Les paras-commandos belges engagés dans l'opération «Rendre l'Espoir» en Somalie ont mené lundi matin leur plus importante opération depuis leur arrivée voici près d'un mois, saisissant de nombreuses armes et munitions. Au cours de cette opération «coup de poing», baptisée «Casbah», quelque 150 des 541 militaires belges déployés dans la ville de Kismayo ont bouclé un «quartier chaud» du centre de la ville, où de nombreuses armes étaient stockées selon les informations de la police locale.
Réveillant de nombreux habitants, les soldats des 11e et 13e Compagnies du 1er bataillon parachutiste de Diest, protégés par deux hélicoptères «Alouettes», ont fouillé de fond en comble les maisons et les commerces bordant la place principale de Kismayo.
L'opération s'est soldée par la saisie d'un arsenal composé d'une cinquantaine de fusils et de mitrailleuses de toutes provenances ainsi que de quelque 250 kilos de munitions les plus diverses. Cette action de police, menée en collaboration avec les policiers de la ville récemment réarmés par les Belges, était la première du genre.
Présents à Kismayo depuis le 20 décembre dernier, les troupes belges ont d'abord négocié le retrait des armes lourdes, dont les «technicals». Décrétant ensuite une zone démilitarisée, elles ont établi des barrages aux entrées pour empêcher l'arrivée d'armes. Les paras ont également entamé la confiscation de toutes les armes visibles - sauf celles des gardes de corps des ONG mais pour autant qu'ils possèdent une autorisation et qu'ils soient accompagnés de leur employeur.
L'opération de lundi marque la volonté de poursuivre le désarmement de la seconde ville du pays, l'un des objectifs de la coalition agissant pour le compte des Nations unies, sous commandement américain afin de mettre fin à la guerre civile et à la famine.
Le commandant du contingent, le colonel Marc Jacqmin, a affirmé lundi que ses hommes effectueraient mardi une reconnaissance en direction de la frontière kenyane vers la région «peu sûre» d'Afandou dans la perspective d'un déploiement prochain de troupes. Une trentaine de militaires belges y ont déjà été héliportés par les Américains.
Par ailleurs, les spécialistes du déminage et les hommes du génie parachutistes poursuivent la destruction des 207 tonnes de munitions déjà découvertes.
Contrairement aux Américains, qui ont annoncé qu'ils céderaient le commandement de «Rendre l'Espoir» («Restore Hope») aux Nations unies avant de se retirer, les Belges devraient rester un an en Somalie.
Les forces américaines, dont un premier contingent de 1.170 Marines devait quitter la Somalie ces mardi et mercredi, maintiendront cependant une présence substantielle sur le terrain. (Belga.)
La mobilisation contre la piraterie maritime porte ses fruits
02-04-2012
DUBAI (Reuters) - Les efforts menés par la communauté internationale contre la piraterie maritime au large de la Somalie portent leurs fruits, a déclaré lundi un porte-parole de la force de l'Otan dans l'océan Indien et le golfe d'Aden.
La baisse notable des attaques réussies ces derniers mois est également due aux mesures de protection prises par les compagnies maritimes, qui embarquent de plus en plus à bord de leurs navires des équipes de sécurité, se dotent de canons à eau pour repousser les assaillants ou protègent le bastingage des bateaux avec des fils de fer barbelés.
Les mesures de lutte contre la piraterie maritime dans cette région coûtent chaque année 12 milliards de dollars, notamment pour la mission "Ocean Shield" de l'Alliance atlantique.
"Ces huit derniers mois, seuls six navires de commerce ont été pris par les pirates. Les huit mois précédents, il y en avait eu 36", a déclaré aux journalistes le commandant Mehmet Elyurek, à bord de la frégate turque TCG Giresun, navire-amiral de la force navale au large de la Corne de l'Afrique.
"Pour ce qui est des attaques réussies, nous sommes pratiquement revenus au niveau de 2007", a-t-il ajouté.
Pour John Steed, ancien directeur de l'unité chargée de la lutte anti-piraterie aux Nations unies, cette baisse des attaques peut aussi - voire surtout - s'expliquer par l'année très faste que les pirates ont connue l'an dernier.
Neuf bateaux de commerce sont toujours bloqués au large de la côte somalienne, dans l'attente du versement d'une rançon par leurs propriétaires. Un navire iranien pris par les pirates la semaine dernière près des Maldives fait route vers la Somalie.
