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SOMALIE: «Chance historique» de mettre fin au chaos


Somalia al shabaab 2012 02 02 0
Photographer: AFP
Copyright/Source: AFP/Getty Images
Le chef de la diplomatie britannique, William Hague, a estimé hier à Nairobi, au lendemain d'une visite à Mogadiscio, que les «récents progrès» en Somalie offraient une «chance historique» de mettre fin au chaos que connaît ce pays depuis 1991 et qui alimente le terrorisme et la piraterie. «Les récents progrès politiques et sécuritaires en Somalie constituent une chance historique d'entamer une nouvelle phase dans le pays et de poser les fondations pour plus de stabilité à long terme», a déclaré M.Hague, un des rares responsables de ce niveau à s'être rendu au cours des 20 dernières années dans la capitale somalienne ravagée par la guerre. «Je suis revenu confiant sur le fait qu'il existe une occasion pour le monde d'aider les Somaliens à obtenir l'avenir meilleur qu'ils méritent», a-t-il assuré. Londres considère la Somalie comme une menace directe pour sa sécurité, estimant que de nombreux Britanniques ont rejoint des camps d'entraînement des insurgés islamistes shebab, liés à Al Qaîda et qui combattent le fragile gouvernement de transition.
Le gouvernement britannique a prévu une conférence internationale, le 23 février à Londres, pour «coordonner la politique internationale» en Somalie, livrée, depuis l'effondrement du régime de Siad Barre en 1991, aux milices, aux insurgés islamistes et aux gangs criminels, notamment de pirates. La Somalie reste l'un des pays les plus dangereux du monde en dépit d'une relative amélioration de la sécurité à Mogadiscio. Les miliciens shebab ont été contraints en août d'abandonner leurs principales positions dans la capitale, mais contrôlent encore l'essentiel du centre et du sud du pays. Les côtes de l'est et du nord de la Somalie abritent de nombreux pirates dont le rayon d'action s'est élargi au fil des années dans l'océan Indien. M.Hague a également réclamé «une action plus efficace (contre) le terrorisme et la piraterie qui représentent de si graves menaces pour la sécurité internationale».
Il a appelé à «une meilleur coordination de l'aide internationale» ainsi qu'à un soutien plus important à la force de l'Union africaine en Somalie (Amisom), forte de 10.000 hommes, qui protège le gouvernement somalien. Lors d'une rencontre avec le président kényan Mwai Kibaki, le ministre britannique a enfin apporté son soutien à l'offensive menée depuis octobre par l'armée kényane contre les shebab dans le sud de la Somalie.


L’AMISOM aide à éteindre un incendie dans un marché de Mogadiscio

janvier 27, 2012
COMMUNIQUE DE PRESSE
(Pour une diffusion immédiate)
L’AMISOM aide à éteindre un incendie dans un marché de Mogadiscio
Mogadiscio, le 27 Janvier 2012; Mercredi soir, les troupes de l’UA ont aidé à éteindre un incendie qui ravageait le marché de HamarWeyne, à Mogadiscio. L’incendie a été maitrisé avec succès, l’empêchant de se propager sur des zones résidentielles et commerciales environnantes.
Répondant aux appels pour assistance des autorités somaliennes et des commerçants, les troupes de l’AMISOM ont envoyé deux camions anti-incendie et du personnel pour aider à éteindre le feu qui a duré 6 heures et qui avait débuté à 19h30 près de la section des fruits.
Pour fortifier les efforts de la police et de l’armée du GFT, douze véhicules de combat de l’infanterie et cinquante soldats ont été déployés pour sécuriser les lieux afin d’empêcher aux pillards de profiter de la situation.
Le Commandant de la Force, le Gén-Maj Fred Mugisha, a exprimé sa sympathie aux commerçants qui ont perdu leurs biens lors de l’incident malheureux.
« Bien que nous soyons reconnaissants qu’aucune vie n’ait été perdue suite au feu, l’AMISOM est attristée par ce revers pour les commerçants de Mogadiscio », a-t-il dit.
Des marchés et des affaires ont rouvert à Mogadiscio après l’expulsion du groupe terroriste Al-Shabaab de la capitale l’année dernière par l’armée du GFT, avec l’appui de l’AMISOM.

Source:http://amisom-au.org/2012/01/amisom-helps-quell-blaze-in-mogadishu-market/?lang=fr

SOMALIA: Unmanned drone fell down in Mogadishu

Source: RBC Radio
http://www.somaliareport.com/images_large/Predator_Drone.jpegUnmanned drone, which is thought to be American surveillance drones has fell down today on Friday in part of Somalia capital Mogadishu, residents told RBC Radio.
The unmanned drone knocked down at Badbado IDP camp which is on Dharkenley district, south of Mogadishu.
“It was this noon, we saw a white small aircraft flying over our camp and in minutes we saw it fell down here”, Ahmed Abdi a resident in Badbado IDP camp told RBC Radio.
No one was hurt at the crash.
Somalia government officials and the African Union forces [AMISOM] reached the camp who then took the crashed drone.
“After we realized that this was a drone we just called the government. They came and took it”, Nafisa Ali, health officer at Badbado camp also told RBC Radio.
There was no immediate comment from Somali government security and the AMISOM command. But local sources insist that the drone was belonged to United States.
It is the second drone crash in Mogadishu in three months time.
Last year Washington declared that it has set up new base for its surveillance drones in the neighboring Ethiopia.

