SOMALIE: vendredi 10 Mars 2012 (DjibTalk) — Les soldats kenyans chargés de combattre les mouvements combattants somaliens rejoindront officiellement la Mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM) la semaine prochaine, a confirmé jeudi un responsable militaire. Le responsable d'information des opérations militaires des forces de défene kenyanes (KDF), le colonel Cyrus Oguna, a déclaré à Nairobi que la date exacte de ce redéploiement dans le cadre de l'AMISOM serait précisé à l'issue d'une réunion importante vendredi en Éthiopie. La réunion d'Addis Abeba aura également pour objet de déterminer comment ces troupes renforcées de l'UA seront déployées à l'intérieur de ce pays de la Corne de l'Afrique qui sera divisé en quatre secteurs. « Nous participons actuellement à l'AMISOM et ce depuis la déclaration du 22 février du Conseil de sécurité de l'ONU. Nous sommes seulement dans une période de transition qui comprend l'élaboration d'un mécanisme pour le déploiement à terme », a dit M. Ogina.
Les forces kenyanes entrées en Somalie depuis la mi-octobre de l'an dernier ont intensifié leur action militaire au-delà de la frontière dans le sud de la Somalie, pour repousser le mouvement shebab, auquel le Kenya attribue une série d'enlèvements transfrontaliers.
Situation en Somalie / Déclaration du président du Conseil de sécurité des Nations Unies
PARIS, France, 8 mars 2012 / African Press Organization (APO)
Le Conseil de sécurité se félicite de la tenue le 23 février 2012 de la Conférence internationale de Londres sur la Somalie et approuve pleinement le communiqué issu de cette conférence, à l'occasion de laquelle la communauté internationale a fait montre de sa volonté politique ainsi que de sa détermination à soutenir le peuple somalien en ce qu'il fait pour instaurer la paix et la stabilité dans son pays.
Le Conseil salue les avancées réalisées à la Conférence de Londres sur la Somalie, lors de laquelle les participants se sont engagés à assurer un appui international, des progrès dans le processus politique, la sécurité, une stabilité croissante, le développement économique et des mesures de lutte contre le terrorisme, la piraterie et la prise d'otages. Il souligne la nécessité de faire fond sur l'accord trouvé à Londres et de continuer à mener une stratégie globale visant à établir la paix et la stabilité en Somalie grâce aux efforts collectifs de toutes les parties prenantes. Il se félicite également de la tenue avant la Conférence de Londres d'une réunion sur la situation humanitaire que la Somalie vit de longue date.
Le Conseil se félicite en outre du consensus trouvé à Londres sur le fait que le mandat des Institutions fédérales de transition s'achèvera en août 2012 et que la période de transition ne sera plus prorogée. Il salue les engagements souscrits d'œuvrer en faveur de la mise en place d'un gouvernement plus représentatif en Somalie, conformément à la Charte fédérale de transition, à l'Accord de Djibouti, à l'Accord de Kampala, à la Feuille de route pour l'achèvement de la transition et aux Principes de Garowe. Il redit son attachement à la souveraineté, à l'intégrité territoriale, à l'indépendance politique et à l'unité de la Somalie.
Le Conseil de sécurité se félicite de la tenue le 23 février 2012 de la Conférence internationale de Londres sur la Somalie et approuve pleinement le communiqué issu de cette conférence, à l'occasion de laquelle la communauté internationale a fait montre de sa volonté politique ainsi que de sa détermination à soutenir le peuple somalien en ce qu'il fait pour instaurer la paix et la stabilité dans son pays.
Le Conseil salue les avancées réalisées à la Conférence de Londres sur la Somalie, lors de laquelle les participants se sont engagés à assurer un appui international, des progrès dans le processus politique, la sécurité, une stabilité croissante, le développement économique et des mesures de lutte contre le terrorisme, la piraterie et la prise d'otages. Il souligne la nécessité de faire fond sur l'accord trouvé à Londres et de continuer à mener une stratégie globale visant à établir la paix et la stabilité en Somalie grâce aux efforts collectifs de toutes les parties prenantes. Il se félicite également de la tenue avant la Conférence de Londres d'une réunion sur la situation humanitaire que la Somalie vit de longue date.