Le nombre d'otages aux mains des pirates était de 1.026 l'an dernier. Il est tombé à 236, après le versement de 146 millions de dollars de rançon, selon les chiffres de l'Alliance atlantique.
Daniel Fineren, Guy Kerivel pour le service français
DUBAI (Reuters) - Les efforts menés par la communauté internationale contre la piraterie maritime au large de la Somalie portent leurs fruits, a déclaré lundi un porte-parole de la force de l'Otan dans l'océan Indien et le golfe d'Aden.
La baisse notable des attaques réussies ces derniers mois est également due aux mesures de protection prises par les compagnies maritimes, qui embarquent de plus en plus à bord de leurs navires des équipes de sécurité, se dotent de canons à eau pour repousser les assaillants ou protègent le bastingage des bateaux avec des fils de fer barbelés.
Les mesures de lutte contre la piraterie maritime dans cette région coûtent chaque année 12 milliards de dollars, notamment pour la mission "Ocean Shield" de l'Alliance atlantique.
"Ces huit derniers mois, seuls six navires de commerce ont été pris par les pirates. Les huit mois précédents, il y en avait eu 36", a déclaré aux journalistes le commandant Mehmet Elyurek, à bord de la frégate turque TCG Giresun, navire-amiral de la force navale au large de la Corne de l'Afrique.
"Pour ce qui est des attaques réussies, nous sommes pratiquement revenus au niveau de 2007", a-t-il ajouté.
Pour John Steed, ancien directeur de l'unité chargée de la lutte anti-piraterie aux Nations unies, cette baisse des attaques peut aussi - voire surtout - s'expliquer par l'année très faste que les pirates ont connue l'an dernier.
Neuf bateaux de commerce sont toujours bloqués au large de la côte somalienne, dans l'attente du versement d'une rançon par leurs propriétaires. Un navire iranien pris par les pirates la semaine dernière près des Maldives fait route vers la Somalie.
Le nombre d'otages aux mains des pirates était de 1.026 l'an dernier. Il est tombé à 236, après le versement de 146 millions de dollars de rançon, selon les chiffres de l'Alliance atlantique.
Daniel Fineren, Guy Kerivel pour le service français
SOMALIE: Des milliers d'habitants du Somaliland touchés par la sécheresse
Photo: Mohamed Amin Jibril/IRIN Des familles de l'ouest du Somaliland ont perdu tout leur bétail au cours de l'actuelle sécheresse (photo d'archive) |
HARGEISA, 2 avril 2012 (IRIN) - De hauts responsables de la république autoproclamée du Somaliland, située au nord-ouest de la Somalie, ont lancé un appel afin d'obtenir une aide alimentaire et de l'eau potable qui seront distribuées aux milliers de familles qui ont perdu leur moyens de subsistance suite à la sécheresse actuelle.
« Au loin vous pouvez voir des enfants qui courent vers la route, des bouteilles vides à la main, et qui demandent de l'eau et du pain ou des biscuits », a dit à IRIN Hussein Muhumed Hog, le ministre de la Santé du Somaliland.
Les familles des zones de Garba dadar, Gargaara bari, Gerisa et Osoli à l'ouest du Somaliland ont perdu leur bétail et ne reçoivent pas de fournitures alimentaires régulièrement, a dit M. Hog, ajoutant que d'autres familles des zones de Gargaara et Gerrisa (également situées à l'ouest) dépendent désormais de l'aide alimentaire fournie dans le cadre du programme « nourriture contre travail » mis en place par le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies, et de l'argent envoyé par les Somaliens installés à l'étranger. Ceel la helay, qui se situe au nord de la capitale Hargeisa, est également touché.
En février, le PAM a fourni une aide alimentaire à près de 150 000 habitants du Somaliland, selon Challiss McDonough, porte-parole du PAM pour l'Afrique de l'Est, l'Afrique centrale et l'Afrique australe.
Sur ces 150 000 personnes, près de 38 000 étaient des mères et des enfants de moins de cinq ans. Plus de 18 600 autres personnes ont reçu des rations familiales ou des coupons alimentaires dans le cadre d'un programme d'alimentation complémentaire ciblée, qui fournit des traitements spécialisés aux enfants de moins de cinq ans atteints de malnutrition, aux femmes enceintes et aux nouvelles mères dénutries.
