15 Février 2012
Plusieurs centaines de Somaliens ont défilé mercredi dans Mogadiscio contre les insurgés islamistes shebab et leurs alliés du réseau Al-Qaïda, une manifestation rare dans la capitale somalienne dont les rebelles se sont retirés en août.
"A bas Al-Qaïda! A bas les shebab!", ont scandé les manifestants à travers les rues de Mogadiscio, passant non loin du Palais présidentiel et traversant notamment plusieurs zones récemment touchées par des attentats suicide ou au véhicule piégé perpétrés par les insurgés islamistes.
"Nous avons assez souffert et nous ne voulons plus de violence: Al-Qaïda devrait cesser de s'immiscer dans les affaires somaliennes et quitter notre pays", a expliqué l'un des manifestants, Suleiman Mumin. "Al-Qaïda et les shebab ont dit +Non à la vie+ en Somalie, donc tout le monde est prêt à les combattre désormais".
La manifestation était organisée par le maire de la capitale, en réponse aux rassemblements organisés lundi par les shebab dans les zones sous leur contrôle pour fêter leur intégration dans Al-Qaïda.
Un tel rassemblement aurait été impossible il y a quelques mois, quand les shebab tenaient la majeure partie de Mogadiscio, avant d'abandonner leurs positions en août sous la pression des troupes du gouvernement somalien de transition (TFG), appuyées par la force de la Mission de l'Union africaine (Amisom).
Le président somalien, Sharif Cheikh Ahmed, s'est adressé à la foule, affirmant: "Ce pays appartient aux Somaliens, pas aux combattants étrangers comme Al-Qaïda, nous ne supportons plus leur violence".
"On ne parle plus de shebab désormais, nous sommes désormais confrontés à Al-Qaïda en Somalie", a-t-il ajouté, demandant à la communauté internationale d'aider son gouvernement à combattre la nébuleuse islamiste.
Le chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a annoncé dans un récent message vidéo posté sur internet que les shebab, qui contrôlent toujours l'essentiel du sud et du centre du pays, avaient intégré le réseau islamiste.
© Agence France-Presse
"A bas Al-Qaïda! A bas les shebab!", ont scandé les manifestants à travers les rues de Mogadiscio, passant non loin du Palais présidentiel et traversant notamment plusieurs zones récemment touchées par des attentats suicide ou au véhicule piégé perpétrés par les insurgés islamistes.
"Nous avons assez souffert et nous ne voulons plus de violence: Al-Qaïda devrait cesser de s'immiscer dans les affaires somaliennes et quitter notre pays", a expliqué l'un des manifestants, Suleiman Mumin. "Al-Qaïda et les shebab ont dit +Non à la vie+ en Somalie, donc tout le monde est prêt à les combattre désormais".
La manifestation était organisée par le maire de la capitale, en réponse aux rassemblements organisés lundi par les shebab dans les zones sous leur contrôle pour fêter leur intégration dans Al-Qaïda.
Un tel rassemblement aurait été impossible il y a quelques mois, quand les shebab tenaient la majeure partie de Mogadiscio, avant d'abandonner leurs positions en août sous la pression des troupes du gouvernement somalien de transition (TFG), appuyées par la force de la Mission de l'Union africaine (Amisom).
Le président somalien, Sharif Cheikh Ahmed, s'est adressé à la foule, affirmant: "Ce pays appartient aux Somaliens, pas aux combattants étrangers comme Al-Qaïda, nous ne supportons plus leur violence".
"On ne parle plus de shebab désormais, nous sommes désormais confrontés à Al-Qaïda en Somalie", a-t-il ajouté, demandant à la communauté internationale d'aider son gouvernement à combattre la nébuleuse islamiste.
Le chef d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, a annoncé dans un récent message vidéo posté sur internet que les shebab, qui contrôlent toujours l'essentiel du sud et du centre du pays, avaient intégré le réseau islamiste.
© Agence France-Presse