Source: Reuters
Ethiopian troops will stay in Somalia until African Union forces replace them to avoid creating a power vacuum that could see a resurgence of Islamist militants in the lawless Horn of Africa country, Prime Minister Meles Zenawi said on Friday.
Addis Ababa sent troops into neighbouring Somalia in November as part of a wider campaign to crush al Shabaab rebels who control swathes of central and southern Somalia.
On New Year’s Eve, Ethiopian troops captured the Somali border town of Baladwayne from al Shabaab, whom Kenyan troops have been battling since last October.
Ethiopian officials, keen to point out their incursion is not a repeat of their ill-fated 2006-2009 war in Somalia, have stated troops would only be deployed for a brief period.
“We expect the AMISOM (African Union forces) troops to fill in the gaps before we withdraw and so at this stage there is no rush for us to withdraw before the AMISOM troops have come in,” Meles told journalists following a meeting of east African leaders in the Ethiopian capital Addis Ababa.
It was not immediately clear when African Union forces, until recently concentrated in the Somali capital Mogadishu, would arrive to central Somalia.
Ethiopian soldiers previously went into Somalia in 2006, and left in early 2009 after pushing the Islamist Islamic Courts Union out of the capital Mogadishu.
At the time, most Somalis opposed the intervention and analysts said it may have encouraged people to join al Shabaab.
Meles said his country was willing to expand beyond Baladwayne if Somalia’s government asked for backing.
“We will be happy to help in any area that the TFG (Somali government) wants us to help,” Meles said.
Separately, Ethiopian foreign minister Hailemariam Desalegn told Reuters his country may consider capturing the key south-central city of Baidoa, but did not give further details. (Reporting by Aaron Maasho and Yara Bayoumy; Editing by Yara Bayoumy)
AMISOM helps put out Mogadishu market fire
Publish Date: Jan 28, 2012
Mogadishu
African Union (AU) troops deployed in Somalia Wednesday evening helped put out a fire that gutted Mogadishu’s Hamar Weyne market.
The hungry fire that threatened to devour the entire market was finally put out, preventing it from spreading to surrounding residential and business areas.
In response to calls for assistance from Somali authorities and traders, AMISOM troops sent two fire-fighting trucks and personnel to help bring down the fire which had started been alive for about six hours.
It is reported the blaze started near the fruit section of the market.
Twelve infantry fighting vehicles and fifty soldiers were deployed to support the TFG police and the military in securing the premises and to block looters from taking advantage of the situation.
Force Commander, Maj. Gen. Fred Mugisha regretted the incident.
He sympathized with the traders who lost their goods during the unfortunate episode.
“Though we are grateful that no lives were lost to the fire, AMISOM is saddened by this setback for the traders in Mogadishu,” he said.
Markets and businesses have reopened in Mogadishu following the expulsion of the al-Shabaab terror group from the capital last year by the TFG military with the support of AMISOM.
Source: http://www.newvision.co.ug/
ONUSOM I
Nom de l’opération: Onusom I (Opération des Nations Unies en Somalie I)
Dates de l’opération: avril 1992-mars 1993
Effectifs: Une cinquantaine d’observateurs militaires, 3.500 militaires chargés de la sécurité, plus de 700 militaires chargés de soutien logistique, et du personnel civil local et international.
Pertes humaines de l’ONU: 8 militaires
Coûts: 42,9 millions de dollars (net)
Pourquoi l’ONU y est allé: Le but de l’opération de maintien de la paix était de surveiller la mise en place du cessez-le-feu censé mettre fin au conflit généralisé entre les groupes armés (différents groupes d'insurgés et les forces encore loyales à Syaad Barre). L'opération devait assurer la protection des moyens (humains et matériels) de l’ONU sur place ainsi que le bon acheminement de l’aide humanitaire (ces deux dernières missions déjà présentes depuis la résolution 733, quelques mois plus tôt). D’abord limité à la capitale Mogadiscio, le mandat de l’Onusom I est élargi en août 1992 pour concerner l’ensemble de la Somalie.