Quelque 48 000 personnes ont également reçu des rations alimentaires dans le cadre d'un programme de repas scolaires ; au moins 42 000 personnes ont reçu de l'aide dans le cadre d'un programme « nourriture contre biens » du PAM et 8 000 autres ont bénéficié de ses interventions « nourriture contre travail ». Les interventions « nourriture contre travail » sont des interventions d'urgence visant les communautés ou les familles qui ont été frappées par des catastrophes, tandis que les programmes « nourriture contre biens » sont considérés comme des interventions à long terme dont l'objectif est de renforcer les moyens de subsistance.
L'insécurité alimentaire atteint le « niveau de crise » dans certaines régions
Les régions d'Awdal, de Galbeed Ouest, de Togdheer et de Sanaag au Somaliland seront dans une situation de sécurité alimentaire « précaire » jusqu'en juin 2012, ce qui se traduit par une consommation alimentaire réduite dans les foyers, tandis que la région de Sool et le sud de la région de Sanaag seront en grande partie « en état de crise », ce qui veut dire que les foyers sont affectées par une crise alimentaire aiguë avec un taux de malnutrition aiguë élevé ou plus élevé que d'habitude, selon l'Unité d'analyse de la sécurité alimentaire de la FAO (FSNAU) - Somalie.
Dans la zone de Baki, située dans le centre-ouest de la région d'Awdal, la population ressent toujours l'impact des faibles précipitations reçues lors des saisons des pluies « Deyr » passées, par exemple.
« Même les familles qui ont des animaux ne peuvent pas acheter de la nourriture, car les prix sont élevés », a dit Abdi-Rashid Sh. Mohamed, un vieil homme de Baki. Par exemple, pour acheter un sac de 50 kg de sucre dont le prix est de 50 dollars, il faut vendre deux moutons, a dit M. Mohamed.
Quelque 1 800 enfants des zones rurales montagneuses de Baki sont atteints de malnutrition modérée, a dit à IRIN Ahmed Mouse Ahmed, le responsable de la santé du district de Baki, ajoutant que les femmes enceintes et les mères allaitantes ainsi que les personnes âgées sont également touchées.
Malnutrition chez les PDIP
Des taux élevés de malnutrition ont également été enregistrés chez les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays (PDIP) dans la zone de Burco dans la région de Togdheer, selon un compte-rendu du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), des taux de malnutrition aiguë globale (GAM) de 20,3 pour cent et des taux de malnutrition aiguë sévère (SAM) de 4,5 pour cent ont été signalés en décembre 2011. Les seuils d'urgence pour la malnutrition aiguë globale et pour la malnutrition aiguë sévère sont de 15 et 5 pour cent respectivement.
En raison de la réduction des pâturages dans les régions principalement pastoralistes, des inquiétudes demeurent, particulièrement si les précipitations de la saison des pluies « Gu » (longues) sont en-dessous de la normale.
Dans les régions du nord de la Somalie, les pluies ont débuté à la mi-octobre 2011, mais au fil de la saison, les précipitations ont diminué, sont devenues imprévisibles et ont pris fin plus tôt que prévu, selon le Famine Early Warning Systems Network de l'Agence américaine pour le développement international (USAID).
Le PAM réoriente ses priorités pour passer de l'aide d'urgence aux programmes ciblés, qui incluent la construction de réservoirs, de puits et de routes qui favorisent la résilience des communautés aux catastrophes saisonnières, selon la porte-parole Mme McDonough, qui a indiqué que le PAM avait multiplié par deux le nombre de programmes alimentaires en Somalie l'année dernière.
« Le PAM utilise une approche plus ciblée de l'aide d'urgence pour les populations et les communautés en situation de crise, y compris les PDIP, une combinaison de programmes alimentaires et de programmes de soutien aux moyens de subsistance, comme les programmes « nourriture contre travail » et « nourriture contre biens », pour garantir que les besoins immédiats sont couverts."
Selon OCHA Somalie, « la situation globale de la sécheresse au Somaliland est actuellement moins sévère en comparaison avec la grande sévérité de la saison sèche de l'année dernière [2011] à la même date, lorsque presque toutes les régions du Somaliland étaient approvisionnées par camion-citerne ».
Source: http://www.irinnews.org/fr/Report/95223/SOMALIE-Des-milliers-d-habitants-du-Somaliland-touch%C3%A9s-par-la-s%C3%A9cheresse
« Au loin vous pouvez voir des enfants qui courent vers la route, des bouteilles vides à la main, et qui demandent de l'eau et du pain ou des biscuits », a dit à IRIN Hussein Muhumed Hog, le ministre de la Santé du Somaliland.
