Marka, a city approximately 70 km southwest of Mogadishu
Somalie: la carte de la violence
Cette carte, réalisée par le cabinet britannique de consultants en risques géopolitiques Maplecroft, illustre l'intensité des violences aux niveaux régional et local en 2012 en Somalie, plongée dans le chaos et la guerre civile depuis le renversement du président Siad Barre en 1991.
Les islamistes shebab, affiliés à Al-Qaïda, ont été boutés en un an et demi hors de la quasi-totalité de leurs bastions du sud et du centre de la Somalie.
Ils ont été délogés de la capitale Mogadiscio en août 2011 par l'Amisom, la force de l'Union africaine en Somalie, à laquelle se sont intégrés en juin 2012 quelque 4.000 soldats kenyans qui intervenaient pour leur propre compte en Somalie depuis la fin de l'année précédente. En septembre 2012, les shebab ont abandonné le port de Kismayo, dans le sud du pays, après un assaut massif des troupes kenyanes.
L'Ethiopie, qui avait envahi la Somalie en 2006 avec le soutien des Etats-Unis mais en avait été chassée trois ans plus tard par une insurrection, intervient à nouveau dans le pays depuis novembre 2011 (la présence en Somalie de l'Ethiopie, longtemps considérée comme son ennemi traditionnel, est controversée).
AFP / AU-UN IST / Stuart Price
Le corps expéditionnaire éthiopien a pris plusieurs villes-clé, dont Baidoa dans le centre. Basée à Mogadiscio depuis la prise de la ville avant d'étendre ses opérations, l'Amisom, forte de 17.000 hommes, avance vers le nord-ouest et tente d'établir la jonction avec l'armée éthiopienne à Baidoa.
Dernier revers en date pour les shebab: la capture début décembre par l'Amisom et l'armée somalienne de la ville stratégique de Jowhar, au nord de Mogadiscio, que les islamistes contrôlaient depuis 2009.
Malgré leurs défaites en série, les shebab restent une menace. Ils contrôlent toujours des zones rurales ainsi que la petite ville côtière de Barawe, à 180 km au sud de Mogadiscio, et mènent des attaques de type guérilla et des attentats suicide dans des zones contrôlées par le gouvernement, dont la capitale.
Débordées numériquement et militairement, les milices extrémistes seraient en train de se relocaliser dans la région de Galgala dans les montagnes de Golis, au Puntland (nord). Cette région difficile d'accès et criblée de grottes est située à la frontière au tracé contesté entre le Puntland et le Somaliland. La zone a longtemps été sous le contrôle d'un chef de guerre local et trafiquant d'armes lié aux shebab, Mohamed Saïd Atom, qui a cependant perdu beaucoup d'hommes au cours d'une offensive menée contre lui par les forces armées du Puntland en 2010-2011. Le repli des shebab vers les zones les plus reculées du pays rappelle la façon dont les talibans afghans en déroute avaient convergé fin 2001 vers Tora Bora.
AFP / AU-UN IST / Stuart Price
URL Source : http://blogs.afp.com/geopolitique/?post/2012/12/13/Somalie%3A-la-carte-de-la-violence
Kenyan soldiers on patrol in former stronghold of al Qaeda-backed militants
A Kenyan soldier stands guard in the center of the southern Somali port city of Kismayu on Oct. 5.
Kenyan soldiers patrol in Kismayu.
Kenyan soldiers patrol Kismayu on Oct. 5.
http://www.militaryphotos.net/forums/showthread.php?121693-REQ-African-militaries/page58
Restore Hope : il y a vingt ans, les Belges tentaient de pacifier la Somalie
lundi 10 décembre 2012 à 16h58
L'armée belge célèbre mercredi, mais en toute discrétion, le 20ème anniversaire de son arrivée en Somalie, où elle a tenté durant un an de rétablir un semblant d'ordre, dans un pays en pleine guerre civile, au prix de six morts.
Aucune commémoration particulière n'a été organisée pour marquer l'arrivée, le 12 décembre 1992, des premières troupes belges à Mogadiscio, la capitale somalienne, dans le cadre de l'opération "Restore Hope" ("Rendre l'Espoir") dirigée par les Etats-Unis afin de mettre fin au pillage de l'aide humanitaire dans ce pays de la Corne de l'Afrique en proie à l'anarchie.
Les premiers Belges étaient arrivés à Mogasdiscio peu avant la mi-décembre. Ils avaient rapidement été dirigés vers la ville portuaire de Kismayo, dans le sud de la Somalie, se souvient leur commandant de l'époque, le général-major - désormais en retraite - Marc Jacqmin. Il était alors lieutenant-colonel et dirigeait le 1er bataillon parachutiste de Diest, qui formait le noyau de la participation belge à cette grande opération humanitaire comptant plus de 38.000 hommes.
Une compagnie de ce bataillon avait débarqué à Kismayo le 20 décembre, à bord d'engins amphibies de l'US Navy pour y établir une tête de pont de l'opération "Restore Hope" aux côtés de troupes américaines. Le reste des troupes belges avait suivi le 21 puis le 24 décembre, avant l'arrivée du navire "Zinnia" de la Marine, puis d'un bâtiment transportant le charroi lourd, dont des blindés légers de type CVRT, en janvier 1993.
"Je commandais alors un contingent de quelque 950 hommes", a raconté à l'agence BELGA le général Jacqmin, qui avait été promu colonel sur place, le 26 décembre 1992.
Les Américains s'étaient toutefois rapidement retirés de Kismayo, laissant les Belges contrôler tant bien que mal cette ville d'importance stratégique, son port, et la basse vallée de la Juba disputés par les milices de "seigneurs de la guerre" - principalement le général Mohamed Said Hersi (dit "Morgan", le beau-frère de l'ancien président Siad Barré, renversé en 1991) et le colonel Ahmed Omar Jess.
En mai 1993, l'opération était passée sous le commandement des Nations Unies, devenant l'ONUSOM (Opération des Nations Unies en Somalie), avec quelque 20.000 Casques bleus et huit mille civils munis d'un mandat "musclé".
Les troupes américaines avaient pour leur part quitté la Somalie le 31 mars 1994, après la mort de 18 GI's le 3 octobre 1993 à Mogadiscio, lors d'une désastreuse tentative de capture d'un des principaux chefs de guerre, le général Mohamed Farah Aïdeed. Une désastreuse mission qui servira de fil narratif à Black Hawk Down (La Chute du Faucon Noir ), un film de Ridley Scott.
