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Somaliland Did Not Surrender Sovereignty By Attending the London Conference

By Mohamed A. Omar, 16 March 2012


Mohamed A. Omar Minister of Foreign Affairs and International Cooperation in the Republic of Somaliland.

analysis

Somaliland is re-engaging with international diplomacy related to its neighbour, Somalia. Our country has received widespread praise for its contribution to the recent London Conference. This event represented an important milestone in Somaliland’s diplomacy.

We participated in the conference as an equal, and we laid out our views about how Somaliland can help build peace and stability in Somalia. We are very grateful to the British Government for convening the conference and for inviting us.

It was the first time that Somaliland had ever taken part in an international conference dealing with the future of Somalia. Prior to the conference, some of our people had expressed reservations about Somaliland’s participation, because they were afraid that our Government’s presence in London could be misinterpreted by our international partners as endorsing an eventual return to unity with Somalia.

I believe that our government decisively addressed this issue in our statement to the conference, in which we underlined our view that our declaration of independence in 1991 is definitive. Had we not attended, we would have missed an opportunity to share this view with 55 delegations, represented at very high level.
Given these sensitivities, President Silanyo consulted widely with Somaliland’s political and civil society leaders before deciding to accept the invitation to the Conference. It was important that there be a strong mandate from Somaliland’s two legislative bodies, the Council of Elders and the House of Representatives. In fact, these two bodies had to change our law in order for President Silanyo to attend. This process illustrates Somaliland’s democratic credentials and our culture of consultation. The overwhelming backing for participation in the conference is a mark of our people’s political maturity.

The conference also provided us an opportunity to lay out our ideas about how to bring peace and stability to Somalia. We believe that attempts to find a solution to the problem of Somalia based on the de jure boundaries of the state risk undermining the very stability which the international community is seeking.

Furthermore, focusing energy on the re-creation of a centralized state through a top-down approach ignores the realities on the ground, and the decentralized nature of Somali politics.

Somaliland offers a useful example in this regard, as several countries noted at the Conference. Somaliland built peace and democracy through an indigenous bottom-up approach, drawing on traditional conflict resolution methods. We believe that a similar approach is needed in Somalia, and we have offered to share our experience with our brothers and sisters in that country. We would of course be in an even stronger position to contribute to a stable and peaceful Somalia if we were recognised internationally.

The Final Communiqué issued from the Conference also recognised the need for the international community “to support any dialogue that Somaliland and the TFG or its replacement may agree to establish in order to clarify their future relations.” We believe that this clearly supports our vision of a dialogue between two separate entities, which treat each other as equals. It will, I hope, mark a starting point for constructive discussions about our relationship with Somalia, including an acceptance by the authorities in Mogadishu that our voluntary union failed long ago, and that the future stability of the region is best served by accepting Somaliland’s independence.

A number of bilateral meetings between President Silanyo and Ministers from other countries took place in the margins of the conference, all of which were conducted in a spirit of mutual respect and equality. These bilateral talks provided us with the opportunity to discuss concrete ways in which Somaliland can cooperate with other governments to our mutual advantage.

While in London, President Silanyo also attended the launch of the Somaliland Development Corporation at the British Houses of Parliament. The Corporation will facilitate international investment in Somaliland for the benefit of the Somaliland people, circumventing the present problem of non-recognition by providing a transparent, accountable and enforceable means by which international investors can participate in Somaliland ventures. Somaliland was honoured that Minister Henry Bellingham attended the event. The launch was also well-attended by members of Parliament from all major political parties in the UK.
All of this demonstrates that we did not surrender our sovereignty by attending the London Conference. On the contrary, we asserted and reaffirmed our status as a sovereign and responsible regional partner, and in the process garnered significant diplomatic, economic and political support. We will build on this so as to promote further the interests of our people.

Mohamed A. Omar is Minister of Foreign Affairs and International Cooperation in the Republic of Somaliland.

