Conférence de Londres sur la Somalie: l'Union Jack flotte sur Mogadiscio MOGADISCIO - Le drapeau britannique flottait jeudi à l'un des principaux carrefours de Mogadiscio, en hommage à la Grande-Bretagne qui accueillait le même jour une conférence internationale destinée à aider à la reconstruction de la Somalie après plus de vingt ans de guerre civile, a constaté l'AFP. Des centaines de membres des forces de sécurité patrouillaient de leur côté dans la capitale somalienne, pour tenter de prévenir toute action militaire ou attentat suicide des islamistes shebab qui ont dénoncé cette conférence comme une nouvelle tentative de coloniser la Somalie. Un grand événement se déroule aujourd'hui à Londres et le gouvernement (somalien) veut s'assurer de la sécurité à Mogadiscio pour empêcher des attaques d'éléments d'Al-Qaïda contre la population civile de la ville, a déclaré à l'AFP Ahmed Abdikarin, un responsable de police.
22 février 2012 Les forces somaliennes ont pris le bastion des Shebabs Les troupes éthiopiennes et du gouvernement de transition somalien (TFG) ont pris un bastion des insurgés islamistes somaliens, les Shebabs, mercredi 22 février. Situé à 250 km au nord-ouest de Mogadiscio, Baïdoa a été pris sans rencontrer de résistance et "sans un seul coup de feu", selon un responsable militaire somalien, Muhidin Ali……. BASTION STRATÉGIQUE DES SHEBABS Pour leur part, les Shebabs ont reconnu leur départ de Baïdoa, affirmant l'avoir abandonné pour des raisons "tactiques". "Les forces éthiopiennes, comptant plusieurs milliers d'hommes équipées d'armes lourdes et de tanks, sont entrées dans la ville", a affirmé cheikh Mohamed Ibrahim, commandant des Shebabs dans le couloir d'Afgoye, près de Mogadiscio, assurant que "la conquête (de Baïdoa) ne signifiait pas que l'ennemi pourra profiter de la ville". "Le sang va à nouveau couler et les zones qu'ils ont conquises seront le tombeau des envahisseurs chrétiens et de leurs milices somaliennes apostates", a-t-il assuré.. Les Shebabs ont juré la perte du gouvernement somalien de transition. Les rebelles, qui ont abandonné leurs positions à Mogadiscio en août, contrôlent encore largement le centre et le sud de la Somalie – pays en état de guerre civile depuis vingt ans. Mais leur emprise se réduit depuis qu'ils sont sous pression militaire : celle de la force de l'Union africaine autour de Mogadiscio, l'armée kényane dans le Sud et les Ethiopiens dans l'Ouest…
En Somalie, les troupes kényanes progressent à petit pas Les forces kényanes sont entrées dans le pays en octobre, officiellement en représailles à des attaques des shebab dans le nord du Kenya. Depuis l'avancée initiale, leur progression est cependant limitée. L'invasion a commencé en pleine saison des pluies, les véhicules se sont enlisés dans la boue, et depuis que le sol est sec, les troupes sont harcelées par les attaques de type guérilla des shebab… Les frappes aériennes et les offensives au sol ont contraint les insurgés à se diviser en petits groupes, qui lancent des attaques et embuscades pour tester les défenses kényanes, explique le général de brigade Johson Ondieki. Et pour l'heure, l'offensive kényane semble au point mort. Les officiers affirment que le moral est bon. Apparemment inspirés par les films de guerre hollywoodiens, les soldats ont marqué leurs casques de slogans divers : "Autorisé à tuer", "Guerrier Lors de la conférence internationale de Londres sur l'avenir de la Somalie jeudi, le Kenya tentera d'obtenir des soutiens à une intégration de ses troupes dans la force de l'Union africaine en Somalie (AMISOM) : le budget kényan serait allégé d'une partie du poids de l'intervention. L'AMISOM est aujourd'hui composée de 9. 700 soldats, mais son mandat lui permet d'en mobiliser 12. 000 et le Conseil de sécurité de l'ONU devrait encore approuver mercredi une augmentation du plafond à 17. 731 hommes.