Les derniers Casques bleus de l'ONUSOM avaient plié bagage le 2 mars 1995 en plein désarroi, sans résoudre les causes profondes de la crise somalienne, où les combats entre factions rivales ont conduit à l'éclatement du pays en continuant à faire des morts malgré plusieurs conférences de paix. Vingt-et un ans après la chute de Siad Barré, la Somalie reste en effet sans autorité centrale, partagée en de multiples régions sous contrôle de chefs de clans locaux, malgré la mise en place d'un gouvernement national de transition (GNT) en août 2000.
Les militaires belges avaient pour leur part cédé le relais à Kismayo à la mi-décembre 1993 à un contingent de Casques bleus indiens lourdement armés - notamment avec des chars d'assaut T-72 de conception soviétique.
"Restore Hope" et l'ONUSOM se sont soldées par la mort de trente soldats américains, de 68 militaires d'autres nationalités (dont six Belges) et de 262 blessés parmi les Casques bleus. Les victimes somaliennes se sont chiffrées par milliers.
L'armée belge, qui était à l'époque déjà présente en ex-Yougoslavie sous l'égide de l'ONU, avait enchaîné avec une mission au Rwanda, où dix Casques bleus avaient trouvé la mort à Kigali, le 7 avril 1994.
Après le départ des troupes étrangères, la Somalie avait replongé dans le chaos. Elle n'en émerge que petit à petit avec la mise en place de nouvelles institutions encore fragiles - parlement, gouvernement et président - en septembre dernier, qui ont repoussé, avec l'aide de troupes africaines, les islamistes shebab de plusieurs régions qu'ils occupaient depuis des années. Les activités des pirates somaliens ont aussi reculé, grâce à la présence de plusieurs flottilles de navires de guerres occidentaux, mais aussi russes et asiatiques.
URL Source: http://www.levif.be/info/actualite/belgique/restore-hope-il-y-a-vingt-ans-les-belges-tentaient-de-pacifier-la-somalie/article-4000219996775.htm
L'armée belge célèbre mercredi, mais en toute discrétion, le 20ème anniversaire de son arrivée en Somalie, où elle a tenté durant un an de rétablir un semblant d'ordre, dans un pays en pleine guerre civile, au prix de six morts.
Les premiers Belges étaient arrivés à Mogasdiscio peu avant la mi-décembre. Ils avaient rapidement été dirigés vers la ville portuaire de Kismayo, dans le sud de la Somalie, se souvient leur commandant de l'époque, le général-major - désormais en retraite - Marc Jacqmin. Il était alors lieutenant-colonel et dirigeait le 1er bataillon parachutiste de Diest, qui formait le noyau de la participation belge à cette grande opération humanitaire comptant plus de 38.000 hommes.
Une compagnie de ce bataillon avait débarqué à Kismayo le 20 décembre, à bord d'engins amphibies de l'US Navy pour y établir une tête de pont de l'opération "Restore Hope" aux côtés de troupes américaines. Le reste des troupes belges avait suivi le 21 puis le 24 décembre, avant l'arrivée du navire "Zinnia" de la Marine, puis d'un bâtiment transportant le charroi lourd, dont des blindés légers de type CVRT, en janvier 1993.
"Je commandais alors un contingent de quelque 950 hommes", a raconté à l'agence BELGA le général Jacqmin, qui avait été promu colonel sur place, le 26 décembre 1992.
Les Américains s'étaient toutefois rapidement retirés de Kismayo, laissant les Belges contrôler tant bien que mal cette ville d'importance stratégique, son port, et la basse vallée de la Juba disputés par les milices de "seigneurs de la guerre" - principalement le général Mohamed Said Hersi (dit "Morgan", le beau-frère de l'ancien président Siad Barré, renversé en 1991) et le colonel Ahmed Omar Jess.
En mai 1993, l'opération était passée sous le commandement des Nations Unies, devenant l'ONUSOM (Opération des Nations Unies en Somalie), avec quelque 20.000 Casques bleus et huit mille civils munis d'un mandat "musclé".
Les troupes américaines avaient pour leur part quitté la Somalie le 31 mars 1994, après la mort de 18 GI's le 3 octobre 1993 à Mogadiscio, lors d'une désastreuse tentative de capture d'un des principaux chefs de guerre, le général Mohamed Farah Aïdeed. Une désastreuse mission qui servira de fil narratif à Black Hawk Down (La Chute du Faucon Noir ), un film de Ridley Scott.
Les derniers Casques bleus de l'ONUSOM avaient plié bagage le 2 mars 1995 en plein désarroi, sans résoudre les causes profondes de la crise somalienne, où les combats entre factions rivales ont conduit à l'éclatement du pays en continuant à faire des morts malgré plusieurs conférences de paix. Vingt-et un ans après la chute de Siad Barré, la Somalie reste en effet sans autorité centrale, partagée en de multiples régions sous contrôle de chefs de clans locaux, malgré la mise en place d'un gouvernement national de transition (GNT) en août 2000.
Les militaires belges avaient pour leur part cédé le relais à Kismayo à la mi-décembre 1993 à un contingent de Casques bleus indiens lourdement armés - notamment avec des chars d'assaut T-72 de conception soviétique.
"Restore Hope" et l'ONUSOM se sont soldées par la mort de trente soldats américains, de 68 militaires d'autres nationalités (dont six Belges) et de 262 blessés parmi les Casques bleus. Les victimes somaliennes se sont chiffrées par milliers.
L'armée belge, qui était à l'époque déjà présente en ex-Yougoslavie sous l'égide de l'ONU, avait enchaîné avec une mission au Rwanda, où dix Casques bleus avaient trouvé la mort à Kigali, le 7 avril 1994.
Après le départ des troupes étrangères, la Somalie avait replongé dans le chaos. Elle n'en émerge que petit à petit avec la mise en place de nouvelles institutions encore fragiles - parlement, gouvernement et président - en septembre dernier, qui ont repoussé, avec l'aide de troupes africaines, les islamistes shebab de plusieurs régions qu'ils occupaient depuis des années. Les activités des pirates somaliens ont aussi reculé, grâce à la présence de plusieurs flottilles de navires de guerres occidentaux, mais aussi russes et asiatiques.