Le Conseil se félicite en outre du consensus trouvé à Londres sur le fait que le mandat des Institutions fédérales de transition s'achèvera en août 2012 et que la période de transition ne sera plus prorogée. Il salue les engagements souscrits d'œuvrer en faveur de la mise en place d'un gouvernement plus représentatif en Somalie, conformément à la Charte fédérale de transition, à l'Accord de Djibouti, à l'Accord de Kampala, à la Feuille de route pour l'achèvement de la transition et aux Principes de Garowe. Il redit son attachement à la souveraineté, à l'intégrité territoriale, à l'indépendance politique et à l'unité de la Somalie.
Somalie : Mogadiscio relié à Istanbul par Turkish Airlines
REUTERS/Ismail TaxtaPar RFI
Istanbul-Mogadiscio via Khartoum, c'est désormais possible deux fois par semaine, annonce la compagnie nationale turque. Elle a prévu pour cela un Boeing 737-800, le dernier né du constructeur américain, et Temel Kotil, le PDG de la compagnie nationale turque compte bien remplir les 160 places de l'appareil :
« La demande est très forte. Sur le premier vol, il y avait des Somaliens venus du monde entier, qui ne s'étaient plus rendus en Somalie depuis 20 ans. Les gens veulent pourvoir rendre visite à leurs proches. Et puis les businessmen peuvent être intéressés, les Turcs, et d'autres, comme les Anglais. Commercialement, c'est très viable, d'autant que nous sommes les seuls à relier Mogadiscio ».
Reste le problème non négligeable de la sécurité dans un pays en conflit, mais le PDG de Turkish Airlines assure que des mesures ont été prises ces six derniers mois pour sécuriser l'aéroport de Mogadiscio.
Voilà en tout cas tenue une promesse du Premier ministre turc. Reccep Tayyip Erdohan s'était engagé l'an dernier à sortir Mogadiscio de son isolement, il était alors le premier chef de gouvernement non africain en visite dans la capitale somalienne depuis 20 ans.
Bien décidé à accroître le rôle de la Turquie sur le continent africain et à peaufiner son image de leader dans le monde musulman, il a visiblement décidé de renforcer la présence turque en Somalie. Ankara a notamment envoyé de l'aide financière et des ONG à Mogadiscio depuis que les islamistes radicaux shebabs en ont été chassés, l’an dernier.
Un Boeing 737-800 de Turkish Airlines après son arrivée à l'aéroport international de Mogadiscio, le 6 mars, 2012. REUTERS/Ismail Taxta |
La Somalie est reliée au reste du monde de façon régulière. Désormais, Turkish Airlines, la compagnie nationale turque va opérer deux vols aller-retour par semaine. Le premier avion en provenance d'Istanbul s'est posé le 6 mars à Mogadiscio, avec à son bord le vice-Premier ministre turc, et pour l'accueillir, sur le tarmac, le président somalien et toute une délégation officielle. Depuis que le pays a sombré dans l'anarchie, voilà maintenant 20 ans, seuls des groupes privés d'Afrique de l'Est assuraient la liaison entre la Somalie et le monde extérieur.
Istanbul-Mogadiscio via Khartoum, c'est désormais possible deux fois par semaine, annonce la compagnie nationale turque. Elle a prévu pour cela un Boeing 737-800, le dernier né du constructeur américain, et Temel Kotil, le PDG de la compagnie nationale turque compte bien remplir les 160 places de l'appareil :
« La demande est très forte. Sur le premier vol, il y avait des Somaliens venus du monde entier, qui ne s'étaient plus rendus en Somalie depuis 20 ans. Les gens veulent pourvoir rendre visite à leurs proches. Et puis les businessmen peuvent être intéressés, les Turcs, et d'autres, comme les Anglais. Commercialement, c'est très viable, d'autant que nous sommes les seuls à relier Mogadiscio ».
Reste le problème non négligeable de la sécurité dans un pays en conflit, mais le PDG de Turkish Airlines assure que des mesures ont été prises ces six derniers mois pour sécuriser l'aéroport de Mogadiscio.
Voilà en tout cas tenue une promesse du Premier ministre turc. Reccep Tayyip Erdohan s'était engagé l'an dernier à sortir Mogadiscio de son isolement, il était alors le premier chef de gouvernement non africain en visite dans la capitale somalienne depuis 20 ans.
