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SOMALIE : Les dirigeants somaliens tombent d'accord sur une constitution provisoire

Par nanita | 22/06/2012
 
e Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie, Augustine Mahiga, au quartier général de la Mission de l'Union africaine à Mogadiscio. Photo ONU/Stuart Price

SOMALIE LE 22 JUIN 2012 - COMMUNIQUE - Le Représentant spécial du Secrétaire général pour la Somalie, Augustine Mahiga, a salué vendredi la signature d'un communiqué agréé par tous les dirigeants somaliens, une étape qu'il juge déterminante vers la fin de la transition. En annexe de ce communiqué figure la nouvelle constitution provisoire de cette nation troublée d'Afrique de l'Est.
« Je suis heureux de l'esprit de coopération et de compromis dont les signataires ont fait preuve en s'engageant collectivement en faveur de la fin de la transition », s'est félicité M. Mahiga, qui a ajouté qu'il n'y avait pas de temps à perdre alors que cette période expire dans moins de 60 jours.

Après des décennies de conflits, la Somalie s'est engagée dans un processus de réconciliation nationale marqué par la mise en œuvre, par les institutions fédérales de transition, d'une feuille de route, élaborée en septembre dernier, qui prévoit les mesures prioritaires à prendre avant le 20 août prochain.

Le « Communiqué conjoint de la réunion consultative des signataires du processus de fin de la transition » a été agréé par tous les signataires de la feuille de route vendredi après-midi à Nairobi, au Kenya, et comporte en annexe le nouveau projet de constitution officielle.

Cette réunion avait été convoquée pour régler un certain nombre de questions en suspens et finaliser les accords conclus lors de la réunion précédente, qui s'était déroulée à Addis-Abeba, en Éthiopie, du 21 au 23 mai derniers. À cette occasion, les dirigeants somaliens s'étaient mis d'accord pour créer une Assemblée nationale constituante, chargée d'entériner une nouvelle constitution somalienne en phase avec les exigences de la feuille de route.

Lors de la réunion de Nairobi, le Président des institutions fédérales de transition a également signé un décret établissant un cadre juridique pour conclure le processus constitutionnel par l'adoption provisoire de ce texte par l'Assemblée nationale constituante. En outre, tous les signataires ont adopté des protocoles prévoyant l'établissement d'un certain nombre de comités destinés à faciliter la fin de la période de transition.

L'Assemblée nationale constituante se réunira dans la capitale somalienne, Mogadiscio, du 12 au 20 juillet, et conclura ses délibérations en adoptant le projet de constitution provisoire avant de le soumettre finalement par référendum à l'approbation du peuple somalien.

« Il est temps pour nous de faire passer ce processus de la sélection à l'élection », a résumé le Représentant spécial.

URL Source : http://koaci.com/articles-75819

La Somalie et le Somaliland discutent

21 juin, 2012

C'est la première fois que les deux parties acceptent de tenir des négociations officielles, depuis que le Somaliland a proclamé son indépendance en 1991, peu après la chute de l'ancien dirigeant somalien, le General Mohamed Siad Barre.

La communauté internationale n'a pas reconnu le Somaliland. Ces pourparlers étaient l'une des recommandations de la conférence de Londres sur la Somalie en février dernier.

La rencontre de Londres entre la Somalie et le Somaliland est une avancée dans l'impasse qui prévalait entre les deux parties depuis le déclenchement de la guerre civile en 1991.

Chaque partie sera représentée par cinq délégués lors de ces pourparlers soutenus par l'Union Européenne.

L'ordre du jour de cette réunion à huit clos n'a pas été rendu public mais pour beaucoup d'observateurs, ce serait des négociations difficiles sachant qu'aussi bien la Somalie que le Somaliland campent sur leurs positions.

Dr Mohamed Abdullahi Omar, le ministre des affaires étrangères du Somaliland que leur priorité lors de ces négociations reste l'indépendance de ce territoire.

URL Source : http://www.bbc.co.uk/afrique/region/2012/06/120619_somalia_discussions.shtml

Somalia : Adoption d’un projet de Constitution pour sortir de 21 ans de crise

AFP, 22 juin 2012


Des soldats de l’Union africaine à la recherche de rebelles, le 2 juin 2012


La Somalie est privée de gouvernement central et livrée à la guerre civile depuis la chute du dictateur Siad Barre, en 1991. Une force de l’Union africaine en Somalie (Amisom), des contingents envoyés par le Kenya et l’Éthiopie, ainsi que l’embryonnaire armée somalienne ont réussi à chasser les insurgés islamistes shebabs de la capitale Mogadiscio et à conquérir plusieurs de leurs bastions du sud et du centre du pays ces derniers mois, relançant de fragiles espoirs de retour à la normalité dans le pays.



