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Kenya - Deux réfugiés somaliens abattus dans un camp de Dadaab

14 Mars 2012 - 13:59

Deux réfugiés somaliens ont été abattus et un troisième blessé par des inconnus mardi soir dans un des camps du complexe de Dadaab, dans l'est du Kenya, a-t-on appris mercredi de source officielle.

"Nous pouvons confirmer que deux personnes ont été tuées et une autre blessée lors d'une fusillade au camp de Ifo à Dadaab la nuit dernière", a indiqué à l'AFP une porte-parole du Haut commissariat aux réfugiés des Nations Unies (HCR), qui gère le camp.

"L'enquête préliminaire de la police suggère qu'il s'agit d'un acte de vengeance. Certains réfugiés ont été pris pour cibles et tués, les agresseurs sont partis sans rien voler", a ajouté la porte-parole.

Deux réfugiés somaliens avaient déjà été abattus à deux jours d'intervalle les 30 décembre et 1er janvier derniers, dans les camps d'Ifo et de Hagadera du même complexe. Il s'agissait alors à chaque fois de responsables d'équipes de sécurité locales travaillant avec les organisations humanitaires et avec la police locale pour coordonner la sécurité dans le camp.

La police avait alors soupçonné les islamistes somaliens shebab d'être à l'origine de ces attaques.

Dadaab est le plus grand complexe de camps de réfugiés au monde et abrite quelque 460.000 personnes, en grande majorité des Somaliens qui fuient, depuis 20 ans, un état de guerre civile permanent dans leur pays. Récemment, des dizaines de milliers de Somaliens s'y sont aussi réfugiés pour échapper à la sécheresse et la faim dans leur pays.

La sécurité est devenue, en particulier depuis l'an dernier, une préoccupation permanente dans les camps de Dadaab, proches de la frontière somalienne. La plupart des ONG s'y déplacent sous escorte.

En octobre, deux employées espagnoles de Médecins sans frontières (MSF) y avaient été enlevées, avant d'être emmenées en Somalie. Les organisations humanitaires avaient alors réduit leurs activités à celles jugées les plus indispensables aux réfugiés, ainsi que les séjours de leurs personnels expatriés sur place. Ces mesures ont été légèrement assouplies depuis quelques semaines.

© AFP
http://www.afreeknews.com/journal.php?flash_id=2573

Somalia plagued by al-Shabaab ‘pockets’

March 12, 2012
Source: UPI

http://100treatises.com/wp-content/uploads/2009/12/al-shabaab31.jpg

A Kenyan military official said there were pockets of al-Shabaab that were creating “disharmony” in war-torn Somalia.

Al-Shabaab claimed it killed more than 70 soldiers and recovered weapons during clashes with African Union forces in Yurkud in southwestern Somalia, al-Jazeera reports. The al-Qaida ally said the attack was one of the deadliest for Ethiopian forces contributing to the AU force.

Kenyan officials operating with the AU said they launched a series of operations against al-Shabaab hold outs near the shared Kenyan-Somali border.

“These are pockets of remnants of al-Shabab that have been left behind and their main purpose is to try to disrupt our activities in that area and cause disharmony between our forces and the local communities,” Kenyan military spokesman Col. Cyrus Ogona was quoted by the Arab broadcaster as saying.

AU forces are supporting pro-government troops to expand the influence of the transitional Somali government.

World leaders ata London conference for Somalia last month said the country was turning the corner after nearly 20 years at war.

There hasn’t been a functioning central government in Somalia since the 1990s.

Kenya: Command Structure for Amisom due this week

March 12, 2012

Source: Capital FM/allAfrica


http://www.capitalfm.co.ke/news/files/2012/03/cyrus-oguna.jpg

Structures and the command levels for the African Union troops in the Somalia operation will soon be released following a meeting in Addis Ababa on Friday.

During the weekly press briefing on Saturday, Col Cyrus Oguna of the department of defence said the meeting attended by high level key political leadership and military leadership discussed and agreed on the positions that countries that form the African Union Mission in Somalia (AMISOM) will occupy in the four levels of command.

“There was a meeting held yesterday (Friday) to work out on the command structure in regard with which position will each country occupy. In the course of next week we will inform you about the details of what transpired,” Oguna asserted.