URL Source: http://www.levif.be/info/actualite/belgique/restore-hope-il-y-a-vingt-ans-les-belges-tentaient-de-pacifier-la-somalie/article-4000219996775.htm
Etat de la Somalie, en juillet 2011
Etat de la Somalie, en juillet 2011
Régions adminitratives officielles
Source : http://fr.wikipedia.org
Somalie: les milices Al-Shabab chassées d'une ville importante
09 décembre 2012
Des soldats somaliens montrent le drapeau somalien Photo : AFP/STUART PRICE/UA/ONU
URL Source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/12/09/004-somalie-shabab-jowhar.shtml
Des soldats somaliens montrent le drapeau somalien Photo : AFP/STUART PRICE/UA/ONU
L'armée somalienne a repris le contrôle de la ville de Jowhar, qui était entre les mains des milices islamistes Al-Shabab.
La nouvelle a été confirmée par l'Union africaine (UA), qui appuie l'armée somalienne dans sa lutte contre ces milices islamistes radicales, ainsi que par un porte-parole des Shabab.
Il s'agissait de l'une des dernières villes importantes toujours occupées par la milice. Elle est située au nord de la capitale, mais se trouve sur un axe routier important.
Selon l'UA, les forces africaines ont rencontré peu de résistance. Le porte-parole des Shabab a toutefois déclaré qu'elle restait près de Jowhar et que son retrait n'était que « stratégique ».
Les milices Al-Shabab n'ont cessé de reculer depuis leur départ de la capitale Mogadiscio, en août 2011. En septembre dernier, le groupe a fui le port de Kismayo, dans le sud du pays. Les milices ont déjà contrôlé d'importants secteurs du sud et du centre du pays.
URL Source: http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2012/12/09/004-somalie-shabab-jowhar.shtml
Somalie: dix soldats tués dans une attaque islamiste au Puntland
MOGADISCIO - Dix soldats somaliens ont été tués dans une attaque menée par les
insurgés islamistes shebab dans la région autonome du Puntland, dans le nord-est
de la Somalie, a indiqué mercredi à l'AFP le ministre de la Défense de cette
entité.
Dix soldats ont été tués par les shebab après l'explosion d'une bombe près de leur véhicule, mardi soir sur la route menant à la région montagneuse de Galgala, près du port de Bossasso, a déclaré le ministre, Khalif Issa Mudan.
Nous avons tué sept des shebab (...) et maintenant nos soldats poursuivent les autres (insurgés) qui ont mené cette attaque, a assuré le ministre au téléphone.
Les shebab, ralliés à Al Qaïda, ont assuré pour leur part avoir également attaqué une base militaire, dans cette région du Puntland où ils sont soupçonnés d'avoir fortement renforcé leurs positions récemment.
Nous avons attaqué un camp militaire près de Bossasso, a affirmé à l'AFP un porte-parole des insurgés, Abdiaziz Abu Musab, joint au téléphone.
Les insurgés islamistes affirment avoir ensuite tendu une embuscade à un convoi militaire du Puntland venu en renfort, assurant avoir tué au total 29 soldats et reconnaissant quatre morts chez eux.
Les shebab ont perdu en un peu plus d'un an la totalité de leurs principaux bastions dans le centre et le sud de la Somalie, où ils régnaient jusqu'alors en maître, face à une force de l'Union africaine en Somalie (Amisom, 17.000 hommes) soutenue par un corps expéditionnaire éthiopien et par l'embryonnaire armée nationale somalienne.
Des témoignages concordants indiquent qu'une partie au moins des combattants islamistes ont depuis trouvé refuge dans la région de Galgala, qui inclue les Monts Golis, rappelant, selon les observateurs, la façon dont les talibans afghans en déroute avaient convergé fin 2001 vers Tora Bora.
Les Monts Golis, une région difficile d'accès et criblée de caves naturelles, située à la frontière au tracé contesté entre le Puntland et le Somaliland (qui s'est proclamé indépendant en 1991) , fournissent un sanctuaire idéal aux shebab.
La zone a longtemps été sous le contrôle d'un chef de guerre local et trafiquant d'armes lié aux shebab, Saïd Atom, qui a cependant perdu beaucoup d'hommes au cours d'une offensive menée contre lui par les forces armées du Puntland en 2010-2011.
(©AFP / 05 décembre 2012 16h41)
URL Source: http://www.romandie.com/news/n/_Somalie_dix_soldats_tues_dans_une_attaque_islamiste_au_Puntland35051220121643.asp
Dix soldats ont été tués par les shebab après l'explosion d'une bombe près de leur véhicule, mardi soir sur la route menant à la région montagneuse de Galgala, près du port de Bossasso, a déclaré le ministre, Khalif Issa Mudan.
Nous avons tué sept des shebab (...) et maintenant nos soldats poursuivent les autres (insurgés) qui ont mené cette attaque, a assuré le ministre au téléphone.
Les shebab, ralliés à Al Qaïda, ont assuré pour leur part avoir également attaqué une base militaire, dans cette région du Puntland où ils sont soupçonnés d'avoir fortement renforcé leurs positions récemment.
Nous avons attaqué un camp militaire près de Bossasso, a affirmé à l'AFP un porte-parole des insurgés, Abdiaziz Abu Musab, joint au téléphone.
Les insurgés islamistes affirment avoir ensuite tendu une embuscade à un convoi militaire du Puntland venu en renfort, assurant avoir tué au total 29 soldats et reconnaissant quatre morts chez eux.
Les shebab ont perdu en un peu plus d'un an la totalité de leurs principaux bastions dans le centre et le sud de la Somalie, où ils régnaient jusqu'alors en maître, face à une force de l'Union africaine en Somalie (Amisom, 17.000 hommes) soutenue par un corps expéditionnaire éthiopien et par l'embryonnaire armée nationale somalienne.
Des témoignages concordants indiquent qu'une partie au moins des combattants islamistes ont depuis trouvé refuge dans la région de Galgala, qui inclue les Monts Golis, rappelant, selon les observateurs, la façon dont les talibans afghans en déroute avaient convergé fin 2001 vers Tora Bora.
Les Monts Golis, une région difficile d'accès et criblée de caves naturelles, située à la frontière au tracé contesté entre le Puntland et le Somaliland (qui s'est proclamé indépendant en 1991) , fournissent un sanctuaire idéal aux shebab.