Africanarguments.orghttp://africanarguments.org/2012/03/16/somaliland-did-not-surrender-sovereignty-by-attending-the-london-conference-%E2%80%93-by-mohamed-a-omar-foreign-minister-somaliland/

135 millions de dollars de rançons versés aux pirates somaliens en 2011



"L’attaque éthiopienne en Érythrée est une déclaration de guerre"



"L’attaque éthiopienne en Érythrée est une déclaration de guerre"

L’Éthiopie a attaqué le 15 mars une base rebelle en Érythrée. Elle accuse son ennemi d'avoir entraîné des "terroristes", ce qu'Asmara dément. L'offensive, qui inquiète Washington et Paris, risque-t-elle de raviver un conflit latent depuis 1998 ? Par Sarah LEDUC (texte) Les forces armées éthiopiennes ont mené jeudi 15 mars une attaque contre une base militaire érythréenne soupçonnée d'être un camp d'entraînement terroriste. L'Érythrée a promis au lendemain du raid qu'elle ne riposterait pas. Mais cet épisode vient raviver des tensions historiques entre les deux pays. Faut-il craindre une reprise du conflit ? Lydie Boka, directrice de StrategiCo, une société de conseil en développement en Afrique, et analyste risques pays, spécialiste de la Corne de l’Afrique, répond aux questions de FRANCE 24.


FRANCE 24 : Les tensions ne sont jamais vraiment retombées entre l’Ethiopie et l’Erythrée depuis les accords de paix signés à Alger en 2000. Pouvez-vous revenir sur les origines de ce conflit fratricide ?

Lydie Boka : On pourrait faire remonter ce conflit à l’époque coloniale. Au moment des indépendances africaines dans les années 1950, les deux pays formaient une fédération et l’Erythrée offrait à l’Ethiopie un accès à la mer Rouge. Quand l’Erythrée a proclamé son indépendance en 1993, après trente ans de conflit, l’Ethiopie s’est retrouvée enclavée et coupée de son unique front maritime. En 1998, une guerre éclate sur le tracé des frontières [longue de 1000 kilomètres ndlr]. Elle s'achève en 2000 après avoir fait plus de 80 000 morts. Des accords de paix sont alors signés, une Commission frontalière indépendante attribue des territoires contestés à chacun des États. La médiation finira par échouer sept ans plus tard. Car entre temps, le conflit s'est déplacé vers la Somalie voisine en proie à la rébellion islamiste. Les Shebab [milices islamistes somaliennes] sont d'un côté soutenus par l'Erythrée, de l'autre combattus par les troupes éthiopiennes engagées en Somalie contre ces milices. L'Ethiopie et l'Erythrée sont deux voisins ennemis qui s’affrontent depuis toujours.


Les forces armées éthiopiennes ont mené jeudi 15 mars une attaque contre une base militaire érythréenne. Doit-on craindre un nouveau conflit ?


L.B : L’escalade de la violence est incontestable. L’Ethiopie a envoyé ses troupes détruire un camp d'entraînement d’un groupe rebelle, violant le territoire érythréen. De la part d’Addis Abeba, cela marque une volonté de taper du poing sur la table. C’est une déclaration de guerre que l’Ethiopie est sûre de remporter. En effet, le combat est inégal. D'une part la démographie est incomparable [plus de 80 millions d'habitants en Ethiopie et 5 millions en Erythrée ndlr], mais surtout l’Ethiopie a l’une des armées les plus puissantes d’Afrique de l’Est avec l’Angola. En 2002, elle comptait plus de 400 000 hommes. L’Ethiopie bénéficie en plus du soutien technique des Etats-Unis, qui ont fait du pays leur base arrière pour combattre les Shebab. L’Erythrée par comparaison est un tout petit pays, sous-équipé, avec une armée plus faible et surtout sans soutiens internationaux. C’est un pays très fermé, très isolé.


L'Érythrée a annoncé qu'elle ne riposterait pas à l'attaque éthiopienne. Comment peut-on interpréter cette réponse : volonté de pacification ou aveu de faiblesse ?


L.B : Etant donné le déséquilibre des forces, l’Erythrée sait qu’elle ne peut pas aller plus loin militairement. Contrairement à l'Ethiopie, plus solide économiquement, elle n’a pas les moyens de foncer dans la guerre et de se battre de manière frontale. Elle cherche d’abord à se victimiser. Ensuite, on peut imaginer qu’en sous-main elle continuera à soutenir les milices rebelles. Elle apporte un soutien financier, logistique et militaire aux Shebab qui viennent prendre leurs instructions à Asmara [la capitale érythréenne ndlr]. Les autorités d’Asmara ne reconnaissent pas un terrorisme d’Etat, bien sûr, mais ont de plus en plus recours à des méthodes du type enlèvements [en janvier, cinq touristes européens ont été tués dans le nord de l’Ethiopie. Cette dernière a accusé l’Erythrée qui dément ndlr]. En soutenant le terrorisme, l’Erythrée s’est donnée une importance dans la sous-région. C’est son "avantage comparatif" par rapport à une armée de métier. Car cette démarche n’a aucune motivation religieuse. L’Erythrée est un pays laïc à dominante chrétienne qui soutient paradoxalement des milices islamistes.



