to 3500.
Sept. 14, 1992: First armed UN peacekeepers (Pakistanis) arrive off of US naval vessels, but fighting continues and key U.N. personnel resign in coming weeks. Disarray prevails in NGO efforts to coordinate food distribution.
Nov. 24, 1992: Pres. Bush offers U.S. troops to aid distribution of the food relief.
Dec. 3, 1992: Security Council unanimously passes UN Security Council Resolution 794 to stop “deliberate impeding of the delivery of food,” which it called a threat to international security, assigns to U.S. task of leading a coordinated military action under Article VII (enforcement powers) of the U.N. Charter. U.S. forces are authorized under U.N. authority, but remain under U.S. command. This multinational mission is called the Unified Task Force, or UNITAF.
Dec. 4: U.S. President Bush, in speech to to the nation, limits his objectives in Somalia. saying our goal is: “...to get food moving...(and) to prepare the way for a UN peacekeeping force to keep it moving... [We] do not plan to dictate political outcomes.” His letter to the Senate (Dec. 10) stated that the US does “not intend that U.S. Armed Forces deployed to Somalia become involved in hostilities.”

Dec. 8-9: Led by 1300 Marines, 25,000 U.S. troops land in Somalia as U.S. “Operation Restore Hope.” They are joined by 7000 troops from other states to compose the UNITAF. The Task Force begins to provide security for large scale feeding of starving population by private voluntary organizations (PVOs) and other non-governmental organizations (NGOs). Poll: 81% of U.S. public back project. U.N. personnel in Somalia, and U.N. Secretary General Boutros Boutros-Ghali immediately urge U.S. to widen the functions pursued by the Task Force, arguing that it should seek full disarmament of militias.
Starvation is stemmed; fighting does not end, but heavy weapons of militias are pulled back. UNITAF is more successful in Mogadishu and southern areas than elsewhere.
US confiscates 636 heavy weapons, and more than 2000 small arms.
Dec. 17: U.S. Department of Defense official Woods testifies to Congress that Somalia operation will last 2 or 3 months, only.  But anthropologists and others well informed about differences in clan identities in Somalia suggest the project is much greater than advertised.

Lundi 22 février 1993, TRANSITION DIFFICILE EN SOMALIE

Le général turc Cevik Bir qui doit prendre le commandement de l'opération «Unosom 2» appelée à succéder en Somalie à l'opération «Rendre l'espoir», n'arrivera pas comme prévu aujourd'hui à Mogadiscio. Ce nouveau contretemps dans la transition qui permettra le retrait de Somalie de la plus grande partie des forces américaines survient alors que les Etats-Unis manifestent de plus en plus d'impatience devant les lenteurs du processus qui leur permettra de passer la main à l'ONU. En attendant, la distribution de nourriture continue, comme ici à Mogadiscio, où la famine a été réduite. Photo AP.

Source : archives.lesoir.be

Somali insurgency threatens oil exploration in northern Somalia

Feb. 29, 2012
Source: The Associated Press/The Washington Post

http://allsbc.com/sbcon/wp-content/uploads/2012/01/Shidal-16.jpg

The al-Qaida-linked Somali insurgency says all oil exploration contracts in northern Somalia are void, and announced a new group in the region had joined its forces.

The announcement by al-Shabab comes weeks after a consortium of oil companies announced they were drilling a well in the semiautonomous northern region of Puntland.

Al-Shabab said in a messages posted to websites this week and on its twitter feed late Tuesday that “Somali oil carries death” and that a group in the northern region had joined their forces.

The messages come as al-Shabab is being squeezed on three sides in southern Somalia. Kenyan and Ethiopian troops have both crossed into Somalia, and an African Union force has mostly taken control of the capital.

Somalia: Kenya, Ethiopia, Uganda AMISOM big winners from London conference

Feb. 27, 2012
Source: The East African/The Norwegian Council for Africa

http://granby.jscomm.net/reuters_images/2012-02-23T210253Z_1_BTRE81M1MGV00_RTROPTP_3_INTERNATIONAL-US-SOMALIA-CONFERENCE.JPG

Last Thursday’s London Somalia Conference has been dismissed as having broken no new ground, and recycling the same tired old rhetoric. Wrong. The big story at the conference was precisely in the photo opportunities, and the actions that the regional players in the region took so that they could look strong on the world stage in London.

The pictures of the London meeting tell the story. The “high table” and front row in the photos was given, in addition to British Prime Minister David Cameron, to the regional power brokers in Somalia. Ethiopian Prime Minister Meles Zenawi, Ugandan President Yoweri Museveni, and Kenyan President Mwai Kibaki, the “big boys,” were always together to the right in the front. Burundi’s President Pierre Nkurunziza, was often in a row or two back — by fact of his shyness, not lack of clout on Somalia. And to the left edge, the leader of one of the newer members of Amisom — Djibouti’s President Ismael Omar Guelleh.

In most of the photos, Museveni wears the arrogant bored look of someone who has nothing to prove. It was his moment of vindication.

LES PARAS BELGES ATTENDUS A KISMAYO, Jeudi 10 décembre 1992

NAIROBI - De notre envoyée spéciale


Si les Marines ont débarqué à Mogadiscio dans le calme, ailleurs dans le pays, c'est l'inquiétude. Les seigneurs de la guerre ont quitté la capitale depuis plusieurs jours pour se replier vers les centres de l'intérieur où ils vident leurs entrepôts et terrorisent les expatriés. Peu soucieux de voir les pillards reculer sur son territoire, le Kenya a fermé ses frontières avec la Somalie. Ce qui complique encore les opérations de secours dans les camps situés à cheval sur les deux pays.

SOIXANTE MORTS À KISMAYO
 



Commandant Omar Jess

A Kismayo, les membres des organisations humanitaires garderont un souvenir amer de la nuit du débarquement: jusqu'à l'aube, le petit port construit naguère par les Italiens a été tenu en éveil par les rafales des mitrailleuses. C'est que le maître de la ville, le commandant Omar Jess, avait entrepris d'éliminer ses rivaux, partisans du général Morgan, avant l'arrivée des troupes étrangères. La veille déjà, un avion américain survolant la ville à basse altitude avait déclenché un drame: des combattants ont tiré des grenades en direction de l'appareil qui n'a évidemment pas été touché. Par contre, trois explosions successives ont fait huit morts et une trentaine de blessés parmi la population civile. Exaspérées par la perspective de l'intervention étrangère, les bandes armées s'en sont alors pris avec un acharnement particulier au centre de nutrition géré par des organisations américaines ou des agences des Nations unies. C'est ainsi que dans un centre de nutrition de l'Unicef plusieurs femmes et enfants ont été abattus à bout portant. Le bilan de cette journée s'est soldé par une soixantaine de morts.