La nation Djibouti A Londres, le Président exprime sa vision de l’avenir de la Somalie Le président Ismaïl Omar Guelleh- qui a regagné le pays vendredi soir- a prononcé jeudi dernier à Londres un important discours lors de la conférence internationale sur la Somalie organisée dans la capitale britannique. Il n’a pas manqué de féliciter le gouvernement britannique pour ses efforts en vue de permettre une sortie de crise rapide en Somalie. Son discours, qui était très attendu en raison de sa connaissance particulière du dossier somalien, a porté sur l’avenir des institutions somaliennes et la nécessité de permettre à ce pays de mettre en place ses propres forces armées. Il a plaidé pour un renforcement de l’AMISOM afin qu’elle puisse remplir pleinement ses missions. Dans son discours devant les délégués d’une cinquantaine de pays, le Président a d’emblée tenu à remercier le Premier ministre britannique David Cameron d’avoir initié et concrétisé une telle conférence, une conférence inédite à maints égards. Il a applaudi le caractère unique de cette conférence qui, pour la première fois en deux décennies, a réuni une part importante de la communauté internationale autour d’un seul et même leitmotiv : mettre enfin un terme à la tragédie somalienne. «Si je suis là aujourd’hui, c’est parce que je suis convaincu que cette conférence se propose de réaliser une nouvelle approche de la question somalienne», a dit le Chef de l’Etat. Tout en rappelant la contribution de Djibouti qui a envoyé des troupes pour renforcer la mission de l'Union africaine en Somalie (AMISOM), M. Ismaïl Omar Guelleh a plaidé pour que la communauté internationale puisse apporter davantage un appui financier et logistique à l’AMISOM afin de lui permettre de remplir pleinement sa mission dans ce pays. Il a par ailleurs sollicité pour la Somalie un appui international destiné à lui permettre, in fine, de développer ses propres forces de sécurité. Sortir la Somalie de l’impasse politique et militaire. Au cours de la Conférence de Londres, de nombreux engagements ont été pris. Selon les termes du communiqué final, la communauté internationale s'est engagée à donner un nouvel élan au processus politique, à renforcer la Force Africaine de maintien de la Paix en Somalie, ‘’l’'Amisom’’, et à mieux coordonner l'assistance humanitaire.
22 février (Londres, le 21 février 2012) – Aucune des parties belligérantes en Somalie n’a mis les enfants somaliens à l’abri des combats ou veillé à ce qu’ils n’intègrent pas les rangs de leurs forces armées, a déclaré Human Rights Watch dans un rapport publié aujourd’hui. Le groupe d’insurgés islamiste Al-Chabaab soumet un nombre croissant d’enfants à un recrutement ou un mariage forcé ou à des viols, et s’en prend de plus en plus souvent aux enseignants et aux écoles, a précisé Human Rights Watch.« Aucun endroit n’est sans danger pour les enfants de Somalie », a déclaré Zama Coursen-Neff, directrice adjointe de la division Droits de l’enfant à Human Rights Watch. « Les rebelles d’Al-Chabaab ont enlevé des enfants chez eux et dans leurs écoles pour les faire combattre de force, les violer ou les soumettre à un mariage forcé. » Le rapport de 104 pages, intitulé « No Place for Children: Child Recruitment, Forced Marriage, and Attacks on Schools in Somalia »
Commentaire: Il semble qu'il y ait actuellement une volonté de débloquer la situation en Somalie. La conférence qui s'est tenue à Londres a permis de démontrer l'intérêt de la question pour de nobreux pays. La question de l'autonomie de certaines régions comme le somaliland n'est plus taboue. Le problème le plus immédiat pour les somaliens reste donc la mise en pratique des différentes étapes de la feuille de route avant le mois d'août 2012.
Bilan de la réunion
Extraits
Selon le blog good morning Africa: Cette fois l’ONU entérine l’augmentation de l’effectif qui sera porté de 12.000 hommes à 17.331. Néanmoins se sont surtout les troupes Kényanes qui passent sous casques blancs de l'UA. Et tous le défi est là ...Et les Kenyans ne souhaitent pas passer sous leur commandement (ougandais). L’état-major doit passer au niveau stratégique et être internationalisé.
Les objectifs de départ ont évolués (l’AMISOM va sortir de Mogadiscio) mais les moyens sont inadaptés. La résolution de mercredi a donc attribué des hélicoptères (3 hélicoptères d’attaque et 9 de transport) et des moyens maritimes à l'AMISOM.
Les politiciens somaliens arriveront-ils à tenir la feuille de route ? Hier quatre présidents somaliens étaient présents à la conférence... Le président du Somaliland venu prôner son indépendance, le président du Puntland qui se verrait bien futur président du pays, celui du Galmudug, et le président somalien Sharif Cheikh Ahmed
La lutte contre la piraterie: Le communiqué final de la conférence a rappelé que le symptôme visible en mer trouve sa solution à terre. Lien avec le communiqué final de la réunion
lien avec le blog : Good morning Africa
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire