Le conflit qui secoue la Somalie depuis 1991 dévaste tout sur son passage : les clans s’affrontent dans un climat d’extrême violence et l’insécurité règne. Au même moment, la population doit faire face à une période de famine qui fait suite à une sécheresse exceptionnelle. La violence et la famine forcent des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants à fuir vers les camps de réfugiés en Somalie et au Kenya.
Une situation catastrophique à laquelle MSF répond difficilement en raison du niveau très élevé de l’insécurité pour les locaux comme pour les expatriés. Les coups de feu sont monnaie courante, tout le monde possède une arme et MSF doit travailler sous la protection des militaires des Nations Unies.
Déploiement d’urgence : un engagement sans précédent
MSF est présente dans les camps de Mandera (dans le triangle entre l’Ethiopie, la Somalie et le Kenya), de El Wak et de Dabaad au Kenya pour soigner plus de 40.000 réfugiés et à Kismayo et sa région pour réhabiliter l’hôpital et implanter des centres de nutrition.
Dans les camps de réfugiés, MSF prend en charge les enfants malnutris dans ses centres de nutrition, effectue des campagnes de vaccination, de dépistage et de prévention d’épidémies, le traitement des maladies infectieuses et gère également l’approvisionnement en eau et le système sanitaire.
A Kismayo, MSF Luxembourg s’occupe de la réhabilitation de l’hôpital, service par service, et forme le personnel local. Une dizaine d’expatriés part avec MSF Luxembourg pour assurer le fonctionnement d’un service de chirurgie de guerre, équiper et faire fonctionner l’hôpital. Il s’agit du plus grand engagement de MSF Luxembourg depuis sa création : plusieurs chirurgiens, anesthésistes et logisticiens se relaient pour des missions courtes d’un à six mois.
Six centres de nutrition prennent en charge des milliers d’enfants malnutris.
Les combats importants autour de l’hôpital de Kismayo, les menaces de kidnapping et le manque de protection des casques bleus poussent MSF à suspendre le programme nutritionnel en 1993.
Dans les camps de réfugiés, MSF prend en charge les enfants malnutris dans ses centres de nutrition, effectue des campagnes de vaccination, de dépistage et de prévention d’épidémies, le traitement des maladies infectieuses et gère également l’approvisionnement en eau et le système sanitaire.
A Kismayo, MSF Luxembourg s’occupe de la réhabilitation de l’hôpital, service par service, et forme le personnel local. Une dizaine d’expatriés part avec MSF Luxembourg pour assurer le fonctionnement d’un service de chirurgie de guerre, équiper et faire fonctionner l’hôpital. Il s’agit du plus grand engagement de MSF Luxembourg depuis sa création : plusieurs chirurgiens, anesthésistes et logisticiens se relaient pour des missions courtes d’un à six mois.
Six centres de nutrition prennent en charge des milliers d’enfants malnutris.
Les combats importants autour de l’hôpital de Kismayo, les menaces de kidnapping et le manque de protection des casques bleus poussent MSF à suspendre le programme nutritionnel en 1993.
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