Eléments de l'Escadron B du 4ème Chasseur à Cheval, au moment du départ vers l'aéroport de Koln, lieu d'embarquement pour la Somalie |
Ces 250 militaires supplémentaires - un détachement opérationnel et un détachement technique -, permettront de réduire la charge de travail des para-commandos déjà déployés à Kismayo, a indiqué un porte-parole du ministre de la Défense. Le départ des premiers militaires envoyés en renfort aura lieu dès la semaine prochaine.
Selon le porte-parole de M. Delcroix, l'envoi de ces 250 militaires jusqu'au terme prévu de la mission des troupes belges (en décembre prochain) entraînera une dépense supplémentaire de 336 millions de francs. Ce montant sera réparti pour un tiers entre le ministère de la Défense nationale et celui de la Coopération au développement alors que les 112 millions restants devront faire l'objet d'une demande de crédits supplémentaires de la part du ministère de la Défense nationale.
Contrôle des mouvements de population par une section de l'Escadron F (Escadron B / ChCh), sur un Check Point à l'extérieur de Kismayo Photographe : Louis Christian @ DG Ipr |
Quelque 570 hommes de la Force terrestre - essentiellement des para-commandos - et 75 marins de la Force navale (l'équipage réduit du navire de commandement et de soutien logistique «Zinnia») sont actuellement présents à Kismayo.
La région autour de cette ville est considérée comme l'un des endroits les moins pacifiés de la Somalie. Des combats y opposent toujours les troupes du général Mohamed Saïd Hersi, alias «Morgan», gendre du président renversé Siad Barré, à celles de l'homme fort de Kismayo, le colonel Omar Jees.
CVR-T Scorpion du 3LP |
Par deux fois au cours des deux dernières semaines, les CVRT du 3e Lanciers parachutistes (3LP) sont intervenus, avec l'appui d'hélicoptères de combat américains, contre les forces de Morgan à Beer Xani (40 km à l'ouest de Kismayo) pour arrêter leur progression vers la ville.
A Mogadiscio, pour la première fois depuis leur arrivée, les Américains ont été vendredi la cible de pierre lancées par de jeunes Somaliens surexcités qui leur reprochaient la mort, le matin même, dans des circonstances non élucidées, d'un des leurs qui tentait d'escalader le mur du port occupé par les forces internationales. La veille, les Américains avaient annoncé la mort d'un garçon de 11 ans, tué alors qu'il se précipitait vers un militaire, un paquet à la main, qui avait été pris pour une bombe.
Le sud de Mogadiscio, fief d'un des principaux chefs de guerre somaliens, le général Aïdid, est depuis quelques jours le théâtre d'affrontements entre ses partisans et des membres du clan des Morosade, chassés par la guerre, qui sont rentrés et réclament la restitution de leurs maisons et leurs biens. Cette «querelle de clans» a dégénéré vendredi en échanges de tirs.
Un convoi d'aide était tombé jeudi dans une embuscade à l'ouest de la capitale, dans une zone que les «marines» américains avaient ratissée la semaine dernière et pensaient avoir pacifiée. Un camion a été touché et son conducteur tué. (Belga, AFP, AP.)
Source: http://archives.lesoir.be/
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