La zone a longtemps été sous le contrôle d'un chef de guerre local et trafiquant d'armes lié aux shebab, Saïd Atom, qui a cependant perdu beaucoup d'hommes au cours d'une offensive menée contre lui par les forces armées du Puntland en 2010-2011.
(©AFP / 05 décembre 2012 16h41)
URL Source: http://www.romandie.com/news/n/_Somalie_dix_soldats_tues_dans_une_attaque_islamiste_au_Puntland35051220121643.asp
La frégate "Louise Marie" assure sa première mission d'escorte en Somalie
07/12/2012
Le bâtiment a escorté du 30 novembre au 5 décembre le M/V Tupi Maiden, un navire du PAM, a précisé un porte-parole du ministère au cours d'un point de presse hebdomadaire sur les opérations militaires à l'étranger. Le "Louise-Marie" a ensuite fait escale à Mombasa.
La frégate et ses 169 membres, placés sous le commandement du capitaine de frégate Hans Huygens, participe entre le 23 novembre et le 13 février prochain à l'opération européenne Atalanta de lutte contre la piraterie somalienne au large de la Corne de l'Afrique.
L'opération Atalanta (ou Eunavfor), lancée en décembre 2008 et prolongée jusqu'à la fin 2014, vise à protéger les navires du PAM et de l'Amisom (la Mission de l'Union africaine en Somalie qui contribue à renforcer l'autorité du gouvernement de Mogadiscio) acheminant de l'aide alimentaire destinée aux réfugiés en Somalie, mais aussi de protéger les autres navires "vulnérables" et de dissuader les actes de piraterie en patrouillant dans les zones à risque - une zone de l'océan Indien de deux millions de km2, vaste comme l'Europe.
URL Source: http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1545594/2012/12/07/La-fregate-Louise-Marie-assure-sa-premiere-mission-d-escorte-en-Somalie.dhtml
La frégate belge "Louise-Marie, qui participe à la lutte contre la piraterie somalienne, a assuré au cours de la semaine écoulée l'escorte d'un navire du Programme alimentaire mondial (PAM) vers le port de Mombasa dans le sud du Kenya, a annoncé vendredi le ministère de la Défense.
La frégate et ses 169 membres, placés sous le commandement du capitaine de frégate Hans Huygens, participe entre le 23 novembre et le 13 février prochain à l'opération européenne Atalanta de lutte contre la piraterie somalienne au large de la Corne de l'Afrique.
L'opération Atalanta (ou Eunavfor), lancée en décembre 2008 et prolongée jusqu'à la fin 2014, vise à protéger les navires du PAM et de l'Amisom (la Mission de l'Union africaine en Somalie qui contribue à renforcer l'autorité du gouvernement de Mogadiscio) acheminant de l'aide alimentaire destinée aux réfugiés en Somalie, mais aussi de protéger les autres navires "vulnérables" et de dissuader les actes de piraterie en patrouillant dans les zones à risque - une zone de l'océan Indien de deux millions de km2, vaste comme l'Europe.
URL Source: http://www.7sur7.be/7s7/fr/1502/Belgique/article/detail/1545594/2012/12/07/La-fregate-Louise-Marie-assure-sa-premiere-mission-d-escorte-en-Somalie.dhtml
L'ONU demande un milliard d'euros d'aide humanitaire
L'ONU a sollicité mardi un milliard d'euros de la communauté internationale pour aider la Somalie à éviter que les prochaines sécheresses ne tournent à la famine, comme celle qui avait fait des dizaines de milliers de morts en 2011.
L'appel a été lancé depuis Mogadiscio, une première rendue possible par l'amélioration de la sécurité dans la capitale somalienne, que les insurgés islamistes shebab ont été contraints d'abandonner en août 2011.
"Avec 3,8 millions de personnes ayant besoin d'aide, la crise humanitaire en Somalie est une des plus graves au monde. Plus de 1,1 million de personnes sont des déplacés à l'intérieur de leur pays, et plus d'un million de Somaliens sont réfugiés hors de leur pays", selon le bureau de la coordination des Affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA selon l'acronyme anglais).
La population en Somalie, qui tente de sortir de 21 ans de guerre civile, est estimée à environ 8 millions d'habitants.
L'aide demandée -- 1,3 milliard de dollars soit 995 millions d'euros -- doit permettre à l'ONU et aux organisations non gouvernementales travaillant à ses côtés de financer 369 projets humanitaires au profit de 3,8 millions de Somaliens en 2013.
Au delà de cette aide d'urgence, "l'amélioration de la situation alimentaire et la nouvelle situation politique et sécuritaire (en Somalie) offre des chances de casser le cycle de crises récurrentes provoquées par les sécheresses et les conflits", a déclaré le coordinateur humanitaire en exercice des Nations Unies pour la Somalie, Stefano Porretti.
Une force de l'Union africaine en Somalie aidée par un contingent éthiopien et par l'embryon d'armée somalienne est parvenue à chasser les islamistes de leurs principaux bastions du sud et du centre du pays au cours des derniers dix huit mois.
La Somalie dispose également de nouvelles institutions -- Parlement, président et gouvernement -- mises en place depuis septembre dernier, même si la situation ne permet toujours pas d'organsier une élection au suffrage universel dans le pays.
Mais "il y a une nécessité absolue à continuer de soutenir le travail humanitaire en Somalie", a souligné M. Porretti. Les Nations Unies n'ont obtenu pour cette année des donateurs internationaux que 57% de l'aide demandée, soit 668 millions de dollars sur un total de 1,1 milliard selon OCHA.
URL Source : http://www.slateafrique.com/99431/somalie-lonu-demande-un-milliard-deuros-daide-humanitaire
Il y a 20 ans, "Restore Hope" précipitait la Somalie dans le chaos
9 décembre 1992 : plus de 20 000 marines américains débarquent en Somalie sous l'oeil des caméras. Objectif : restaurer la paix afin de porter secours à la population décimée par la famine. Quelques mois plus tard, le Pentagone rappelle ses troupes, devant le spectre d'un autre Vietnam. Avec Pascal Le Pautremat, spécialiste de stratégie, défense et relations internationales, retour sur un fiasco qui a remis en question le droit d'ingérence affirmé par la résolution 688 de l'ONU.