Les dirigeants somaliens ont annoncé avoir adopté, vendredi 22 juin 2012, un projet de Constitution, présenté comme une clé pour sortir le pays de vingt et un ans d’instabilité et de guerre civile. Le Somaliland, qui a annoncé unilatéralement, dès 1991, son indépendance du reste de la Somalie, n’a pas participé aux travaux constitutionnels. Ce projet de loi fondamentale sera soumis d’abord à l’approbation d’une Assemblée constituante, qui doit être désignée le mois prochain, puis à une date non précisée à une adoption par référendum par l’ensemble du pays. L’adoption du texte est le fruit de trois jours de réunion dans la capitale kényane entre le président somalien, Sharif Cheikh Ahmed, le Premier ministre, Abdiweli Mohamed Ali, le président du Parlement, Sharif Hassan Cheikh Adan, les présidents des républiques autonomes somaliennes autoproclamées du Puntland et de Galmudug, Abdirahman Farole et Ahmed Alin, et le chef du mouvement sunnite Ahlu Sunna Wal Jamaa, Mohamed Mohamed Youssouf. Les institutions de transition somaliennes, dont la présidence et le Parlement, créées en 2004, doivent céder la place à des institutions définitives au plus tard le 20 août 2012, même si les protagonistes sont déjà en retard sur le calendrier fixé par la communauté internationale pour y parvenir. Les chefs traditionnels somaliens doivent désigner les membres d’une Assemblée constituante, censée tenir sa session inaugurale vers le 12 juillet, ainsi que ceux du prochain Parlement. Ce Parlement doit élire un président pour le pays au plus tard le 20 août, étape finale de la mise en place des nouvelles institutions. Le projet de Constitution, qui doit prendre le relais d’une "charte de transition" adoptée en 2004, prévoit un État fédéral accordant un assez large degré d’autonomie en son sein, pour tenir compte des aspirations en ce sens de nombreuses régions du pays. "Ces États jouent un rôle important au sein de la République fédérale de Somalie. La Constitution consacre des dispositions aux États déjà existants au sein de la Somalie, et à ceux qui se formeront à l’avenir", a déclaré à la presse le Premier ministre.
"Il s’agit du moment le plus important, car il lance la principale mesure en vue de mettre un terme à la période de transition" en Somalie, a déclaré à la presse à Nairobi Augustine Mahiga, représentante spéciale du secrétaire général des Nations Unies pour la Somalie. L’Éthiopie a fait savoir que ses forces resteraient en place jusqu’à la mise en place d’un gouvernement effectif en Somalie. "Les forces éthiopiennes resteront jusqu’à ce qu’une Constitution soit ratifiée en Somalie et qu’un nouveau gouvernement démocratique constitutionnel soit en place", a déclaré, vendredi 22 juin 2012, à la presse, à Addis Abeba, un porte-parole du gouvernement éthiopien, Shimeles Kemal. Ce porte-parole a également démenti que les soldats éthiopiens, qui ont notamment pris aux shebabs leurs bastions de Baidoa et Beledweyne, aient récemment évacué certaines localités en Somalie, comme des témoins sur place l’ont rapporté.
Agence France Presse
URL Source : http://www.interet-general.info/spip.php?article17329

Nouveau départ en Somalie

Reportage vidéo : http://fr.ntdtv.com/ntdtv_fra/actualite/2012-06-21/080521653631.html

En Somalie, à Jazeera beach à Mogadiscio capitale ravagée par la guerre, des jeunes Somaliens pour la première fois depuis de nombreuses années, profitent du soleil et des eaux turquoise de l’Océan Indien.

En 1991, les clans en conflit avaient plongé le pays dans l'anarchie avant l’entrée des islamistes dans la bataille. Mogadiscio a donc perdu de sa splendeur sous les avalanches de balles et de mortiers au cours de ces deux décennies.

A présent, c’est comme une image d’avant guerre, le front de mer colonial, le climat agréable, dans le temps certains s’amusaient à l’appeler " l’ATHÈNES AFRICAINE ".Après avoir vécu au Canada, Deka Cantar Abdikarin est en visite à Mogadiscio pour la première fois :

[Deka Cantar Abdikarin, ex expatrié] :
«Beaucoup de personnes rentrent maintenant, c'est probablement la période la plus sûre en Somalie. C’est un moment intéressant à cause des élections. Il se passe un tas de choses et les gens reviennent pour reconstruire et réunir le pays. »

L’optimisme d’Abdikarin est partagé par plusieurs de ses concitoyens de la diaspora qui rentrent en masse afin de reconstruire le pays.