Ce qui s’est passé: Fondée sur «une présupposition illusoire –que les parties au conflit somalien s’entendraient pour un accord de cessez-le-feu», et avec des moyens mal proportionnés (seulement 50 observateurs militaires), Onusom I n’est absolument pas une force dissuasive à même «d’inciter les factions ennemies à négocier et, au besoin, à imposer une solution politique au conflit», écrivait le professeur et chercheur Jean-Paul Brodeur dans son étude sur le maintien et l’imposition de la paix en Somalie.
C’est un tel échec que l’Unitaf –mieux connue sous le nom d’opération Restore Hope–, sous commandement américain, est formé pour empêcher le pillage des produits humanitaires et pour aider à son acheminement. Près de 40.000 soldats américains et étrangers escortent les convois. L’opération ne dure que cinq mois et, si elle soulage momentanément la famine dans plusieurs zones du pays, elle n’instaure pas de solution à la crise politique du pays. Des soldats de plusieurs pays sont traduits devant la Cour martiale pour leurs agissements sur le terrain.
Lui succède l’Onusom II, à nouveau sous commandement de l’ONU. Les 20.000 soldats et 8.000 civils sont déployés dans toute la Somalie. Ils devaient n’y rester que sept mois (entre mars et octobre 1993), mais l’opération se prolonge finalement jusqu’en mars 1995, et enchaîne les problèmes: en particulier, l’embuscade qui tue 24 et blesse 57 soldats pakistanais, et la bataille de Mogadiscio avec ses images du corps d’un soldat américain traîné dans les rues de la capitale, qui renverseront l’opinion publique américaine et signeront la fin de la présence des forces des Etats-Unis dans l’opération.
La situation aujourd’hui: Onusom I et les deux opérations qui l’ont suivie n’ont rien réglé. Les Somaliens n’ont jamais accepté la reconstruction politique imposée par Onusom II, et la guerre civile se poursuit entre les factions. Vingt ans après le début de la crise, des milliers de Somaliens continuent de fuir leur pays, et constituent la troisième population au monde comptant le plus de réfugiés (après les Afghans et les Palestiniens)
Source: http://www.slate.fr/
Dates de l’opération: avril 1992-mars 1993
Effectifs: Une cinquantaine d’observateurs militaires, 3.500 militaires chargés de la sécurité, plus de 700 militaires chargés de soutien logistique, et du personnel civil local et international.
Pertes humaines de l’ONU: 8 militaires
Coûts: 42,9 millions de dollars (net)
Pourquoi l’ONU y est allé: Le but de l’opération de maintien de la paix était de surveiller la mise en place du cessez-le-feu censé mettre fin au conflit généralisé entre les groupes armés (différents groupes d'insurgés et les forces encore loyales à Syaad Barre). L'opération devait assurer la protection des moyens (humains et matériels) de l’ONU sur place ainsi que le bon acheminement de l’aide humanitaire (ces deux dernières missions déjà présentes depuis la résolution 733, quelques mois plus tôt). D’abord limité à la capitale Mogadiscio, le mandat de l’Onusom I est élargi en août 1992 pour concerner l’ensemble de la Somalie.
Ce qui s’est passé: Fondée sur «une présupposition illusoire –que les parties au conflit somalien s’entendraient pour un accord de cessez-le-feu», et avec des moyens mal proportionnés (seulement 50 observateurs militaires), Onusom I n’est absolument pas une force dissuasive à même «d’inciter les factions ennemies à négocier et, au besoin, à imposer une solution politique au conflit», écrivait le professeur et chercheur Jean-Paul Brodeur dans son étude sur le maintien et l’imposition de la paix en Somalie.
