Des soldats de l'Amisom, le 13 février 2012 à Mogadiscio, en Somalie (© AFP) |
Des soldats burundais de l'Amisom ont pris le contrôle jeudi soir du district de Banadir, qui comprend notamment une piste d'atterrissage stratégique, celle de Deynile.
La prise de Banadir "était nécessaire pour priver les extrémistes d'une base pour viser la population de Mogadiscio," a déclaré la force panafricaine dans un communiqué.
Aucun responsable shebab n'était dans l'immédiat disponible pour commenter l'information.
Sous la pression de l'Amisom et des forces des fragiles autorités de transitions somaliennes, que l'UA soutient dans leur combat contre les shebab, les insurgés islamistes avaient été contraints d'abandonner leurs positions clés à Mogadiscio en août dernier.
Mais les rebelles, récemment intégrés à Al-Qaïda, continuent depuis de mener des attaques de type guérilla dans la capitale somalienne.
Deynile est aussi stratégique parce qu'elle ouvre les portes du couloir d'Afgoye, encore contrôlé par les shebab au nord-ouest de Mogadiscio et qui abrite la plus grande population de déplacés au monde.
En début d'année, quelque 410.000 personnes, soit le tiers du nombre total de déplacés en Somalie, s'y trouvaient encore, selon des chiffres des Nations unies.
Sous pression dans et autour de la capitale somalienne, les shebab sont pris en étau par une offensive régionale dans le sud et le centre de la Somalie, où les armées éthiopienne et kényane interviennent aussi depuis fin 2011.
Les insurgés nient pourtant tout affaiblissement et affirment avoir changé de stratégie. Ils ont commencé à installer de nouvelles bases plus au nord, dans la région autoproclamée autonome du Puntland.
La Somalie est en état de guerre civile et sans gouvernement effectif depuis la chute du président Siad Barre en 1991. La situation chaotique a permis l'émergence de milices, seigneurs de guerre mais aussi de groupes de pirates qui contrôlent de plus ou moins grandes portions du territoire.
La prise de Banadir "était nécessaire pour priver les extrémistes d'une base pour viser la population de Mogadiscio," a déclaré la force panafricaine dans un communiqué.
Aucun responsable shebab n'était dans l'immédiat disponible pour commenter l'information.
Sous la pression de l'Amisom et des forces des fragiles autorités de transitions somaliennes, que l'UA soutient dans leur combat contre les shebab, les insurgés islamistes avaient été contraints d'abandonner leurs positions clés à Mogadiscio en août dernier.
Mais les rebelles, récemment intégrés à Al-Qaïda, continuent depuis de mener des attaques de type guérilla dans la capitale somalienne.
Deynile est aussi stratégique parce qu'elle ouvre les portes du couloir d'Afgoye, encore contrôlé par les shebab au nord-ouest de Mogadiscio et qui abrite la plus grande population de déplacés au monde.
En début d'année, quelque 410.000 personnes, soit le tiers du nombre total de déplacés en Somalie, s'y trouvaient encore, selon des chiffres des Nations unies.
Sous pression dans et autour de la capitale somalienne, les shebab sont pris en étau par une offensive régionale dans le sud et le centre de la Somalie, où les armées éthiopienne et kényane interviennent aussi depuis fin 2011.
Les insurgés nient pourtant tout affaiblissement et affirment avoir changé de stratégie. Ils ont commencé à installer de nouvelles bases plus au nord, dans la région autoproclamée autonome du Puntland.
La Somalie est en état de guerre civile et sans gouvernement effectif depuis la chute du président Siad Barre en 1991. La situation chaotique a permis l'émergence de milices, seigneurs de guerre mais aussi de groupes de pirates qui contrôlent de plus ou moins grandes portions du territoire.
© 2012 AFP
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