Les Etats-Unis et la France ont appelé à de la retenue de la part des deux Etats. Quel doit être, selon vous, le rôle de la communauté internationale ?


L.B : La communauté internationale a déjà échoué sur la question des frontières. Même les Nations unies ont fini par déclarer forfait. Mais avec l’instabilité croissante dans la région, elle doit s’engager pour éviter une nouvelle guerre et imposer un cessez-le-feu. Il faut qu’elle neutralise l’Erythrée dans la sous-région. Et c’est urgent car il y a de plus en plus de foyers terroristes - Shebab, al-Qaïda, etc. - dans la région, et jusqu’en Afrique de l’Ouest. Alors il faut étreindre ou au moins circonscrire l’incendie dans la Corne de l’Afrique. La communauté internationale doit donc s’engager dans des projets de fond, des projets de développements, de scolarisation. La communauté internationale ne peut pas capituler.


Source : http://www.france24.com/fr/20120316-attaque-ethiopie-erythree-declaration-guerre-frontiere-terrorisme-shebab

Uganda to Head New Military Force to Hunt for Kony

March 19, 2012

Source: Reuters/The New Vision/allAfrica




http://resources2.news.com.au/images/2012/03/14/1226299/555442-africa-viral-video.jpg



Uganda will head a new four-nation military force to capture Joseph Kony, the fugitive warlord whose global profile has soared in recent days due to a celebrity-backed internet campaign to bring him to justice.



Announcing the creation of the regional military force on Friday, Ugandan defence minister Crispus Kiyonga said it had been conceived before the web campaign to hunt down Kony and the remnants of his Lord’s Resistance Army took off.



“We are creating a brigade of about 5,000 troops, with the commander provided by Uganda,” Kiyonga told reporters. The Democratic Republic of Congo, Central African Republic and South Sudan would take part in the force, he said.

Somali rebel mortars kill 5 near presidential palace



March 19, 2012 Source: Reuters



http://www.shabelle.net/uploads/4424-full-en.jpgAt least five people were killed when a salvo of mortars targeting Somalia’s presidential palace missed and landed on a nearby refugee camp overnight, residents and the African Union’s peacekeeping force said on Monday.



Somalia’s al Qaeda-aligned al Shabaab rebel group said they fired more than a dozen mortars at the heavily fortified presidential compound, their second attempt to strike at the heart of the embattled government in less than a week.



Paddy Ankunda, spokesman for the AU force known as AMISOM, said some mortar rounds crashed into a camp for Somalis displaced by war and famine about 500 meters from the presidential palace.



“No mortar landed in the palace – they landed on an IDP camp and killed about six civilians,” Ankunda told Reuters.



Mogadishu resident Ali Hussein, who lives next to the squalid settlement, said one mortar killed five members of a single family.



Ankunda said it was not clear where the short-range mortars were fired from. Villa Somalia, as the presidential compound is known, is normally beyond the range of mortars launched from outside the Somali capital.



The militants did not disclose their firing point, but a location within Mogadishu would embarrass AMISOM and the government, which last week claimed they had secured all of Mogadishu.



While al Shabaab pulled out of the capital in August and African Union forces have been securing neighborhoods vacated by the Islamist rebels, the coastal city remains prone to regular attacks by suicide bombers and roadside explosions.



“See how we are serious,” said Sheikh Abdiasis Abu Musab, the spokesman for al Shabaab’s military operation. “We shall continue attacking the palace with suicide bombings and shells.”



In a separate incident, al Shabaab attacked a building housing security forces in Mogadishu’s Alikamin area, between Bakara market and Mogadishu stadium.



“We attacked security forces in a house. We killed them and destroyed the building with rocket-propelled grenades and machine gun fire last night,” Sheikh Mohamed Abu Abdirahman, who the militants’ refer to as the governor of Mogadishu, said.



Residents reported heavy gunfire in the area overnight but could not confirm casualties.



