Somalie et Nigeria : terrains minés pour les journalistes
Boko Haram, nouvelle menace pour la liberté de la presse
jeudi 3 mai 2012 / par Falila Gbadamassi
Au moins huit journalistes ont été assassinés sur le continent africain en 2012. La Somalie et le Nigeria, où le groupe islamiste Boko Haram a fait de la presse une nouvelle cible, figurent parmi les pays les plus dangereux au monde pour les journalistes à ce jour.
Le Nigeria et la Somalie comptent parmi les cinq pays où les journalistes sont en danger, au vu des meurtres qui y ont été perpétrés, selon l’Institut international pour la sécurité de la presse (INSI) « qui se consacre exclusivement à la sécurité des professionnels des médias d’information travaillant dans des environnements dangereux ». Ce mercredi encore, le journaliste Farhan James Abdulle a été assassiné dans son pays alors qu’il rentrait chez lui, « dans le village de Garsor, à proximité de Galkayo, capitale de la région somalienne Mudug (Nord-Est) », rapporte Reporters sans frontières (RSF).
Boko Haram, nouveau "prédateur de la liberté d’informer"
A l’instar des populations locales, les zones de conflit sont toujours périlleuses pour les journalistes et elles sont multiples en Afrique. Parmi les douze pays les plus dangereux, à l’heure actuelle, pour les soldats de l’information répertoriés par l’INSI, figurent sept pays africains : la République centrafricaine, le Tchad, la Libye, le Mali, la Somalie, le Soudan du Sud et le Soudan. A l’exception de la Syrie, les autres pays de la liste (Afghanistan, Irak, Pakistan et Yemen) traînent leur mauvaise réputation depuis plusieurs années déjà.
A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai, RSF a étoffé sa liste des "prédateurs de la liberté d’informer". En 2012, ils sont au nombre de 41 avec l’entrée notamment de la secte islamiste Boko Haram. Le 26 avril dernier, le groupe terroriste attaquait les locaux des quotidiens This Day à Abuja, la capitale fédérale nigériane, The Sun et The Moment à Kaduna, dans le nord du pays, faisant au moins neuf morts dont un kamikaze. Boko Haram a confirmé le 1er mai que les médias étaient désormais dans son collimateur en publiant une liste. La majorité des principaux titres nigérians, ainsi que la Voix de l’Amérique (VOA) et le service haoussa Radio France Internationale (RFI), en font partie.
Le Conseil suprême des forces armées en Egypte, qui dirige le pays depuis la chute de l’ancien président Hosni Moubarak, et Abdulkadir Hussein Mohamed (alias "Jahweyn"), le ministre de l’Information, des Postes et des Télécommunications du gouvernement fédéral de transition somalien sont désormais considérés comme des "prédateurs de la liberté d’informer". Sur le continent, ils rejoignent notamment Teodoro Obiang Nguema, le président de la Guinée équatoriale.
Lire aussi l’interview de Jean Christophe Servant : « La menace Boko Haram sert les intérêts de beaucoup de personnes »
- Les 5 pays les plus dangereux pour les journalistes en 2012 (Source : INSI)
Boko Haram, nouveau "prédateur de la liberté d’informer"
A l’instar des populations locales, les zones de conflit sont toujours périlleuses pour les journalistes et elles sont multiples en Afrique. Parmi les douze pays les plus dangereux, à l’heure actuelle, pour les soldats de l’information répertoriés par l’INSI, figurent sept pays africains : la République centrafricaine, le Tchad, la Libye, le Mali, la Somalie, le Soudan du Sud et le Soudan. A l’exception de la Syrie, les autres pays de la liste (Afghanistan, Irak, Pakistan et Yemen) traînent leur mauvaise réputation depuis plusieurs années déjà.
A l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée le 3 mai, RSF a étoffé sa liste des "prédateurs de la liberté d’informer". En 2012, ils sont au nombre de 41 avec l’entrée notamment de la secte islamiste Boko Haram. Le 26 avril dernier, le groupe terroriste attaquait les locaux des quotidiens This Day à Abuja, la capitale fédérale nigériane, The Sun et The Moment à Kaduna, dans le nord du pays, faisant au moins neuf morts dont un kamikaze. Boko Haram a confirmé le 1er mai que les médias étaient désormais dans son collimateur en publiant une liste. La majorité des principaux titres nigérians, ainsi que la Voix de l’Amérique (VOA) et le service haoussa Radio France Internationale (RFI), en font partie.
Le Conseil suprême des forces armées en Egypte, qui dirige le pays depuis la chute de l’ancien président Hosni Moubarak, et Abdulkadir Hussein Mohamed (alias "Jahweyn"), le ministre de l’Information, des Postes et des Télécommunications du gouvernement fédéral de transition somalien sont désormais considérés comme des "prédateurs de la liberté d’informer". Sur le continent, ils rejoignent notamment Teodoro Obiang Nguema, le président de la Guinée équatoriale.
Lire aussi l’interview de Jean Christophe Servant : « La menace Boko Haram sert les intérêts de beaucoup de personnes »
Légende : le journaliste Farhan James Abdulle a été assassiné le 2 mai 2012 en Somalie
(Source : RSF)
A new commander, Lt. Gen. Andrew Gutti, has taken over the leadership of the military component of the African Union Mission in Somalia (Amisom).
A new commander, Lt. Gen. Andrew Gutti, has taken over the leadership of the military component of the African Union Mission in Somalia (Amisom). |
During the handover ceremony in Mogadishu on Wednesday, the special representative of the chairperson of the African Union Commission for Somalia, Ambassador Boubacar Diarra, said Lt. Gen. Gutti’s experience and knowledge would greatly benefit international efforts to restore peace and stability in the country.