Dans un village à 25 kilomètres de Baidoa, un enfant se précipice vers un convoi humanitaire, couvert par un
légionnaire français (AFP)
légionnaire français (AFP)
08.12.2012Par Liliane Charrier
L’opération Restore Hope poursuivait un objectif louable : pacifier la Somalie déchirée par les rivalités entre seigneurs de guerre, afin de permettre aux organisations humanitaires d’acheminer la nourriture jusqu'aux populations affamées. Hélas, les intervenants sur le terrain connaissent mal les difficultés du terrain, et ils ne parviendront pas à surmonter l’éclatement du pays en différentes factions.
Il faut dire qu’une mission de cette envergure n'est pas simple à mettre en place. Elle requiert une cohésion internationale, via l’aval du Conseil de Sécurité des Nations unies. Tous les pays partenaires doivent ensuite se mobiliser pour envoyer des armes et des hommes, mais aussi des médecins, et ensuite l’aide humanitaire elle-même. "Et puis en arrivant enfin là-bas, on se trouve en prise avec des organisations claniques, quasiment mafieuses, qui s’emparent des denrées alimentaires destinées aux civils pour les revendre ou les garder pour eux, alourdissant encore le bilan déjà très lourd de victimes de la famine," se souvient Pascal Le Pautremat.
Il faut dire qu’une mission de cette envergure n'est pas simple à mettre en place. Elle requiert une cohésion internationale, via l’aval du Conseil de Sécurité des Nations unies. Tous les pays partenaires doivent ensuite se mobiliser pour envoyer des armes et des hommes, mais aussi des médecins, et ensuite l’aide humanitaire elle-même. "Et puis en arrivant enfin là-bas, on se trouve en prise avec des organisations claniques, quasiment mafieuses, qui s’emparent des denrées alimentaires destinées aux civils pour les revendre ou les garder pour eux, alourdissant encore le bilan déjà très lourd de victimes de la famine," se souvient Pascal Le Pautremat.
A Afgio, à 25 km de Mogadiscio, des soldats américains
protègent l'arrivée d'un convoi de denrées alimentaires.
protègent l'arrivée d'un convoi de denrées alimentaires.
Pour la première fois, il apparaît que la mise en place d’une opération humanitaire nécessite, en amont, une fine connaissance sociologique, voire anthropologique des populations concernées. "Cela n’exclut pas une intervention militaire, explique Pascal Le Pautremat. Surtout dans les pays comme la Somalie, où les sociétés cultivent l’art et la culture de la guerre de façon quasiment innée. Dans ce contexte, la vie ne pèse rien. Si vous n'intégrez pas cette dichotomie entre leur approche de la vie et la mort, la partie est perdue d'avance, constate Pascal Le Pautremat. Et c’est exactement ce qui s’est passé en Somalie."
"La guerre n'est pas un sot métier"
L’échec de Restore Hope a montré combien il est compliqué de faire intervenir des soldats de plusieurs nationalités dans un conflit excentré, mais surtout qu’il faut, pour gérer la situation, des hommes taillés pour la mission. Les guerres d'Irak et d'Afghanistan l'ont confirmé par la suite. "On a presque toujours échoué là où les hommes ne sont pas imprégnés des réalités socio économiques du pays. Là où l'on a réussi, c'est dans les zones confiées à des unités spécialisées dans les psy ops. Hélas, cette formation est limitée à quelques structures seulement des forces d’intervention," déplore Pascal Le Pautremat. La guerre n’est pas un sot métier, contrairement à ce que disait Jean-François Haumont, soldat de Bonaparte. "Au contraire, il faudrait écarter tous ceux qui n’ont pas la finesse d’esprit pour surmonter le fossé culturel et intervenir au cœur des populations civiles."Les leçons du Vietnam
Le fiasco de la Somalie évoque évidemment la débâcle de l’armée américaine au Vietnam. Mais au lieu de s'amender, il semble que les Etats-Unis aient entraîné les autres pays de l’Otan dans leur dérive. "Aujourd’hui, même les Français et les Anglais qui, du fait de leur passé colonial, avaient l’habitude d’être au milieu des populations, s’enferment eux aussi dans des bases retranchées, dont ils n’en sortent que pour patrouiller ou rencontrer les dignitaires locaux. Ainsi s’instaure une distance malsaine : les hommes ne parviennent pas toujours à s’imprégner de la situation et ils entretiennent une microsociété artificielle génératrice de nostalgie pour leur pays d’origine," témoigne Pascal Le Pautremat. L’autochtone, alors, n’est plus qu’un étranger, catalogué tantôt 'ami', tantôt 'ennemi'. Une approche d’autant moins adaptée aux conflits actuels qu’ils se déroulent non pas sur des champs de bataille, mais dans des régions entre guerre et paix, comme l’Irak ou l’Afghanistan.La dictature de l’instantané
De nos sociétés de communication régies par le numérique, il y a la conviction qu’une intervention en zone de conflit doit être menée rapidement, et que la crise peut être surmontée en quelques mois. "Cette culture de l’instantané n’est pas transposable aux crises sociales et économiques, et à plus forte raison aux situations militaires et humanitaires. Les effets de notre action en Afghanistan, par exemple, ne seront pas perceptibles avant dix ou quinze ans. Il faut compter sur un laps de temps d’environ vingt-cinq ans pour recueillir les fruits d’un changement," insiste Pascal Le Pautremat.Hypermédiatisation : une arme à double tranchant
L’hypermédiatisation de Restore Hope s’est cruellement retournée contre les forces spéciales américaines. Beaucoup se souviennent de l’intervention des forces spéciales d’octobre 1993 en plein Mogadiscio. Une opération décidée unilatéralement, sans prévenir les autres partenaires de l’opération multinationale. Objectif : arrêter l’un des principaux seigneurs de guerre. En réalité, il faudra constituer une colonne de secours multinationale avec des Malaisiens et des Pakistanais pour sortir les Américains de ce marasme. Non seulement ils perdront une vingtaine de soldats, mais leurs dépouilles mutilées seront piétinées et traînées nues dans les rues devant les caméras de CNN. L’opinion publique au Etats-Unis n’a pas supporté la mort des siens. Alors Bill Clinton, cédant à la logique électorale, a mis fin à l’opération Restore Hope.Les gouvernements veulent un bilan transposable en résultats électoraux
A l’inverse, certaines opérations permettent de remettre en selle et en scène des présidents en perte de vitesse, comme George Bush en 2003. "L’opération Iraki Freedom, lancée le 20 mars, s'est terminée sur une soi-disant victoire le 1er mai. Ainsi Georges Bush a-t-il remonté la pente en agissant en chef de guerre. Mais pour la normalisation du pays, ce fut un désastre," constate Pascal Le Pautremat.