Bien décidé à accroître le rôle de la Turquie sur le continent africain et à peaufiner son image de leader dans le monde musulman, il a visiblement décidé de renforcer la présence turque en Somalie. Ankara a notamment envoyé de l'aide financière et des ONG à Mogadiscio depuis que les islamistes radicaux shebabs en ont été chassés, l’an dernier.
En Somalie, un conflit régional ouvert
05/03/2012 par Julien Théron
Pendant que l’attention internationale se focalise sur la répression en Syrie et le programme nucléaire iranien, un des pires conflits contemporains perdure, loin de toute couverture médiatique, malgré un nombre de mort estimé de 350 à 500 000. Le théâtre de ce conflit est la Somalie mais l’Érythrée, l’Éthiopie et le Kenya en sont acteurs, parmi de nombreux autres. Car au nom de la stabilité régionale, de la lutte contre le terrorisme ou contre le piratage maritime, les ingérences régionales et internationales y vont bon train.
De nombreuses forces en présence sur le terrain
Dans cette région du monde s’affrontent depuis 23 ans des forces locales antagoniques, souvent claniques. L’absence de loi étatique caractérise ce pays, un coude de terre sectionné en différentes entités régionales régies par différentes autorités en confrontation permanente. Le gouvernement fédéral de transition (TFG) ne gouverne en effet qu’une toute petite partie du territoire, au centre/nord du pays et dans la capitale, Mogadiscio.
Le centre/sud du pays est contrôlé par une alliance de milices armées, plus ou moins autonomes, réunies par l’Union des tribunaux islamiques et nommées Shabaab (« jeunesse », en arabe, pour Harakat al Shabaab al Mujahidin). Ces milices, motivées par l’instauration d’un régime théocratique islamique aurait accueilli des combattants étrangers, notamment du Yémen, d’Arabie saoudite, du Soudan, du Pakistan ou encore d’Afghanistan.
Pendant que l’attention internationale se focalise sur la répression en Syrie et le programme nucléaire iranien, un des pires conflits contemporains perdure, loin de toute couverture médiatique, malgré un nombre de mort estimé de 350 à 500 000. Le théâtre de ce conflit est la Somalie mais l’Érythrée, l’Éthiopie et le Kenya en sont acteurs, parmi de nombreux autres. Car au nom de la stabilité régionale, de la lutte contre le terrorisme ou contre le piratage maritime, les ingérences régionales et internationales y vont bon train.
De nombreuses forces en présence sur le terrain
Dans cette région du monde s’affrontent depuis 23 ans des forces locales antagoniques, souvent claniques. L’absence de loi étatique caractérise ce pays, un coude de terre sectionné en différentes entités régionales régies par différentes autorités en confrontation permanente. Le gouvernement fédéral de transition (TFG) ne gouverne en effet qu’une toute petite partie du territoire, au centre/nord du pays et dans la capitale, Mogadiscio.
Le centre/sud du pays est contrôlé par une alliance de milices armées, plus ou moins autonomes, réunies par l’Union des tribunaux islamiques et nommées Shabaab (« jeunesse », en arabe, pour Harakat al Shabaab al Mujahidin). Ces milices, motivées par l’instauration d’un régime théocratique islamique aurait accueilli des combattants étrangers, notamment du Yémen, d’Arabie saoudite, du Soudan, du Pakistan ou encore d’Afghanistan.
lutte contre la piraterie
21 janv. 2012
Source : http://questions-defense.blogspot.com/
photo ministère de la défense Portugal
Les opérations aériennes dans la lutte contre les piraterie au large des côtes de Somalie
Depuis 2007, la Somalie fait parler d'elle pour l'insécurité qui règne le long de ses côtes et par les violents combats qui opposent le gouvernement de transition (TFG) , l'AMISOM et les milices shebabs.
La communauté internationale a pris conscience du danger que représentaient ces pirates pour le commerce mondial. Plusieurs gouvernements ont décidé de déployer des forces navales dès la fin de l'année 2008 dans le golfe d'Aden, le bassin de Somalie et le sud de la mer d'Arabie.