Les familles des zones de Garba dadar, Gargaara bari, Gerisa et Osoli à l'ouest du Somaliland ont perdu leur bétail et ne reçoivent pas de fournitures alimentaires régulièrement, a dit M. Hog, ajoutant que d'autres familles des zones de Gargaara et Gerrisa (également situées à l'ouest) dépendent désormais de l'aide alimentaire fournie dans le cadre du programme « nourriture contre travail » mis en place par le Programme alimentaire mondial (PAM) des Nations Unies, et de l'argent envoyé par les Somaliens installés à l'étranger. Ceel la helay, qui se situe au nord de la capitale Hargeisa, est également touché.
En février, le PAM a fourni une aide alimentaire à près de 150 000 habitants du Somaliland, selon Challiss McDonough, porte-parole du PAM pour l'Afrique de l'Est, l'Afrique centrale et l'Afrique australe.
Sur ces 150 000 personnes, près de 38 000 étaient des mères et des enfants de moins de cinq ans. Plus de 18 600 autres personnes ont reçu des rations familiales ou des coupons alimentaires dans le cadre d'un programme d'alimentation complémentaire ciblée, qui fournit des traitements spécialisés aux enfants de moins de cinq ans atteints de malnutrition, aux femmes enceintes et aux nouvelles mères dénutries.
Quelque 48 000 personnes ont également reçu des rations alimentaires dans le cadre d'un programme de repas scolaires ; au moins 42 000 personnes ont reçu de l'aide dans le cadre d'un programme « nourriture contre biens » du PAM et 8 000 autres ont bénéficié de ses interventions « nourriture contre travail ». Les interventions « nourriture contre travail » sont des interventions d'urgence visant les communautés ou les familles qui ont été frappées par des catastrophes, tandis que les programmes « nourriture contre biens » sont considérés comme des interventions à long terme dont l'objectif est de renforcer les moyens de subsistance.
L'insécurité alimentaire atteint le « niveau de crise » dans certaines régions
Les régions d'Awdal, de Galbeed Ouest, de Togdheer et de Sanaag au Somaliland seront dans une situation de sécurité alimentaire « précaire » jusqu'en juin 2012, ce qui se traduit par une consommation alimentaire réduite dans les foyers, tandis que la région de Sool et le sud de la région de Sanaag seront en grande partie « en état de crise », ce qui veut dire que les foyers sont affectées par une crise alimentaire aiguë avec un taux de malnutrition aiguë élevé ou plus élevé que d'habitude, selon l'Unité d'analyse de la sécurité alimentaire de la FAO (FSNAU) - Somalie.
Dans la zone de Baki, située dans le centre-ouest de la région d'Awdal, la population ressent toujours l'impact des faibles précipitations reçues lors des saisons des pluies « Deyr » passées, par exemple.
« Même les familles qui ont des animaux ne peuvent pas acheter de la nourriture, car les prix sont élevés », a dit Abdi-Rashid Sh. Mohamed, un vieil homme de Baki. Par exemple, pour acheter un sac de 50 kg de sucre dont le prix est de 50 dollars, il faut vendre deux moutons, a dit M. Mohamed.
Quelque 1 800 enfants des zones rurales montagneuses de Baki sont atteints de malnutrition modérée, a dit à IRIN Ahmed Mouse Ahmed, le responsable de la santé du district de Baki, ajoutant que les femmes enceintes et les mères allaitantes ainsi que les personnes âgées sont également touchées.
Malnutrition chez les PDIP
Des taux élevés de malnutrition ont également été enregistrés chez les personnes déplacées à l'intérieur de leur propre pays (PDIP) dans la zone de Burco dans la région de Togdheer, selon un compte-rendu du Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA), des taux de malnutrition aiguë globale (GAM) de 20,3 pour cent et des taux de malnutrition aiguë sévère (SAM) de 4,5 pour cent ont été signalés en décembre 2011. Les seuils d'urgence pour la malnutrition aiguë globale et pour la malnutrition aiguë sévère sont de 15 et 5 pour cent respectivement.
En raison de la réduction des pâturages dans les régions principalement pastoralistes, des inquiétudes demeurent, particulièrement si les précipitations de la saison des pluies « Gu » (longues) sont en-dessous de la normale.