De la même façon, l’intervention de la France en Lybie a complètement déstabilisé le pays en créant une ligne de fracture dont les effets se répercutent jusque dans le nord du Mali. Comme si nul n'avait anticipé la complexité du contexte local. En prise directe avec les populations locales, les membres des ONG, eux, connaissent bien le terrain. "En revanche, les hauts fonctionnaires aux commandes n’ont jamais mis les pieds dans un pays ravagé par une vraie pauvreté, ni dans un uniforme ; ils n’ont aucune idée de ce qu’est une opération militaire, ni de ce qu’elle engendre. Ils veulent des bilans transposables en résultats électoraux. Pour être efficace, il faudrait plus d’humilité," conclut Pascal Le Pautremat.
De la même façon, l’intervention de la France en Lybie a complètement déstabilisé le pays en créant une ligne de fracture dont les effets se répercutent jusque dans le nord du Mali. Comme si nul n'avait anticipé la complexité du contexte local. En prise directe avec les populations locales, les membres des ONG, eux, connaissent bien le terrain. "En revanche, les hauts fonctionnaires aux commandes n’ont jamais mis les pieds dans un pays ravagé par une vraie pauvreté, ni dans un uniforme ; ils n’ont aucune idée de ce qu’est une opération militaire, ni de ce qu’elle engendre. Ils veulent des bilans transposables en résultats électoraux. Pour être efficace, il faudrait plus d’humilité," conclut Pascal Le Pautremat.
il y a 20 ans, le désastre américain
En 1993, des images choquantes de cadavres de soldats américains mutilés, traînés dans les rues de Mogadiscio, font le tour du monde. Un événement qui modifie durablement la politique américaine en Afrique.
Ce jour là, la « Bataille de Mogadiscio » qui avait commencé le 9 décembre 1992 se transforme en désastre pour les Américains. Ce sombre chapitre a suscité un changement fondamental dans la politique étrangère des Etats-Unis vis-à-vis de l'Afrique.
Mission à vocation humanitaire
La Somalie début des années 1990 : depuis la chute du dictateur Siad Barre en 1991, le pays est la proie de la guerre civile aggravée encore par le spectre de la famine. Le 3 Décembre 1992, le Conseil de Sécurité des Nations unies décide à l'unanimité l'envoi d'une mission internationale chargée de sécuriser le pays de telle manière à permettre l'acheminement d'une aide humanitaire. Ce sont les Etats-Unis qui prennent alors le commandement de cette « United Task Force ».
Rebelles somaliens
Il y a vingt ans Rashid Abdi, aujourd'hui spécialiste de la Somalie, était étudiant au Kenya. Il se souvient très bien des évènements en Somalie voisine et qu'au début, l'opération était même bien vue par la population:
« Des corridors humanitaires ont été mis en place, des organisations humanitaires sont arrivées et les gens avaient alors de quoi manger. Mais finalement, l'engagement américain s'est politisé, militarisé. Et quand les soldats américains ont été tués, l'opération a abouti à un désastre. »
Une expérience traumatisante
Lors d'une opération américaine en octobre 1993, des miliciens somaliens abattent deux hélicoptères, 18 GI's sont tués. Leurs cadavres mutilés sont traînés démonstrativement dans les rues de la capitale somalienne Mogadiscio. Quelques jours plus tard le Pentagone à Washington ordonne le retrait des troupes américaines en Somalie. Thomas Cargill analyste politique de la « Chatham House » à Londres: « Cela a été une expérience très traumatisante pour les Américains. Cela leur a carrément coupé l'envie de refaire l'expérience de telles opérations à l'étranger et cela pour des années. Ce n'est qu'après le 11 Septembre 2001 que cela a changé de nouveau. Mais jusque là , en Afrique, les USA se sont concentrés sur un engagement humanitaire. »
Défense anti aérienne mobile à Mogadiscio
Au plus tard en 2007, les choses ont de nouveau changé: les Etats-Unis créent alors l'« Africom », l'état-major américain pour l'Afrique, qui a son siège à Stuttgart dans le sud de l'Allemagne. C'est de cette base que sont coordonnées toutes les activités militaires américaines en Afrique, surtout des missions de formation. Depuis 2011par exemple, des militaires américains soutiennent l'Ouganda à rechercher le criminel de guerre, Joseph Kony en Afrique centrale.
Les Américains sont même de nouveau actifs - quoique indirectement - en Somalie Ils y soutiennent en effet l'actuelle mission de l'Union Africaine – l'AMISOM.
Ces derniers mois, l'AMISOM a remporté quelques succès dans sa lutte contre les islamistes et depuis l'automne, la Somalie a un nouveau président: Hassan Cheikh Mohamoud et -après 20 ans de guerre civile-, le premier gouvernement central viable.
Date07.12.2012
AuteurFriederike Müller, Philippe Pognan
EditionJean- Michel Bos
URL Source : http://www.dw.de/somalie-il-y-a-20-ans-le-d%C3%A9sastre-am%C3%A9ricain/a-16437440
Réglements de compte à Kismayo après la fuite des shebab
Vendredi 12 octobre 2012
Le grand port de Kismayo, dans le sud de la Somalie, était livré dimanche aux règlements de compte, dans le vide de pouvoir créé par la fuite des islamistes shebab, tandis que les soldats somaliens et kényans qui encerclent la ville n'y ont toujours pas pénétré, ont rapporté plusieurs témoins.
Les shebab, un mouvement insurrectionnel intégré à Al-Qaïda, ont fui dans la nuit de vendredi à samedi Kismayo, qu'ils contrôlaient depuis quatre ans, face à l'assaut imminent de soldats kényans et somaliens qui avaient débarqué vingt quatre heures plus tôt aux abords du port.
Les shebab, un mouvement insurrectionnel intégré à Al-Qaïda, ont fui dans la nuit de vendredi à samedi Kismayo, qu'ils contrôlaient depuis quatre ans, face à l'assaut imminent de soldats kényans et somaliens qui avaient débarqué vingt quatre heures plus tôt aux abords du port.