By Abdalle Ahmed

La Somalie n'est plus en état de famine, mais la situation reste précaire

Le 03/02/2012

La Somalie n'est plus en état de famine, mais la situation reste précaire
afp.com/Abdurashid Abdulle

NAIROBI - La Somalie n'est désormais plus en état de famine, après six mois d'une crise humanitaire qui a fait plusieurs dizaines de milliers de morts, mais cette amélioration demeure précaire dans ce pays toujours ravagé par la guerre et privé de réel gouvernement, a averti l'ONU.
"Il n'y a désormais plus de région en Somalie qui se trouve encore soumis à des conditions de famine", a déclaré à la presse le nouveau directeur général de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO selon l'acronyme anglais), José Graziano da Silva.
Mais près d'un tiers de la population de ce pays de la Corne de l'Afrique a toujours besoin d'une aide d'urgence, a précisé l'Unité d'analyse sur la situation de la sécurité alimentaire en Somalie de l'ONU (FSNAU).
L'état de famine avait été déclaré par l'ONU dans les premières régions du sud de la Somalie le 20 juillet dernier, en conséquence d'une sécheresse particulièrement marquée, ajoutée aux effets de la guerre civile qui ravage ce pays privé de gouvernement central effectif depuis 1991.
La mobilisation, même tardive, de la communauté internationale, suivie d'une saison des pluies celle-là particulièrement forte, a permis de renverser la tendance. L'ONU avait déclaré en novembre dernier que trois des six régions du sud du pays jusqu'alors en situation de famine -- celles de Bay, Bakol et du Bas Shabelle -- ne l'étaient plus désormais.

Le Kenya souhaite maintenir l'offensive contre les shebabs

MOMBASA (Xinhua) - Le Kenya a appelé à intensifier les efforts pour poursuivre les groupes combattants de Somalie afin de stabiliser ce pays de la Corne de l'Afrique dépourvu de gouvernement central effectif depuis de nombreuses années.

Jeudi 2 février 2012

Le Kenya souhaite maintenir l'offensive contre les shebabsLe ministre de la Sécurité intérieure, le professeur George Saitoti, a déclaré jeudi que la poursuite de l'offensive des forces kenyanes, somaliennes et des forces de paix de l'Union africaine dans la Corne de l'Afrique pour éliminer l'emprise du groupe terroriste shebab continuait de bénéficier d'un soutien massif des habitants de Somalie et de la communauté internationale.
« Cette région côtière du Kenya a connu ces dernières années une série d'enlèvements de ressortissants étrangers comme à Lamu en septembre dernier où deux étrangers ont été enlevés dans leur station touristique », a déclaré jeudi M. Saitoti dans la ville côtière de Mombasa.
Les shebabs ont fait voeu de lancer des représailles sur ce pays, prenant pour cible principalement les forces de sécurité des villes frontalières du nord du Kenya, où des dizaines de personnes ont été tuées par des mines terrestres et des attaques à la grenade attribuées à ce groupe combattant.
Les shebabs ont déclaré qu'ils considéraient la présence de forces kenyanes dans le sud de la Somalie comme un acte de guerre. Ce groupe, allié au réseau terroriste mondial Al-Qaïda, a maintenant déclaré la guerre totale au Kenya, en riposte à l’incursion militaire « contre nos frères en Somalie ».
Pour sa part, M. Saitoti a déclaré que la menace pour la sécurité représentée par les shebabs, mouvement responsable présumé d'attaques sporadiques sur le sol kenyan, ne pouvait être ignoré, si l'on prend en compte les liens du groupe avec des mouvements terroristes internationaux comme Al-Qaïda, et que cela justifiait la décision du Kenya de protéger ses intérêts nationaux, tels que le secteur du tourisme qui a été considérablement affecté par les activités du groupe terroriste sur les côtes kenyanes.
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MOGADISCIO - Le ministre britannique des Affaires étrangères, William Hague, effectue jeudi un déplacement surprise à Mogadiscio, l'une des visites à plus haut niveau de ces 20 dernières années dans la capitale somalienne, a constaté un journaliste de l'AFP.

Le chef de la diplomatie britannique, qui avait été précédé en août par le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan et en décembre par le chef de l'ONU Ban Ki-moon, a notamment rencontré le président somalien Sharif Cheikh Ahmed.

La sécurité était renforcée jeudi à Mogadiscio. Les insurgés islamistes shebab, qui ont juré la perte du fragile gouvernement de transition (TFG) soutenu par la communauté internationale, y ont abandonné en août leurs positions clé. Mais la capitale reste le théâtre de régulières attentats à la grenade ou au véhicule piégé.

La visite de M. Hague intervient trois semaines avant une conférence internationale à Londres sur la Somalie.

L'événement, prévu le 23 février, est destiné à coordonner la politique internationale en Somalie, avait indiqué fin décembre le gouvernement britannique.

Selon les Affaires étrangères britanniques, la façon de traiter la menace terroriste qui vient de Somalie, mais aussi la piraterie et la crise humanitaire que traverse actuellement le pays, seront à l'ordre du jour.

La Somalie est en état de guerre civile, sans gouvernement effectif, depuis 20 ans. Le TFG est soutenu par une force de l'Union africaine (Amisom) composée d'environ 10.000 soldats d'Ouganda, du Burundi et de Djibouti.

Mais les conflits incessants dans le pays y ont aggravé les conséquences de la dramatique sécheresse qui a récemment frappé la Corne de l'Afrique. Les Nations unies estiment que la famine frappe encore trois régions somaliennes, dont Mogadiscio, et 250.000 personnes.


(©AFP / 02 février 2012)

AU-UN IST PHOTO / STUART PRICE