[Liban Sahal , ex expatrié]
« Je me prépare à participer aux investissement dans mon pays ainsi qu’à la construction et au développement de la Somalie. »

La reprise des activités sur la plage de Jazeera attire également les commerces.Ahmed Jama’Mohamed qui, jusqu'à récemment vivait au Royaume Uni est propriétaire du seul restaurant se trouvant sur Jazeera beach.

[Ahmed Jama’Mohamed : propriétaire du restaurant ]:
«C’est motivant. Nous avons appris en Grande Bretagne à nous développer, alors nous nous devons de leur montrer que nous sommes capables de reconstruire notre pays. »

[Abdi Dhore, un parlementaire somalien]:
«La diaspora somalienne est en train de rentrer. Ils ont des ressources, des ressources humaines, maintenant ils travaillent dans le gouvernement, dans le secteur privé, partout. Je pense que ce pays va revivre très rapidement parce que sa population est dynamique, ce sont des gens qui ont le sens des affaires, ils sont partout dans le monde.»

Aujourd’hui, les jeunes écoutent de la musique, notamment du hiphop, à l’époque d’al Chebab c’était passible de la peine de mort, maintenant ils se promènent entre amis sur la plage.

[Mohamed Sahal , ex expatrié ]:
«Je suis très heureux de me relaxer à Jazeera beach après 20 ans de guerre civile dans mon pays.»

La capitale Mogadiscio reste encore dangereuse et instable. Les analystes restent méfiants sur la stabilité et la sécurité dans l’ensemble du pays. Pourquoi une telle inquiétude ? Cela s’explique ! sans les 12 000 hommes de l’Union africaine, les insurgés qui contrôlent une grande partie du centre et du sud de la Somalie pourraient peut être s’y introduire de nouveau.

Alors profitons bien de ce vent chanceux qui plane en Somalie

Source : fr.ntdtv.com

Somalie : camp militaire visé par un attentat-suicide

17 juin 2012

mission de l'AMISOM en Somalie
 
Deux soldats somaliens ont été tués samedi dans un attentat-suicide à l'entrée d'un camp militaire situé à une trentaine de km de Mogadiscio et hébergeant des soldats appartenant aux forces somaliennes ainsi qu'à celle de l'Union africaine (Amisom).

Un kamikaze à bord d'un minibus a tenté de pénétrer dans la base militaire Bar Osmail, dans la localité d'Afgoye récemment prise aux insurgés islamistes shebab, mais les gardes ont tiré avant que le véhicule n'explose.
Aucun soldat de l'UA n'a été blessé, a affirmé une source au sein de l'organisation panafricaine qui a souhaité gardé l'anonymat.
Afgoye, localité située à environ 30 km au nord-ouest de Mogadiscio, a été reprise fin mai par les troupes somaliennes, épaulées par celles de l'UA, aux insurgés islamistes shebab, dont elle était un bastion.

Revers pour les shebab

Les shebab, récemment intégrés à Al-Qaïda, avaient menacé d'intensifier leur guerre contre le gouvernement somalien et les troupes de l'UA après la perte d'Afgoye, carrefour stratégique vers le nord, l'ouest et le sud somaliens, où ils s'étaient repliés après avoir été chassés de Mogadiscio en août.
La chute d'Afgoye a constitué un nouveau revers pour les shebab qui, outre Mogadiscio, ont dû abandonner plusieurs de leurs bastions depuis août, face aux offensives militaires dans le centre et le sud du pays, où les armées éthiopienne et kényane interviennent aussi depuis fin 2011.
Les forces kényanes sont depuis lors passées sous drapeau de l'Amisom, qui compte environ 11.000 hommes.

Fin des attaques

Affaiblis sur le terrain militaire, les shebab contrôlent encore de larges parts des sud et centre somaliens et pourraient désormais privilégier les actions de guérilla et les attentats, estiment les experts.
Ils ont visé à plusieurs reprises Mogadiscio ces derniers mois depuis Afgoye et les responsables militaires ont estimé que sa conquête pourrait marquer la fin des attaques sur la capitale.
Mais trois jours après la prise d'Afgoye, les shebab avaient réussi à tendre une embuscade au convoi du président somalien de transition Sharif Cheik Ahmed venu visiter la localité nouvellement conquise.
La Somalie est privée de gouvernement effectif depuis la chute du président Siad Barre en 1991 et livrée depuis aux chefs de guerre, milices islamistes et gangs criminels. D'ici le 20 août, de nouvelles institutions doivent remplacer les actuels gouvernement et Parlement de transition en place depuis plusieurs années.

source : AFP
     

Tentatives de coordination entre AQMI et Boko Haram : Le chef de l’AFRICOM exprime ses inquiétudes

Le chef du commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), Carter Ham, a déclaré hier que les tentatives de coordination menées par AQMI, Boko Haram et les Shebab «posent un réel problème de sécurité non seulement pour l’Afrique, mais aussi pour les Etats-Unis».