C’est un tel échec que l’Unitaf –mieux connue sous le nom d’opération Restore Hope–, sous commandement américain, est formé pour empêcher le pillage des produits humanitaires et pour aider à son acheminement. Près de 40.000 soldats américains et étrangers escortent les convois. L’opération ne dure que cinq mois et, si elle soulage momentanément la famine dans plusieurs zones du pays, elle n’instaure pas de solution à la crise politique du pays. Des soldats de plusieurs pays sont traduits devant la Cour martiale pour leurs agissements sur le terrain.
Lui succède l’Onusom II, à nouveau sous commandement de l’ONU. Les 20.000 soldats et 8.000 civils sont déployés dans toute la Somalie. Ils devaient n’y rester que sept mois (entre mars et octobre 1993), mais l’opération se prolonge finalement jusqu’en mars 1995, et enchaîne les problèmes: en particulier, l’embuscade qui tue 24 et blesse 57 soldats pakistanais, et la bataille de Mogadiscio avec ses images du corps d’un soldat américain traîné dans les rues de la capitale, qui renverseront l’opinion publique américaine et signeront la fin de la présence des forces des Etats-Unis dans l’opération.
La situation aujourd’hui: Onusom I et les deux opérations qui l’ont suivie n’ont rien réglé. Les Somaliens n’ont jamais accepté la reconstruction politique imposée par Onusom II, et la guerre civile se poursuit entre les factions. Vingt ans après le début de la crise, des milliers de Somaliens continuent de fuir leur pays, et constituent la troisième population au monde comptant le plus de réfugiés (après les Afghans et les Palestiniens)
Source: http://www.slate.fr/
L'intervention en Somalie, c'est Waterloo
Pour les troupes étrangères qui s'y sont risquées, la Somalie a été un guêpier. Le Kenya n'échappe pas à la règle : son opération militaire contre les miliciens islamistes chababs tourne au fiasco.
22.11.2011 | Abdou Zouré
© Droits réservés |
Cela fait un peu plus d’un mois que les Kényans se sont lancés aux trousses des chababs en Somalie. Mais le bilan est bien maigre : peu de terroristes tués et de nombreux déboires, et en prime des bavures. Bref, une intervention militaire qui a des allures d'occupation avec des répercussions sur Nairobi (attentats à la bombe dans la capitale kényane). Et, pour ne rien arranger, ce bourbier dans la zone sud de la Somalie qui ralentit la progression des troupes kényanes. Le bilan est donc mitigé : l'enthousiasme du début s'est un peu tiédi et on ne manque pas de s'interroger sur l'issue de cette énième campagne contre les chababs.
On le sait, le Kenya n'a pas été le premier à se lancer à l'assaut des islamistes somaliens. Les Etats-Unis y ont perdu quelques étoiles, l'Ethiopie s'y est brisée quelques dents, la mission de la force de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie (généralement appelée Amisom) a été un échec... Et c'est troublant de constater que la Somalie présente tant de ressemblances avec l'Afghanistan, ce hérisson en boule sur lequel le serpent américain s'est acharné jusqu'à en perdre haleine sans rien obtenir de bon en compensation des civils tués et des nombreux soldats ramenés au pays les pieds devant.
On le sait, le Kenya n'a pas été le premier à se lancer à l'assaut des islamistes somaliens. Les Etats-Unis y ont perdu quelques étoiles, l'Ethiopie s'y est brisée quelques dents, la mission de la force de maintien de la paix de l’Union africaine en Somalie (généralement appelée Amisom) a été un échec... Et c'est troublant de constater que la Somalie présente tant de ressemblances avec l'Afghanistan, ce hérisson en boule sur lequel le serpent américain s'est acharné jusqu'à en perdre haleine sans rien obtenir de bon en compensation des civils tués et des nombreux soldats ramenés au pays les pieds devant.
L'Ethiopie va retirer ses troupes de Somalie "dès que possible"
Source: 28-01-2012 AFP | |
ADDIS ABEBA — Les troupes éthiopiennes présentes en Somalie seront retirées "dès que possible", a annoncé vendredi le Premier ministre éthiopien Meles Zenawi.