La lutte contre la piraterie, une priorité politique du moment
Trois forces navales coalisées, de nombreux intervenants indépendants
L'Europe déploie depuis décembre 2008, une force aéronavale baptisée Task Force 465 dans le cadre de l'opération Atalanta ou EUNAVFOR Somalia avec pour mission prioritaire la protection des convois du programme alimentaire mondial (PAM) et de soutien à l' African Union Mission to Somalia (AMISOM).
Source : http://questions-defense.blogspot.com/
photo ministère de la défense Portugal
Les opérations aériennes dans la lutte contre les piraterie au large des côtes de Somalie
Depuis 2007, la Somalie fait parler d'elle pour l'insécurité qui règne le long de ses côtes et par les violents combats qui opposent le gouvernement de transition (TFG) , l'AMISOM et les milices shebabs.
La communauté internationale a pris conscience du danger que représentaient ces pirates pour le commerce mondial. Plusieurs gouvernements ont décidé de déployer des forces navales dès la fin de l'année 2008 dans le golfe d'Aden, le bassin de Somalie et le sud de la mer d'Arabie.
La lutte contre la piraterie, une priorité politique du moment
Trois forces navales coalisées, de nombreux intervenants indépendants
L'Europe déploie depuis décembre 2008, une force aéronavale baptisée Task Force 465 dans le cadre de l'opération Atalanta ou EUNAVFOR Somalia avec pour mission prioritaire la protection des convois du programme alimentaire mondial (PAM) et de soutien à l' African Union Mission to Somalia (AMISOM).
Extension d’Atalanta : décision approuvée vendredi. A l’attaque…
Nicolas Gros-Verheyde
(BRUXELLES2, exclusif) « Sorry, j’avais oublié de vous dire, navré. Mais, bon, voila, nous ne pouvons pas approuver aujourd’hui cette décision ». C’est un peu ce qu’aurait pu dire l’ambassadeur britannique au Coreper, Jon Cunliffe, quand il a posé – ce qu’on appelle en termes diplomatiques – une « réserve d’attente » devant ses collègues des autres Etats membres sur la décision visant à prolonger la mission Eunavfor Atalanta, et à l’étendre géographiquement aux côtes somaliennes. Aucun justificatif n’a vraiment été donné si ce n’est la nécessité. Il n’y en a pas besoin. Ce qui semble sûr, et confirmé, c’est que les Britanniques n’ont pas de problème de principe, avec cette décision. Mais un petit état d’âme passager … Un peu comme quand on pose une « réserve parlementaire » pour ne pas se fâcher avec un parlement susceptible. Du coup, la décision européenne qui avait pourtant fait l’objet d’une discussion, au sein des ambassadeurs du Comité politique et de sécurité (COPS), puis d’une procédure de silence, et qui n’avait plus qu’un parcours tout à fait formel au Coreper, est suspendue jusqu’à nouvel ordre. Et elle ne pourra pas non plus être approuvée au prochain Conseil des ministres de l’UE vendredi. (lire aussi : Les Britanniques veulent attendre pour l’extension Eunavfor Atalanta).
Mais pourquoi ?
Un problème à Londres ?
On ne peut pas croire que l’ambassadeur, qui est par ailleurs l’ancien sherpa de David Cameron au G8 et coordinateur des affaires européennes au Cabinet du premier ministre durant plusieurs années ait oublié d’en parler au Cabinet… ou qu’il ait oublié que la Chambre des Communes existait. Ou que son collègue du COPS ne l’ait pas prévenu du travail déjà accompli depuis plusieurs semaines. Ou qu’il fait voulu « rendre service » (mauvais coup en anglais ) à la Haute représentante de l’UE, Catherine Ashton, qui avait prévu d’annoncer cette nouvelle lors du gymnich, la réunion informelle des Affaires étrangères, vendredi à Copenhague.
Des Britanniques devenus poltrons ?