27-06-2012


D.R

Le chef du commandement militaire des Etats-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), Carter Ham, a déclaré hier que les tentatives de coordination menées par AQMI, Boko Haram et les Shebab «posent un réel problème de sécurité non seulement pour l’Afrique, mais aussi pour les Etats-Unis». Le général Carter Ham s’exprimait lors d’un séminaire organisé par le Centre américain d’études stratégiques de l’Afrique, basé à Arlington (Virginie) et dépendant du département de la Défense, qui a regroupé de hauts officiers de l’armée d’une quarantaine de pays africains. Dans son intervention, le général Ham a évoqué longuement les menaces existantes et émergentes des organisations extrémistes activant en Afrique tout en présentant les initiatives d’AFRICOM basées sur la nouvelle stratégie des Etats-Unis à l’égard de l’Afrique subsaharienne dévoilée récemment par le président Barack Obama. Evoquant particulièrement l’organisation terroriste AQMI (Al Qaeda au Maghreb islamique), la secte nigériane Boko Haram et le groupe somalien Shebab, le chef d’AFRICOM a souligné que chacune de ces organisations extrémistes est «inquiétante», relevant l’existence d’«indications selon lesquelles ces trois groupes cherchent à coordonner et à synchroniser leurs efforts». Selon lui, AQMI et Boko Haram «partageraient des financements et l’entraînement en matière d’explosifs». Le général américain a relevé également que depuis le coup d’Etat perpétré au Mali, le groupe AQMI «dispose d’un refuge plus large dans une grande partie» de ce pays du Sahel. Cette situation, a-t-il poursuivi, permet au groupe AQMI d’«opérer sans contrainte et de mettre en œuvre un rude système de loi religieuse dans une grande partie du nord du Mali». Dans son exposé, le général américain a également évoqué la Libye qui, selon lui, est également un sujet de préoccupation.
Il a également affirmé qu’une partie du défi de la Libye est que le nouveau gouvernement réunisse les nombreuses milices qui ont combattu l’ancien dirigeant Mouammar El- Gueddafi. Le plan de Barack Obama pour le continent africain, dévoilé par la présidence américaine le 14 juin, énonce quatre objectifs stratégiques reposant sur la sécurité, le renforcement des institutions démocratiques, la croissance économique, le commerce et l’investissement, et le développement.

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  • Somalie : les rebelles perdent une ville stratégique

    Les rebelles shebab ont perdu le contrôle de la ville de Balad, près de Mogadiscio, au profit des troupes de l'Union africaine.

    Vidéo : http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201206/27/46-1-somalie-les-rebelles-perdent-une-ville-strategique.php/7cde3699c5a041e0a1111cde7608e5b2

    Duree: 01:01
    Tags: balad, rebelles, shebab, somalie, union africaine
    Auteur: Jean-Thomas Léveillé
    Source: La Presse

    URL Source : http://www.lapresse.ca/videos/actualites/201206/27/46-1-somalie-les-rebelles-perdent-une-ville-strategique.php/7cde3699c5a041e0a1111cde7608e5b2

    Vers une grande alliance des terroristes islamistes en Afrique?

    Les Etats-Unis craignent que les principales groupes terroristes islamistes sur le continent africain se regroupent pour mieux régner.
    C’est lors d’une conférence de presse à Washington que le général Carter Ham, le commandant de la mission Africa Command des Etats-Unis, a exposé ses hypothèses.
    «Je dirais que les liens entre Aqmi et Boko Haram sont très probablement les plus inquiétants dans la mesure où les informations que nous avons indiquent qu’ils partageraient des ressources monétaires, s’entraineraient ensemble et s’échangeraient des matériaux explosifs ce qui peut être très dangereux», a-t-il déclaré d'après la BBC.
    Le Général Ham commande la mission Africa Command ou Africomdes Etats-Unis.
    Basé à Berlin, il est en charge de la coordination des activités militaires américaines sur le continent africain. Une centaine d'hommes travaillent sous ses ordres pour effectuer des actions directes au sol allant de l’entrainement des armées africaines à l’envoi de drones pour lutter contre les shebabs en Somalie.