Depuis leur départ, au moins trois civils, dont un chef traditionnel, ont été tués dans ce qui
apparait comme des règlements de compte, ont rapporté des habitants interrogés par téléphone depuis Mogadiscio.
apparait comme des règlements de compte, ont rapporté des habitants interrogés par téléphone depuis Mogadiscio.
Alors que les shebab ont menacé régulièrement de mener des représailles sur le sol kényan face à l'avancée de l'armée kényane en Somalie, un attentat non revendiqué a tué un enfant et blessé neuf autres dimanche dans une église de la périphérie de Nairobi, ont rapporté des témoins sur place.
L'armée kényane a revendiqué avoir mené des raids sur Kismayo contre des positions shebab, dans lesquels ont été tués deux chefs du mouvement islamiste selon elle.
Un contingent de l'armée kényane est entré en octobre dernier en Somalie pour contribuer à neutraliser les islamistes shebab, et il a depuis été intégré au sein d'une force de l'Union africaine en Somalie (Amisom).
L'abandon de Kismayo consacre une série de revers militaires accumulés depuis un an par le mouvement islamiste lié à al-Qaïda.
Les shebab, qui combattent depuis 2007 les fragiles autorités somaliennes soutenues par la communauté internationale, perdent avec Kismayo leur poumon économique -- via notamment l'exportation de charbon de bois -- et leur principal moyen de se faire livrer des armes depuis l'Océan indien.
Source : AFP
Street of Kismayo October 7, 2012
Source: MilitaryPhotos.net
Soldiers, who are serving with the Kenyan Contingent of the African Union Mission in Somalia (AMISOM), direct a Somali woman as they patrol along the streets in the centre of the southern Somali port city of Kismayo, about 500 km (310 miles) south of Mogadishu in this October 7, 2012 handout photo taken and released by the African Union-United Nations Information Support Team. *******/AU-UN IST PHOTO/Stuart Price/Handout
Soldiers, who are serving with the Kenyan Contingent of the African Union Mission in Somalia (AMISOM), patrol along a street as a commuter taxi passes by in the centre of the southern Somali port city of Kismayo, about 500 km (310 miles) south of Mogadishu in this October 7, 2012 handout photo taken and released by the African Union-United Nations Information Support Team. *******/AU-UN IST PHOTO/Stuart Price/Handout
A fighter of the pro-government Ras Kimboni Brigade stands guard while a combat engineering team from the Kenyan Contingent serving with the African Union Mission in Somalia (AMISOM) searches a side street for improvised explosive devices (IEDs) in a market area in the centre of the southern Somali port city of Kismayo, about 500 km (310 miles) south of Mogadishu in this October 7, 2012 handout photo taken and released by the African Union-United Nations Information Support Team. *******/AU-UN IST PHOTO/Stuart Price/Handout
A fighter of the pro-government Ras Kimboni Brigade holds his weapon as he gets a haircut inside a barber's kiosk in a market area in the centre of the southern Somali port city of Kismayo, about 500 km (310 miles) south of Mogadishu in this October 7, 2012 handout photo taken and released by the African Union-United Nations Information Support Team. *******/AU-UN IST PHOTO/Stuart Price/Handout
A fighter of the pro-government Ras Kimboni Brigade mans a heavy machine gun mounted at the back of a pick-up truck while parked along the roadside in the centre of the southern Somali port city of Kismayo, about 500 km (310 miles) south of Mogadishu in this October 7, 2012 handout photo taken and released by the African Union-United Nations Information Support Team. *******/AU-UN IST PHOTO/Stuart Price/Handout
Soldiers, who are serving with the Kenyan Contingent of the African Union Mission in Somalia (AMISOM), are seen atop and in an armoured personnel carrier in the grounds of Kismayo University, about 500 km (310 miles) south of Mogadishu in this October 7, 2012 handout photo taken and released by the African Union-United Nations Information Support Team. *******/AU-UN IST PHOTO/Stuart Price/Handout
Soldiers, who are serving with the Kenyan Contingent of the African Union Mission in Somalia (AMISOM), stand near a mosque in the grounds of Kismayo University in the southern Somali port city of Kismayo, about 500 km (310 miles) south of Mogadishu in this October 7, 2012 handout photo taken and released by the African Union-United Nations Information Support Team. *******/AU-UN IST PHOTO/Stuart Price/Handout
Soldiers of the Kenyan Contingent serving the AMISOM, Kismayu, October 2, 2012
Somali youths pull donkey-drawn water carts past sacks of charcoal as a Kenyan Contingent convoy serving with the African Union Mission in Somalia (AMISOM) makes its way through the city of Kismayu in this October 2, 2012 handout photograph released by the African Union-United Nations Information Support Team. According to the UN, Shabaab had for years used southern Somalia's charcoal industry to generate funds. Kenyan troops fighting under the African Union flag entered al Shabaab's former stronghold of Kismayu for the first time on Tuesday after launching an offensive against the port on Friday, forcing the rebels to flee. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
Sacks of charcoal are seen by the roadside as a Kenyan Contingent convoy serving with the African Union Mission in Somalia (AMISOM) makes its way through the city of Kismayu in this October 2, 2012 handout photograph released by the African Union-United Nations Information Support Team. According to the UN, Shabaab had for years used southern Somalia's charcoal industry to generate funds. Kenyan troops fighting under the African Union flag entered al Shabaab's former stronghold of Kismayu for the first time on Tuesday after launching an offensive against the port on Friday, forcing the rebels to flee. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
Residents watch as a Kenyan Contingent convoy serving with the African Union Mission in Somalia (AMISOM) makes its way through the Somali port city of Kismayu in this October 2, 2012 handout photograph released by the African Union-United Nations Information Support Team. According to the UN, Shabaab had for years used southern Somalia's charcoal industry to generate funds. Kenyan troops fighting under the African Union flag entered al Shabaab's former stronghold of Kismayu for the first time on Tuesday after launching an offensive against the port on Friday, forcing the rebels to flee. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
Residents watch as a Kenyan Contingent convoy serving with the African Union Mission in Somalia (AMISOM) makes its way through the Somali port city of Kismayu in this October 2, 2012 handout photograph released by the African Union-United Nations Information Support Team. According to the UN, Shabaab had for years used southern Somalia's charcoal industry to generate funds. Kenyan troops fighting under the African Union flag entered al Shabaab's former stronghold of Kismayu for the first time on Tuesday after launching an offensive against the port on Friday, forcing the rebels to flee. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