Mogadiscio: attentat islamiste au complexe présidentiel, au moins 2 tués (14 mars 2012, 12h07)




Un Casque bleu ougandais dans ll'enceinte du palais présidentiel à Mogadiscio
(AFP/Archives, Roberto Schmidt)




























MOGADISCIO — Au moins deux personnes, outre le kamikaze, ont été tuées mercredi à Mogadiscio dans un attentat suicide, revendiqué par les islamistes somaliens shebab, à l'intérieur du complexe ultra-sécurisé Villa Somalia abritant la présidence somalienne et divers bâtiments officiels.

"Les premières informations font état d'au moins trois morts, dont le kamikaze, et de six blessés dans l'explosion", a déclaré à l'AFP Abdulahi Hasan Barise, un porte-parole de la police somalienne.
Un autre responsable de la police somalienne, Mohamed Adan, a indiqué à l'AFP que le kamikaze s'était fait exploser devant l'entrée de la résidence du président du Parlement somalien de transition, située à l'intérieur du complexe Villa Somalia.

"Les moujahidines ont mené une spectacuaire opération martyr à l'intérieur du palais présidentiel (...) au moins seize personnes ont été tuées", ont affirmé les shebab sur leur compte twitter.

Le mouvement, récemment intégré à Al-Qaïda, a assuré avoir perpétré l'attentat au moment d'une réunion officielle et ajouté que des responsables gouvernementaux et des soldats progouvernementaux figuraient parmi les victimes.

Le président du Parlement, Sharif Hassan Cheikh Adan, n'était pas à sa résidence au moment de l'attentat, a affirmé de son côté à l'AFP, sous le couvert de l'anonymat, un responsable de sa sécurité.

Le chef de l'Etat somalien était quant à lui mardi en déplacement à Addis Abeba, mais il n'était pas possible dans l'immédiat de savoir s'il s'y trouvait toujours mercredi ou s'il avait rejoint Mogadiscio.

Affaiblis sur le terrain militaire, les shebab, qui ont juré la perte du fragile gouvernement somalien de transition (TFG) soutenu à bout de bras par la communauté internationale et les forces de la mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) avaient menacé mi-février d'intensifier leur campagne d'attentats dans la capitale somalienne.

--Déploiement des forces de sécurité--
Les forces de sécurité étaient déployées mercredi tout autour de Villa Somalia, a indiqué à l'AFP un témoin Abdi Hassan, juste après l'attentat.

Outre la présidence somalienne et la résidence du président du Parlement, Villa Somalia accueille également les bureaux du Premier ministre somalien et de plusieurs responsables du TFG, ceux du chef de l'agence nationale de sécurité, le quartier-général de la police et les bâtiments de Radio Mogadiscio.

C'est l'un des lieux les plus sécurisés de Mogadiscio, l'une des capitales les plus dangereuses du monde.

La Somalie est dépourvue d'autorité centrale depuis l'effondrement du régime du président Siad Barre en 1991 et l'instabilité politique alimente depuis deux décennies une violence permanente dans le pays, notamment à Mogadiscio.

Les shebab ont multiplié les attaques suicide ou à la grenade dans la capitale depuis qu'ils y ont abandonné en août leurs positions, sous la pression des forces du TFG et de l'Amisom.

Le 8 février, ils avaient revendiqué un attentat contre un café, voisin d'un hôtel réputé héberger des députés et responsables somaliens et situé non loin de Villa Somalia, qui avait tué au moins 15 personnes.

Outre les troupes du TFG et de l'Amisom, les rebelles islamistes, qui contrôlent encore une partie du sud et du centre de la Somalie, sont également sous la pression croissante des armées kényane dans le sud et éthiopienne dans l'ouest.

Les soldats éthiopiens les ont contraint mi-février à abandonner la ville de de Baïdoa, un de leurs bastions, dans le sud-ouest du pays.

S'ils semblent en difficulté sur le terrain militaire, les experts avertissent que les shebab sont loin d'être défaits et pourraient désormais privilégier les actions de guérilla et les attentats.

L'attentat récent le plus meurtrier à Mogadiscio reste l'explosion en octobre d'un camion piégé contre un complexe ministériel qui avait tué au moins 82 personnes.



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