    Pour les Etats-Unis, les trois groupes les plus dangereux sont Boko Haram au Nigeria, al-Qaida au Maghreb Islamique (Aqmi), qui a trouvé au nord Mali un terrain propice à son développement et enfin les shebabs somaliens.
    La probable association de ces trois groupes qui s’entraident sur le terrain fait redouter le pire aux Américains. Mais la coordination d'al-Qaida avec plusieurs groupes djihadistes sur le continent n’est pas une surprise.
    Abubakar Shekau, le chef de Boko Haram avait déjà admis les liens entre son organisation et Aqmi. Des affirmations confirmées par un tout récent rapport de l’ONU qui démontre que les liens entre les deux groupes auraient été tissés en août 2011.

    Lu sur BBC
    26/06/2012

    Somali forces capture rebel stronghold

    Somali government forces supported by African Union peacekeepers and tanks on Tuesday took control...

    Somali government forces supported by African Union peacekeepers and tanks on Tuesday took control of a key Islamist rebel base just to the north of the capital, officials and witnesses said.

    The allied forces entered the town of Balad, 30 kilometres (20 miles) north of Mogadishu at around midday with no resistance from the Al-Qaeda affiliated Shebab rebels.

    "We have taken control of Balad and the surrounding villages. The Shebab militants fled the area before we arrived," General Ali Araye Osoble, Somali military spokesman said.

    Whoever controls Balad controls a key bridge across the River Shabelle on the road to the city of Jowhar and the north of the country.

    Osoble said the push into Balad was part of a broader military operation, carried out jointly with the African Union Mission in Somalia (AMISOM) aimed at wresting areas outside the capital from the Shebab.

    Witnesses told AFP loud explosions followed the entry of the troops into the town but that calm was soon restored.

    "Tanks, military trucks and infantry troops poured into the town. They set up bases at the police station and the central district offices," Mohamed Gagale, a witness said.

    Gagale said he saw army personnel raid houses and businesses after marching into the town.

    "Shots were fired but no casualties have been reported. The army is now in full control," Adan Ibrahim, another witness said.

    The fall of Balad is the latest blow to the Shebab rebels who last month lost control of Afgoye, formerly one of their major strongholds on the outskirts of the capital.

    Ever since they were pressured into abandoning their fixed positions in Mogadishu last August, the rebels have suffered a series of military losses, including major towns such as Beledweyne and Baidoa.

    They have so far held on to the port of Kismayo, from which they draw most of their revenue.

    © 2012 AFP
    Bureau de : MOGADISHU
    26/06/2012 22:55 GMT

    Burundi/Somalie : Les troupes de l’Union Africaines récupèrent la ville de Balad


    Bujumbura, 26 juin 2012 (DWG) : Les Forces Nationales Somaliennes soutenues par les troupes de l’Union Africaine en Somalie ont récupéré ce matin la ville de Balad qui était contrôlée par le groupe terroriste Al-Shabaab soutenu par Al-Qaïda, selon les informations du monitoring quotidien des médias-AMISOM.
    En effet, la ville de Balad est située à 30kms au nord de Mogadiscio, elle est une zone riche en terres agricoles et une corbeille à pain pour une grande partie de la Somalie. La récupération de Balad permet à la population locale de cette importante région agricole de construire leurs moyens de subsistance loin de l’extorsion d’argent qu’Al-Shabaab utilisait pour financer leurs activités terroristes quotidiennes contre le peuple somalien.

    Selon le Commandant Adjoint de la Force de l’AMISOM, le Général de Brigade Audace Nduwumunsi, qui s’est exprimé sur l’importance de cette ville, il a déclaré : « Le groupe Al-Shabaab utilisait Balad pour lancer des attaques sur Mogadiscio. Maintenant qu’elle est libérée, la ville de Mogadiscio sera beaucoup plus sécurisée contre les activités terroristes ". Balad est une ville stratégique clé et sa perte est un énorme recul pour Al-Shabaab, étant donné que c’est une passerelle reliant Mogadiscio aux régions centrales de la Somalie ainsi qu’aux régions de Puntland. C’est à 50kms de Jowhar, la ville provinciale de la région de Middle-Shabelle, souligne la source.

    Vous retiendrez que la semaine dernière, les leaders somaliens ont accepté le projet de la constitution fédérale de transition du pays et ont insisté sur les principes de mettre fin à la transition en Août de cette année. Le groupe terroriste soutenu par Al-Qaïda a perdu, au cours des derniers mois, la plupart des villes stratégiques dans les régions du sud et du centre du pays.

    Source : AMISOM