Dans les régions du nord de la Somalie, les pluies ont débuté à la mi-octobre 2011, mais au fil de la saison, les précipitations ont diminué, sont devenues imprévisibles et ont pris fin plus tôt que prévu, selon le Famine Early Warning Systems Network de l'Agence américaine pour le développement international (USAID).
Le PAM réoriente ses priorités pour passer de l'aide d'urgence aux programmes ciblés, qui incluent la construction de réservoirs, de puits et de routes qui favorisent la résilience des communautés aux catastrophes saisonnières, selon la porte-parole Mme McDonough, qui a indiqué que le PAM avait multiplié par deux le nombre de programmes alimentaires en Somalie l'année dernière.
« Le PAM utilise une approche plus ciblée de l'aide d'urgence pour les populations et les communautés en situation de crise, y compris les PDIP, une combinaison de programmes alimentaires et de programmes de soutien aux moyens de subsistance, comme les programmes « nourriture contre travail » et « nourriture contre biens », pour garantir que les besoins immédiats sont couverts."
Selon OCHA Somalie, « la situation globale de la sécheresse au Somaliland est actuellement moins sévère en comparaison avec la grande sévérité de la saison sèche de l'année dernière [2011] à la même date, lorsque presque toutes les régions du Somaliland étaient approvisionnées par camion-citerne ».
Source: http://www.irinnews.org/fr/Report/95223/SOMALIE-Des-milliers-d-habitants-du-Somaliland-touch%C3%A9s-par-la-s%C3%A9cheresse
AMISOM has launched two key projects in Mogadishu
Mogadishu‐March 30th, 2012; AMISOM has launched two key projects in Mogadishu with funding from the governments of Denmark and Sweeden. The projects are; Rehabilitation of four water wells in Hamarwyne, Hamarjabjab, Wadajir and Darkenely districts and construction of a primary school in Wadajir Disitrict.
LUXEMBOURG - Pour remédier à la détresse en Somalie, les Ciyow ont créé l'association Dash'Wayne.
«La première fois que je suis retourné dans mon pays après la guerre, en 2005, je n'en revenais pas de cette dévastation qui avait ravagé la Somalie», raconte Suleymaan Ciyow, qui vit à Luxembourg. «Je me suis dit qu'il fallait faire quelque chose».
En 2011, Suleymaan a créé, avec sa fille Asli, l'association Dash'Wayne (Maison des bien-venus) au Luxembourg. Elle a déjà mis en œuvre un grand projet d'irrigation. «En visitant les alentours de mon village natal, j'ai constaté que l'étang, creusé par mon père, était complètement desséché». Suleymaan a sorti alors 4000 euros, a ramené des ouvriers et des outils pour l'agrandir. Le bassin dispose désormais d'un volume qui permet de stocker de l'eau lors de la saison des pluies de sorte à ce qu'il y ait de l'eau toute l'année... s'il pleut!
Avec le changement climatique, les pluies deviennent de plus en plus rares», constate Suleymaan, qui se rend régulièrement en Somalie pour suivre l'avancement des projets. «La terre est fertile. Si on apporte assez d'eau, cela donne un coup de pouce à l'agriculture. Et surtout de l'espoir au gens», souligne-t-il.
Asli, 25 ans et assistante de production dans l'audiovisuel, gère la communication et le côté administratif de l'association. «Nous avons pu obtenir 20 000 euros du ministère du Développement pour un nouveau projet de construction d'un puits», explique-t-elle. La construction d'un canal reliant le fleuve Shabelle à l'étang est également en vue.
Nora Weis
Suleymaan et sa fille Asli ont créé l'association Dash'Wayne. |
Avec le changement climatique, les pluies deviennent de plus en plus rares», constate Suleymaan, qui se rend régulièrement en Somalie pour suivre l'avancement des projets. «La terre est fertile. Si on apporte assez d'eau, cela donne un coup de pouce à l'agriculture. Et surtout de l'espoir au gens», souligne-t-il.
Asli, 25 ans et assistante de production dans l'audiovisuel, gère la communication et le côté administratif de l'association. «Nous avons pu obtenir 20 000 euros du ministère du Développement pour un nouveau projet de construction d'un puits», explique-t-elle. La construction d'un canal reliant le fleuve Shabelle à l'étang est également en vue.
Nora Weis
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