By Abdi Sheikh and Feisal Omar; Editing by Richard Lough/Patrick Graham

S’IL SOUHAITE QUE LES SOMALIENS CONTINENT D’ÊTRE MOBILISÉS ET RESPONSABLES, LE CONSEIL DOIT APPUYER LE PROCESSUS POLITIQUE ET LES ACTIVITÉS LIÉES À LA SÉCURITÉ ET AU RELÈVEMENT, ESTIME M. BAN KI-MOON

On trouvera ci-après le discours que le Secrétaire général de l’ONU, M. Ban Ki-moon, a prononcé lors du débat du Conseil de sécurité sur la Somalie, le 5 mars:

Je vous remercie de me donner l’occasion d’informer le Conseil de sécurité de l’évolution de la situation en Somalie.  Je remercie S. E. M. Henry Bellingham, Sous-Secrétaire d’État parlementaire britannique, de présider la présente séance durant la présidence du Conseil par son pays.  Je salue le rôle de chef de file et les efforts du Royaume-Uni dans le but de maintenir l’appui international à la Somalie suite à la conférence de Londres. 

Il s’agit d’un moment décisif pour la Somalie.  Depuis mon dernier exposé au Conseil, trois faits nouveaux essentiels ont donné un élan considérable au processus de paix en Somalie: premièrement, la deuxième Conférence consultative de Garowe, tenue le mois dernier; deuxièmement, l’adoption de la résolution 2036 (2012) du Conseil de sécurité qui augmente les effectifs de la Mission de l’Union africaine en Somalie (AMISOM) et lui fournit des ressources suffisantes; et, troisièmement, la conférence de Londres, tenue il y a seulement 11 jours. 

Ces faits, qui se sont succédé rapidement, en moins d’un mois, offrent au peuple somalien et à la communauté internationale une rare occasion de faire progresser rapidement le processus de paix, même s’il convient de garder un optimisme prudent, et de faire en sorte que la Somalie retrouve pleinement sa place sur la scène internationale.  Les Principes de Garowe définissent des mesures claires à prendre pour que la période de transition s’achève d’ici à août prochain et pour mettre en place une nouvelle structure politique.  Je me félicite en particulier de l’inclusion d’une disposition exigeant que les femmes occupent au minimum 30 % des sièges à la Commission électorale indépendante, à l’Assemblée constituante et au nouveau Parlement fédéral. 

La décision du Conseil de sécurité d’approuver l’augmentation des effectifs de la Mission de l’Union africaine en Somalie fait suite aux gains importants réalisés par l’AMISOM, les forces du Gouvernement fédéral de transition et leurs partenaires dans le cadre des opérations militaires menées contre Al-Chabab.  Ce nouvel appui sera décisif pour permettre au Gouvernement fédéral de transition d’étendre son autorité dans toute la région du centre-sud de la Somalie, et de réduire sensiblement la capacité militaire de l’insurrection dans tout le pays.  Il faut que les progrès sur le plan militaire soient consolidés par les responsables politiques somaliens, qui doivent continuer d’avancer dans la mise en œuvre de la feuille de route visant à mettre fin à la transition, fondement d’une paix et d’une stabilité durables en Somalie. 

La conférence de Londres a réaffirmé la volonté de la communauté internationale d’appuyer fermement la mise en place des nouvelles institutions qui devraient permettre d’achever la transition, de fournir un appui à l’AMISOM qui lui permettra de maintenir le processus politique et d’apporter un appui international soutenu au relèvement et au développement du pays.  La conférence de Londres a également renforcé la détermination de la communauté internationale à défendre les droits de l’homme et à accroître l’aide humanitaire.

La conférence de Londres s’est tenue durant une période de répit dans la crise humanitaire en Somalie.  L’aide humanitaire importante qui continue d’être fournie ainsi que des récoltes exceptionnelles ont permis d’améliorer la situation.  Néanmoins, ces progrès sont extrêmement fragiles et ont toute chance de s’effacer au cours des prochains mois, à l’approche de la période de vaches maigres et avant la prochaine période de récoltes la plus importante, en août.  La Somalie n’est pas hors de danger.