Soldiers of the Kenyan Contingent serving the African Union Mission in Somalia (AMISOM) sit in a truck as their convoy makes its way between the port of Kismayu and the city's airport, October 2, 2012. Kenyan troops fighting under the African Union flag entered al Shabaab's former stronghold of Kismayu for the first time on Tuesday after launching an offensive against the port on Friday, forcing the rebels to flee. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
Soldiers of the Kenyan Contingent serving the African Union Mission in Somalia (AMISOM) sit in a truck as their convoy makes its way between the port of Kismayu and the city's airport, October 2, 2012. Kenyan troops fighting under the African Union flag entered al Shabaab's former stronghold of Kismayu for the first time on Tuesday after launching an offensive against the port on Friday, forcing the rebels to flee. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
Soldiers of the Kenyan Contingent serving the African Union Mission in Somalia (AMISOM) sit in a truck as their convoy makes its way between the port of Kismayu and the city's airport, October 2, 2012. Kenyan troops fighting under the African Union flag entered al Shabaab's former stronghold of Kismayu for the first time on Tuesday after launching an offensive against the port on Friday, forcing the rebels to flee. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
Soldiers of the Kenyan Contingent serving the African Union Mission in Somalia (AMISOM) sit in a truck as their convoy makes its way between the port of Kismayu and the city's airport, October 2, 2012. Kenyan troops fighting under the African Union flag entered al Shabaab's former stronghold of Kismayu for the first time on Tuesday after launching an offensive against the port on Friday, forcing the rebels to flee. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
Soldiers of the Kenyan Contingent serving the African Union Mission in Somalia (AMISOM) sit in a truck as their convoy makes its way between the port of Kismayu and the city's airport, October 2, 2012. Kenyan troops fighting under the African Union flag entered al Shabaab's former stronghold of Kismayu for the first time on Tuesday after launching an offensive against the port on Friday, forcing the rebels to flee. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
Soldiers of Kenyan Contingent serving with the African Union Mission in Somalia (AMISOM) talk in front of an al Shabaab flag at Kismayu airport October 2, 2012. Kenyan troops fighting under the African Union flag entered al Shabaab's former stronghold of Kismayu for the first time on Tuesday after launching an offensive against the port on Friday, forcing the rebels to flee. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
Soldiers of Kenyan Contingent serving with the African Union Mission in Somalia (AMISOM) talk in front of an al Shabaab flag at Kismayu airport October 2, 2012. Kenyan troops fighting under the African Union flag entered al Shabaab's former stronghold of Kismayu for the first time on Tuesday after launching an offensive against the port on Friday, forcing the rebels to flee. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
Members of the Somali National Army (SNA) and government-allied Ras Kimboni militia display the Somali national flag at Kismayu Airport, after it was captured by Kenyan African Union Mission in Somalia (AMISOM) troops, October 2, 2012. Kenyan troops fighting under the African Union flag entered al Shabaab's former stronghold of Kismayu for the first time on Tuesday after launching an offensive against the port on Friday, forcing the rebels to flee. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
Members of the Somali National Army (SNA) and government-allied Ras Kimboni militia display the Somali national flag from the former control tower of Kismayu Airport, after it was captured by Kenyan African Union Mission in Somalia (AMISOM) troops, October 2, 2012. Kenyan troops fighting under the African Union flag entered al Shabaab's former stronghold of Kismayu for the first time on Tuesday after launching an offensive against the port on Friday, forcing the rebels to flee. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
Lieutenant Colonel Hassan Aden, Battle Group 9 Commander of the Kenyan Contingent serving with the African Union Mission in Somalia (AMISOM), addresses his troops following the capture of Kismayu Airport in this October 2, 2012 handout photograph released by the African Union-United Nations Information Support Team. Kenyan troops fighting under the African Union flag entered al Shabaab's former stronghold of Kismayu for the first time on Tuesday after launching an offensive against the port on Friday, forcing the rebels to flee. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
Soldiers of the Kenyan Contingent serving with the African Union Mission in Somalia (AMISOM), are seen at the Kismayu Airport in this October 2, 2012 handout photograph released by the African Union-United Nations Information Support Team. Kenyan troops fighting under the African Union flag entered al Shabaab's former stronghold of Kismayu for the first time on Tuesday after launching an offensive against the port on Friday, forcing the rebels to flee. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
A soldier from the Kenyan Contingent of the African Union Mission in Somalia (AMISOM) looks at a vehicle that was destroyed a week earlier by Kenyan Air Force missile strikes inside a warehouse at Kismayu airport, formerly under the control of Al Shabaab, in this handout photograph taken October 2, 2012 by the African Union-United Nations Information Support Team and released October 3, 2012. African Union troops and tanks occupied al Shabaab's former stronghold of Kismayu on Tuesday, but the Somali Islamist militants gave notice of their intention to fight back, saying they detonated a bomb in the port city. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
A soldier from the Kenyan Contingent of the African Union Mission in Somalia (AMISOM) stands in front of a vehicle that was destroyed a week earlier by Kenyan Air Force missile strikes, inside a warehouse at Kismayu airport, formerly under the control of Al Shabaab, in this handout photograph taken October 2, 2012 by the African Union-United Nations Information Support Team and released October 3, 2012. African Union troops and tanks occupied al Shabaab's former stronghold of Kismayu on Tuesday, but the Somali Islamist militants gave notice of their intention to fight back, saying they detonated a bomb in the port city. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
A fighter with the Ras Kimboni Brigade pro-government militia stands with a soldier from the Kenyan Contingent of the African Union Mission in Somalia (AMISOM) in front of a vehicle that was destroyed a week earlier by Kenyan Air Force missile strikes, inside a warehouse at Kismayu airport, formerly under the control of Al Shabaab, in this handout photograph taken October 2, 2012 by the African Union-United Nations Information Support Team and released October 3, 2012. African Union troops and tanks occupied al Shabaab's former stronghold of Kismayu on Tuesday, but the Somali Islamist militants gave notice of their intention to fight back, saying they detonated a bomb in the port city. *******/African Union-United Nations Information Support Team/Stuart Price/Handout
Source: MilitaryPhotos.net
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