“With the support of the international community, Amisom will continue to work towards the restoration of peace and freedom of movement for Somalia in the near future, which is critical for the progress in the global fight against terrorism and aspirations for regional stability,” Mr Diarra said.
A press release from the spokesperson of Amisom, Mr Eloi Yao, said the appointment of Lt. Gen. Gutti to the helm comes at a time when the force is expanding across the country having secured the capital.
In February, the UN Security Council raised Amisom’s authorised strength to 17,731 troops.
Once the process of integrating Kenyan and Sierra Leonean units in south Somalia is complete, the force will have a presence in the regions of Bay, Gedo and Lower Juba in addition to Banadir and Middle and Lower Shabelle.
Further reports indicated that currently 14,400 Amisom troops are deployed in Somalia with the recent arrival of an advance party of 100 troops in Baidoa to be joined soon by a further 2,400.
Peacekeepers say al-Shabaab was becoming marginalised in Southern Somalia as they have lost ground and the support of the Somali population.
While speaking at the function, Gen. Gutti said the military success of Amisom has been acknowledged by the current expansion of the mission.
“Security and stability will enable a wide cross-section of Somali’s to engage in the national political dialogue. We will continue working with the Somali army and affiliated groups to train its soldiers and advance the National Security and Stabilisation Plan, an ongoing process parallel to the approval of a draft constitution.”
Profile
The new commander, who has served in the UPDF for over 26 years, will oversee an expanded Amisom force, which will include Kenyan, Ugandan, Djiboutian, Burundian and Sierra Leonean forces. He took over from Maj. Gen. Fred Mugisha during whose tenure, Amisom forces helped drive the Al Qaeda-affiliated terror group, al-Shabaab, from fixed positions in Mogadishu, ushering in the longest sustained period of relative peace that the Somali capital has had since the collapse of central government in 1991.
Source daily monitor
Lieutenant General Andrew Gutti takes command of AU forces in Somalia
Lieutenant General Andrew Gutti takes command of AU forces in Somalia |
MOGADISHU, Somalia, May 2, 2012/African Press Organization (APO)/ — Lieutenant General Andrew Gutti, has today taken command of the military component of the African Union Mission in Somalia (AMISOM) following a handover ceremony presided over by the Special Representative of the Chairperson of the African Union Commission (SRCC) for Somalia , Ambassador Boubacar Gaoussou Diarra. Ambassador Diarra who was accompanied by the Head of the AU Peace Support Operations Division, Mr. Sivuyile Bam and the AU Focal Point on Somalia, Ambassador Rodney Kiwa commended Lieutenant General Andrew Gutti on his new appointment, saying that his experience and knowledge would be of great benefit to the international effort to restore peace and stability in Somalia.
“Lieutenant General Gutti, will lead AMISOM troops in the ongoing battle to bring peace and prosperity to the Somali people. With the support of the international community, AMISOM will continue to work towards the restoration of peace and freedom of movement for Somalia in the near future, which is critical for the progress in the global fight against terrorism and aspirations for regional stability.” He said.
The new AMISOM Force Commander who has served in the Ugandan military for over 26 years will oversee an expanded AMISOM force, which will include Kenyan, Ugandan, Djiboutian, Burundian and Sierra Leonean forces.He takes over from Major General Fred Mugisha during whose tenure, AMISOM forces helped drive the Al Qaeda‐affiliated terror group, Al‐Shabaab, from fixed positions in Mogadishu, ushering in the longest sustained period of relative peace that the Somali capital has had since the collapse of central government in 1991.
His appointment comes at a time when AMISOM is expanding across the country having secured the capital. In February, the UN Security Council raised AMISOM’s authorized strength to 17,731 troops. Once the process of integrating Kenyan and Sierra Leonean units in south Somalia is complete, the force will have a presence in the regions of Bay, Gedo and Lower Juba in addition to Banadir and Middle and Lower Shabelle.Currently 14,400 AMISOM troops are deployed in Somalia with the recent arrival of an advance party of 100 troops in Baidoa to be
soon joined by a further 2,400. Al‐Shabaab is becoming marginalized in Southern Somalia as they have lost ground and the support of the Somali population.
Lieutenant General Gutti, commented that the military success of AMISOM has been acknowledged by the current expansion of the mission. He said: “AMISOM’s military progress is critical to the future of peace in Somalia. Security and stability will enable a wide cross‐section of Somali’s to engage in the national political dialogue. We will continue working with the Somali Army and affiliated groups to train its soldiers and advance the National Security and Stabilization Plan, an ongoing process parallel to the approval of a draft constitution.”
SOURCE
SOURCE
African Union Commission (AUC)
Info: Des soldats ougandais appartenant à la Mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) font le guet dans une ville située
mardi 1 mai 2012
Des soldats ougandais appartenant à la Mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) font le guet dans une ville située au nord de Mogadiscio (Somalie), la capitale. Plusieurs positions shebab, des rebelles islamiques, ont été reprises ces derniers jours dans la zone, affirme cette force régionale de maintien de la paix.
STUART PRICE / AFP
Des soldats ougandais appartenant à la Mission de l'Union africaine en Somalie (Amisom) font le guet dans une ville située au nord de Mogadiscio (Somalie), la capitale. Plusieurs positions shebab, des rebelles islamiques, ont été reprises ces derniers jours dans la zone, affirme cette force régionale de maintien de la paix.
STUART PRICE / AFP
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