À Londres, j’ai tenu de nombreuses réunions, y compris avec le Président Cheikh Charif Cheikh Ahmed, les principales parties prenantes et des dirigeants de la région.  Mes interlocuteurs ont remercié l’ONU, ont appelé à une aide soutenue et se sont félicités de la décision du Conseil d’appuyer l’AMISOM.  Il m’a été assuré que la garde militaire, telle qu’autorisée par le Conseil, serait déployée.  Bien entendu, j’attends avec impatience le jour où les forces somaliennes pourront assurer elles-mêmes la sécurité, rendant cette force inutile.  J’ai également abordé le problème de la piraterie en Somalie avec M. Koji Sekimizu, Secrétaire général de l’Organisation maritime internationale.  Nous avons convenu non seulement que la sécurité, la dissuasion et les poursuites en justice sont nécessaires, mais que l’éducation et l’emploi sont tout aussi importants.

Suite à l’annonce que j’ai faite en décembre lors de ma visite à Mogadiscio, j’ai le plaisir d’informer le Conseil que mon Représentant spécial exerce désormais ses fonctions dans la capitale.  Les activités principales du Bureau politique des Nations Unies pour la Somalie (UNPOS) sont transférées en premier.  Il s’agit notamment de mener des activités de bons offices auprès des acteurs somaliens les plus influents sur la scène politique et sur le plan de la sécurité à Mogadiscio, y compris le Comité mixte de sécurité; d’aider à la mise en œuvre de la feuille de route; d’assurer une coordination avec l’AMISOM, l’Autorité intergouvernementale pour le développement, l’équipe de pays des Nations Unies et la communauté internationale à Mogadiscio; de fournir en temps voulu des informations et une analyse fiables sur des questions politiques; et de mettre en œuvre les priorités essentielles de la Mission et les tâches confiées dans les circonscriptions clefs.  D’autres membres du personnel seront déployés à mesure que des logements et d’autres installations logistiques deviennent disponibles.  Nous avons l’intention de transférer du personnel supplémentaire de Nairobi à la Somalie dans les semaines à venir.

Il est essentiel de maintenir cet élan.  Je remercie la Turquie d’avoir accepté d’accueillir à Istanbul la deuxième conférence internationale, dont j’attends la tenue avec intérêt.  J’encourage d’autres acteurs à y participer au plus haut niveau.  S’il souhaite que les Somaliens continuent d’être mobilisés et responsables, le Conseil de sécurité doit s’engager sur le long terme et fournir un appui soutenu au processus politique et aux activités liées à la sécurité et au relèvement. 

Je demande au Conseil de sécurité d’encourager tous les participants à la conférence de Londres et l’ensemble de la communauté internationale à appuyer la mise en œuvre du communiqué de Londres.  En ce qui concerne l’UNPOS en particulier, il faudra fournir immédiatement les ressources humaines et financières nécessaires pour mettre en place les processus et structures qui permettront de terminer la période de transition de manière satisfaisante dans un délai très court.  Mon Représentant spécial reviendra plus en détail sur ces points et d’autres faits nouveaux, ainsi que sur les plans pour le reste de la période de transition.

Comme je l’ai souligné à la conférence de Londres, en particulier auprès des responsables somaliens, une nouvelle possibilité d’établir la paix et la stabilité est offerte.  Mais pas pour longtemps.  Nous ne pouvons pas nous permettre de la laisser passer.


Somalia forces advance from Mogadishu against al-Shabab

March 16, 2012

Source: BBC News
http://previous.presstv.ir/photo/20120314/reportint20120314084640933.jpg
Somali government troops, backed by the African Union, have for the first time seized an area outside the capital from the Islamist group al-Shabab.

The BBC’s Mohamed Dhoore, who travelled to the area of Galgalato, 30km (20 miles) north-east of Mogadishu, said it appeared to have been used as a military camp.

Most al-Shabab fighters seemed to have withdrawn without much resistance.

Al-Shabab controls many southern areas but is losing territory.

It is under attack from Ethiopian forces in the west, Kenya to the south and was forced out of Mogadishu last year.

However, it continues to stage suicide attacks in the capital – on Wednesday five people were killed when a bomber blew himself up at the gates of the presidential palace.

Our reporter says he saw abandoned trenches and tents in the coastal area of Galgalato.

Al-Shabab earlier this year announced that it had merged with al-Qaeda.

The UN-backed government only controls the capital.

The country has been racked by fighting since its last effective national government was toppled 21 years ago.

AMISOM to Replace Ethiopian Troops in Central Somalia