On ne peut pas imaginer non plus que le Royaume-Uni soit opposé à avoir une attitude plus offensive contre les pirates somaliens. A plusieurs reprises, des officiels britanniques ont exprimé leur souhait, leur désir, leur volonté, d’avoir une action plus robuste. Le secrétaire d’Etat au Foreign Office, Henry Bellingham avait été particulièrement explicite devant la Chambre des Armateurs, le 12 octobre dernier : « This Government is 100% behind a more robust response to piracy, and we are glad to see the Royal Navy, EUNAVFOR and NATO leading the way. » (lire ici son speech). Et l’antienne d’une nécessaire action à terre a été repris à plusieurs reprises, en dernier lieu lors de la dernière conférence sur la Somalie à Londres, le 23 février. Faut-il préciser également que la commission des affaires étrangères de la chambre des Communes a eu un débat suivi de la publication d’un rapport (début janvier 2012) réclamant une action plus déterminée, notamment à terre.
… ou un peu lents à la détente
Certaines mauvaises langues pourraient toujours dire que les Britanniques songent à déployer au large de la Somalie leur navire amiral, de débarquement, l’HMS Ocean, comme le rapporte le populaire Daily Mail il y a quelques jours : « Mr Cameron has ordered plans be drawn up to deploy Apache helicopter gunships from helicopter carrier HMS Ocean against Somali pirates and terrorists. » Et celui-ci est un peu lent et aurait un peu de retard sur l’agenda prévu pour se trouver, in time, face aux côtes somaliennes. Ou alors l’équipage n’est pas tout à fait pour son nouveau Lipdub comme il nous avait gratifié au retour de mission l’année dernière (lire : De retour de Libye, en chantant), avec leur joyeuse reprise du tube de Mariah Carey, « All I want for Christmas Is You »
Un problème avec les Somaliens ?
On pourrait aussi se demander si les Somaliens ont bien approuvé cette initiative. Ne cherchez pas de ce côté là, c’est déjà fait. Il n’y a pas de problème. Le secrétaire général de l’ONU a déjà reçu la lettre d’acceptation du gouvernement fédéral de transition à ce que les bateaux européens pénètrent dans ces eaux.
Et si ce n’était ni Londres, ni en Somalie mais… à Bruxelles ?
La raison est peut-être tout simplement prosaïque et se nicherait à quelques kms du Justus Lipsius, le siège de l’Union européenne, mais bd Leopold III, au siège de l’OTAN. L’Organisation atlantique n’a pas encore en effet adopté une décision similaire pour son opération de lutte contre la piraterie, Ocean Shield. Le comité militaire se réunit seulement demain (jeudi) et la décision d’étendre Ocean Shield jusqu’à décembre 2014 devrait être entérinée – sauf problème supplémentaire – au prochain conseil de l’Alliance atlantique (NAC) mardi ou mercredi prochain (13 ou 14 mars). L’Alliance ne devrait cependant pas aller aussi loin que l’Union européenne. Le « même niveau d’engagement devrait être maintenu », précise un diplomate à B2. Il n’est pas ainsi prévu d’étendre sa zone d’action aux côtes et aux eaux territoriales ou de changer des règles d’engagements (qui sont déjà plutôt robustes, en témoignent les actions menées récemment par les navires britannique RFA Fort Victoria ou danois Absalon).
Selon nos informations. ce sont … les Américains qui n’ont pas souhaité une telle prolongation. Et plusieurs Etats de l’Alliance – qui participent déjà à la mission de l’UE – ont estimé que ce n’était pas non plus nécessaire de faire coup double. Voilà qui doit expliquer sans doute la « position d’attente » de nos « amis » Britanniques. Le Royaume-Uni – fidèle à sa préférence atlantiste – n’aurait tout simplement pas voulu à l’Union européenne une petite primeur aurait ainsi décidé de faire jouer son droit « d’attente », juste pour quelques jours ou quelques semaines, le temps que la grande soeur du bd Léopold III se mette au niveau.
Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que le Royaume-Uni use de ce superfuge…
(Maj) Un diplomate britannique que j’ai interrogé a démenti tout autre agenda caché. « Nous devons formellement soumettre cette demande à notre parlement, au comité chargé des questions européennes (European Scrutiny Committee). C’est une question de démocratie. Il ne s’agit pas de bloquer le processus. « D’autres que nous ont également ce processus » m’a-t-il précisé. Quant au calendrier, il n’y a pas encore de prévision, mais ce devrait être « rapide ». « Il n’y a pas d’agenda ni de stratégie cachée » a-t-il tenu à m’indiquer… On le croit ?
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