"Notre position a toujours été d'aider le gouvernement de transition somalien et nous retirerons nos troupes dès que cela sera possible", a déclaré M. Zenawi à des journalistes. Des forces éthiopiennes ont pénétré en Somalie en novembre 2011 pour combattre des insurgés islamiques liés à Al-Qaïda, mais Addis Abeba n'avait jamais admis ouvertement cette présence.
"Ce faisant, nous n'allons pas provoquer de vide, nous espérons que les troupes de l'Amisom (la force de l'Union africaine en Somalie) sera capable de boucher les trous avant notre retrait", a poursuivi M. Zenawi.
Le 11 janvier dernier, l'Union africaine avait demandé au Conseil de sécurité de l'ONU de l'autoriser à déployer 17.731 hommes, contre un maximum aujourd'hui de 12.000, dans le cadre de l'Amisom.
L'Amisom est composée à l'heure actuelle de près de 10.000 soldats, burundais, ougandais et djiboutiens, déployés exclusivement dans la capitale Mogadiscio, d'où ils ont contraint les insurgés islamistes shebab à se retirer en août dernier.
Mardi dernier, un insurgé islamiste somalien a perpétré un attentat suicide contre une base de l'armée éthiopienne à Beledweyne, dans le centre de la Somalie.
Un commandant shebab, qui a revendiqué l'attentat auprès de l'AFP au nom des insurgés islamistes, a assuré qu'il avait fait "de nombreux morts", mais aucun bilan n'a pu être confirmé immédiatement de source indépendante.
L’ONU en Somalie : le refus de l’engagement ?
23 jan. 2012
La chute de l’Etat somalien en 1991 ouvre une ère de guerre civile et de vaines tentatives de restauration de la paix. Ainsi, après le départ de Siyad Barre, le pillage de l'aide alimentaire s’organise au profit des milices armées. L’ONU crée une première mission (ONUSOM I), mais se retire du sud le 10 septembre 1991 et la guerre entraine la famine. À la demande de l’ONU, les Etats-Unis décident le 9 décembre 1992 d’une intervention (UNITAF). Ils quittent le pays quelques mois plus tard, avant le retrait total des forces d’intervention de l’ONU. L’échec de cette action est complet. Avec une deuxième mission, l’ONUSOM II (26 mars 1993 - 2 mars 1995), deux logiques s’affrontent : celle de l’Organisation des Nations unies qui souhaite rétablir un gouvernement et aider à la reconstruction du pays et celle des seigneurs de guerre qui défendent leurs propres intérêts et s’opposent ainsi à toute action extérieure qui pourrait favoriser le clan ou la milice opposée (1). L’ONU concentre rapidement ses efforts sur le processus de paix afin de mettre un terme aux violences des milices armées. L’accord d’Addis Abeba en 1993, représente ainsi le premier d’une série d'efforts visant à instaurer la paix entre les différentes parties, à amorcer un processus de réconciliation et à reconstructuire l’Etat. Toutefois, ces efforts pour pacifier le pays sont restés vains. En février 2007, l’Union africaine (UA) devant le manque de volonté d’intervention des acteurs internationaux décide de la création d’une mission en Somalie (African Union Mission in Somalia, AMISOM). Le Conseil de sécurité, agissant en vertu du Chapitre VII de la Charte, autorise également l’UA à établir une «mission de protection et de formation en Somalie» par la résolution 1744, adoptée le 20 février 2007 (9). L'AMISOM est ainsi créée dans l’idée que la mission n’excéderait pas une période de six mois et que l'ONU allait rapidement en prendre le relais. Or, l’AMISOM est toujours déployée et le relais onusien se fait toujours attendre. L’objet de cette contribution vise à expliquer ces hésitations de l’ONU à intervenir en Somalie.
De l’IGASOM à l’AMISOM : quelle intervention en Somalie ?
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